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La rue Saint Malo Pendant la fête de la Paresse © Le Ier mai |
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Ma dernière intervention sur cette page date du 15 août 2008 | ||
UNIVERSITE D'ETE EUROMEDITERRANEENNE DES HOMOSEXUALITES. Depuis la reprise des Universités en 1999, tous les ans Pascal Janvier fait un travail fou de retranscription des ateliers, qui sort sous forme de cahier l’année suivante ! Vous saurez tout sur le site de l'UEH :
Voici quelques articles que j'ai écrit sur les UEH dans West and Boy et Pamplemousse... Enfin aujourd'hui je mets celui de 2002 : Une université d’été homosexuelle réussie ! L’Université d’été de Marseille a su cette année tirer parti des défauts des années précédentes : les tensions qui étaient vives lors des assemblées générales du soir ont été calmées par l’ouverture de lieux festifs particulièrement bien pensés. Exit les grosses engueulades, les insultes inter-sexe, place à la chanson, à la danse, aux massages et même à la back-room ! Il faut dire que les grands débats du soir étaient souvent surréalistes comme celui sur la santé des gais et lesbiennes, où les mâles tiraient la couverture à eux, demandant aux lesbiennes de jouer les mères Thérésa des associations contre le VIH, et les filles ayant bien du mal à placer deux mots sur le cancer du sein. L’indifférence devient vite générale : on a même pu noter cette année que le Dustan était complètement démodé ! (Mme H en avait profité pour rester couchée et soigner un coup de soleil). D’ailleurs les tensions entre sexes, -moins vives que l’année dernière- étaient encore fortes et ont quelques fois éclaté autour de violences individuelles sans doute involontaires mais toujours inadmissibles. La mixité est une dur’lutte mais qui progresse tous les ans ! Mais n’allez pas me faire dire que l’organisation de cette UEH était digne d’un club Med ! Non non, j’ai personnellement assisté à un cours sur Homosexualité et Astrologie et je n’ignore plus rien de mon Uranus ! J’exagère beaucoup, il y avait aussi des gens d’une grande qualité, aussi bien sur la culture, que sur le vécu, la militance -comme la présence de l’Interpride- ou le social, -ces quatre heures consacrées à la prostitution de rue à Bruxelles qui m’ont enthousiasmé !- et le sport et tout et tout. (Je suis désolé pour les noms, j’ai perdu mes notes !). Le grand regret de cet Université, c’est le départ non prévu de François Delor♥ au milieu de la semaine, laissant la centaine d’ « étudiant-es » orphelin-es d’une construction nouvelle de la militance, lui qui avait passé trois jours à nous déconstruire, pour que nous prenions conscience que la position de la femme est au cœur du débat de notre libération. Et une fois toute déconstruite et ouverte à un monde meilleur, pof.. plus de François ! Juste une lilloise qui chantais « J’ai perdu mon Eurydice ! » et quelque farde de lecture… Heureusement la bouffe était excellente et les cafetières du CEL adorables ! Notons encore une formidable (dans le vrai sens du terme) journée tenue dans l’enceinte même du Conseil Régional sur la Mémoire Homosexuelle. (Quand est-ce que tous les vieux troskistes arrêteront de nous resservir l’Histoire avec un grand H (sans en fumer un bout de joint ?) histoire de dire « Mais oui, j’y étais !, respectez le bout d’Histoire que je suis ! »). J’ai même trouvé très …déculotté ? de passer au sein de cette assemblée prestigieuse les images d’un Race d’Ep de Soukas pour le moins tendancieuses… Ah Marseille et son innocence ensoleillée ! Enfin espérons que sous tant de soleil les morceaux de la marche LGBT de Paris qui menaçait ruine en ce début d’été ont été recollés. Courage René et Thomas ! Mais ça ce sont les petits potins qui nous retombent toujours sur la gueule mais que nous ne pouvons pas nous empêcher de répéter !!! A l’année prochaine. PS Farde est un nom belge qui veut dire "textes" (c’est marqué sur le document). JA le 29 Août 2002. ♥ J'apprends aujourd'hui le mort de François, le 3 septembre 2002. Je suis profondément bouleversé !
Université 2005. Dès que j'ai le temps je fais un petit texte sur les quatre points que j'ai retenus cette année : Les langettes, merci Hervé de la Petite Vertu. La transsexualité thème principal de cette UEH et où je me suis demandé si notre ( nous gay masculin dominant) péché de lesbophobie n'avait pas trouvé là une nouvelle voix pour s'exprimer et forcer les lesbiennes à porter un phalus. Zezeeta star que j'adore... Le communautarisme: Bon, c'est le seul texte que j'ai fait à ce jour. un peu confus peut-être. Un autre débat m’a aussi fait un peu peur. Nous parlons souvent de communautarisme pour les gays et dans ma sphère politique le communautarisme est souvent dénoncé comme une atteinte à la république. A raison il est vrai mais souvent d’une façon un peu légère ou tout le monde à tort et où la solution du « Y’a-qu’à » se balance à la gueule en toute stérilité. Le débat au quel j’ai assisté est un débat de Aides sur la prévention et en particulier sur les lieux de sexe qui ne distribue pas de capote. (Je fais ici un aparté car j’ai souvent du mal avec Aides, une association pourtant admirable dans son travail au près des séropos, mais qui ne correspond pas (et c’est très bien ainsi) à ma vision de la prévention. Pour moi, en simplifiant, toute nouvelle contamination est un scandale inadmissible et devrait être traité comme tel : et je suis pour que l’on cherche un coupable quand il y en a un et que l’on cesse ce fatalisme servile du pauvre pédé contaminée par seule volonté et sa propre liberté de choix. Quand en plus un lieu commercial vivant sur le sexe se permet de ne pas distribuer de préservatifs, je serais non seulement pour sa fermeture immédiate, mais aussi pour encourager les personnes qui auraient le soupçon d’être devenu séropo dans cet endroit à porter plainte. C’est une pratique courante quand il s’agit de consommation d’alcool ayant entraîné un accident, ou dans les concerts quand un tympan est abîmé par un son trop violent. Mais il parait que quand c’est un pédé qui attrape une maladie mortelle ce n’est plus du tout pareil ! Mais bref, ceci n’est pas le fond de mon article). Bref, la conversation s’engage, - pour une fois j’essaie de me taire- et à ma grande surprise la principale raison qui se dégage du refus de la fermeture de ce genre d’endroit c’est qu’il faudrait l’intervention de l’état pour obtenir cette fermeture. Et cela a été considéré par beaucoup comme une intrusion intolérable dans nos modes de vie, une intrusion dont la seule finalité aurait été de faire fermer tous les lieux gays de sexe. Je me serais cru dans un ghetto stambouliote discutant le fait de faire intervenir ou non à nos dépends le Grands Sultan ! Malgré tous les efforts faits, comment les LGBT peuvent-ils se sentir autant hors de l’état de droit, comment ont-ils pu intégrer à ce point qu’ils étaient des sous-citoyens incapables d’agir dans la République ? Je ne pensais pas que ce qu’on appelle la ghettoïsation de la société française était aussi le résultat de la profonde injustice que ressente les gens de ne pas pouvoir avoir « Justice » et de se sentir des sous citoyens face à l’Administration, cherchant alors un peu de Droit dans des boycotts ou des sanctions internes à leur propre communauté, leur propre tribu. Féodalisation effrayante de la Politique, retour au pire des archaïsmes en marche ! Et Hélas, beaucoup de groupes sociaux sont dans ce cas, et les LGBT n'y échappent pas. Il y a deux ans, la comparaison SIDA SHOA me faisait mal, mais je vois qu'il y a au moins un point commun aux deux communautés : la docilité avec laquelle elle vont ( ou ont été) à l'abattoir. (25 10 2005) 2007 : année très très intéressante avec un mélange transgenre assez perturbant au très bon sens du terme. J'en retiens une phrase pour mes amies finistériennes avec qui j'ai tant ri : mon cher ami, la bretonne, même transsexuelle, reste alcoolique ! 2008 Tous les ans je me dis qu'il faudrait que je mette mon petit commentaire, et le temps passe et l'été revient sans que mes petites touches pianotent sur le sujet. Cette année j'ai trouvé cela plutôt décevant, comme si le cycle "autogestion" qui est proposé depuis 3 ans s'était un peu essoufflé. Déçu aussi de savoir qu'il y avait tant d'argent en caisse et que cet argent n'a pas servi à faire des ateliers de qualité, ou à inviter des gens de grande valeur intellectuelle. C'est très intéressant d'être toujours ensemble, mais la confrontation avec des intelligences différentes, c'est un peu ma conception du "apprendre". Déçu aussi par le psychodrame qui s'est joué autour de l'agression et de l'exclusion de jeunes gays. Il y a eu dans cet histoire abus de mots : pour ce qui n'a été (pour ma part) qu'une chamaillerie entre quatre pétasses des deux sexes pour savoir qui met les cd à trois heures du matin, j'ai entendu un nombre infini de fois le mot viol, et trois fois au moins le terme de meurtre ! Politiquement la violence est inadmissible, mais l'exagération était malhonnête. De plus, une assemblée générale a été convoquée, sans qu'elle ait la moindre possibilité de trouvé une solution, ou un pardon. On nous a juste appelés pour applaudir une condamnation. Pour être poli je dirai que cette attitude s'apparente au Cirque, au sens romain du terme ; ou pour exagérer aussi dans les termes, aux fascismes prompts à réunir leurs sujets au stade pour les condamnations capitales.... Enfin, nous avons tous été sauvés d'un malaise par le ridicule du texte présenté en fin par ces jeunes gays. Ouf, merci à l'idiot d'auteur ! (14/08/2008) |
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Ullerstam, Dr Lars. Les Minorités érotiques. Paris : Pauvert, 1965, 268p. (mis à Lars) |
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UNION. L'Homosexualité masculine et féminine. Collaboration de Pierre Hahn, Michel Meignant, Norman Pittenger, Christian Demay, Josette Mélèze et Charlotte Wolf. Avec aussi 50 témoignages reçus par Union. Paris, Filipacchi, 1978, 221p. (31 05 2004). |
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URBUCUS. Visions et rêves d’Italie. Paris : Editions du Parnasse, 1933. |
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URVILLE, Flévy d’. Les Ordures de Paris. Paris : Librairie Sartorius, 1874. |
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USSEL, Jos Van. Histoire de la répression sexuelle. Paris : Robert Laffont, 1972, 349p. Hamburg, 1970. |
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UZANNE, Octave. Du Saphisme en poésie et Femmes damnées. Les marges, 1921. |
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Autres auteurs suivis |
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U cocotte ! (hier soir-demain).
Le bouquiniste, J. Ars, à Rouen, en 1980… |