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Le Bouquiniste et Balda... |
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L. B. (pseudonyme). Pédérastie passive, mémoires d'un enculé. 1911. Réédité par GKC, Lille. |
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LABARRAQUE-RESSAC, Claude. Lesbos à Poitiers. Paris : édition de l’amitié par les livres, 1978. |
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LABARRERE, André. Connu pour avoir révélé son homosexualité, ce maire de Pau n’était pourtant pas à l’Assemblée lors du premier rejet du PACS. Aussi écrivain, on trouve ses ouvrages à la Bernique. Attaqué pour harcèlement sexuel par un de ses anciens secrétaires, il eut ce bon mot « ce monsieur se prend pour la Monica Lewinsky du département ». Le baron Rouge. Votre écriture messieurs. |
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LABE, Louise. Elégies et sonnets et les poètes lyonnais. Livres de cet auteur en vente sur notre site. | ||
LA BOURETTE. La Bourette enchantée. Petits textes et petits poèmes bien agréables. Certains sur le transsexualisme font mouche.
Maison N'ayant ni la force ni l'envie d'abattre les cloisons, ni d'en construire d'autres, je change le papier peint aussi souvent que nécessaire. Ce CORPS, il
n'est prison que dans le sens où il ne me satisfait pas; il n'est plus question
de sexe, plus du
"Charcu "Soap week-end
(...) On a toujours rêvé les filles d'un joli Prince
Charmant..... Mais c'est tout du faux! On s'est trompées de
Un Fairytale c'est d'abord une histoire avant de foutre
des gueules dessus. On s'est voulue princesses, on a tout simplement négligé de
définir les frontières du royaume. On n'a pas su décider à quelle heure se
transformait la citrouille, et pour quelle raison on pétait soudain un talon.
Paris : le Rayon / Balland. Définitif. Paris : le Rayon / Balland. |
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Lachèvre, Frédéric. Disciples et successeurs de Viau, Des Barreaux, Saint-Pavin. Paris : Honoré Champion, 1911. Jacques Vallée des Barreaux Sa vie et ses poésies (1599-1673). Paris : Henri Leclerc, 1907. Le Procès du poète Théophile de Viau.2 volumes. Paris : Honoré Champion, 1911. Les Oeuvres libertines de Claude le Petit. Genève : Slatkine Reprints, 1968. |
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Lachgar, Lina. Album Colette. Paris : Henri Veyrier, 1983. |
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LACOMBRADE, Francis. La Classe des garçons. Paris : NRF coll blanche, 1980, 228p, 140x215. Une histoire dans les classes de danseurs. |
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LACRETELLE, Jacques de (1888-1985). La Bonifas. C’est un petit roman par le style, mais courageux par sa défense de l’homosexualité féminine. Marie Bonifas, lesbienne dès l’enfance, qui « réfléchissant sur son état et s’interrogeant sur ses sentiments, [...] revoyait finalement le bois incarnadin de Fontaine-Riante et, parmi la rougeur radieuse du soir, l’image de Reine étendue dans une prairie au pied d’un pêcher en fleurs, gorge nue » (p.21), vit une histoire d’amour impossible avec Claire. La mort de sa protégée la ramène à Vernon, petite ville de province, où elle devient « La Goule » (p.215). « La fureur des gens à l’accuser allait croissant. Ses petites excentricités, qui concordaient si bien avec les sentiments qu’on lui imputait, étaient considérées par les uns comme des aveux, par les autres comme des provocations » (p.213). La guerre de 14, ses changements sociaux, la place prise par les femmes font d’elle une gloire locale. Les descriptions de ses prises de gueule m’ont fait penser à la Pauline Carton, bien jeune encore à l’époque du roman. Gloire vaine qui se termine par une crise de « larmes de regret, larmes désespérées que nous versons sur quelque chose dont nous n’avons pas su jouir et que nous n’aurons jamais plus. Un hélas lamentable, presque sauvage, secouait cette noble poitrine » (p.358). Regret des cuisses des jeunes filles, évidemment! Paris: Gallimard-NRF coll blanche, 1925, 364p, 1925. Deux cœurs simples. La médiocrité de leurs maris réunit deux dames de la belle époque. Le mariage de leur enfant unique ensemble et leur veuvage les « accouplent ». L ‘éducation de leur petite fille devenue orpheline les sépare. Sa mort les réunit à nouveau pour une scène digne d’un « mariage » de deux vieilles dames. Mais le lecteur est loin du style de la Bonifas. Texte de la dédicace ci-dessus : "Pour François Marabeau-Dumas qui m'a réconcilié avec l'interview". |
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LA DOUCETTE, Ed. Traité de la pédérastie. Paris : Nouvelle collection médicale, 1903, 2 vol. |
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LAGO, Maria et France PARAMELLE. La Femme homosexuelle. Casterman, "vie affective et sexuelle", 1977. Chroniqué dans Sexpol N° 12, en janvier 1977 : "Maria Logo, dans la seconde partie, parle d'un milieu qu'elle connaît bien. Elle apporte la sensibilité, la chaleur et parfois l'amertume d'une expérience quotidienne. elle s'interroge sur ce qu'est une lesbienne, pourquoi est-on lesbienne, sur la place de la lesbienne dans la société et dans le cadre de la sexualité féminine, sur le couple lesbien et l'intégration à la société, sur le monde lesbien ; et elle conclut sur l'évolution récente de la politisation d'un petit nombre de lesbiennes, militantes d'abord dans des mouvements féministes puis dans des groupes plus radicaux. Il faut rappeler que le FHAR fut créé à l'initiative de lesbiennes." (p 38 de la revue, signée M. R.) (6 04 2004). | ||
LA HIRE. L’Enfer du soldat. Paris : Offenstad, 1902. |
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La Jeunesse, Ernest. Un Monument Oscar Wilde à Paris. Paris : "La Phalange" du 12-15 juin, 1907. |
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LAFON, André. L’Elève Gilles. Référencé lgbt par je ne sais plus qui, cet ouvrage du beau-frère de Mauriac (au fait c’est peut-être Peyrefitte qui en parle) n’a aucun intérêt littéraire ni pédé. L’école d’un adolescent mis chez sa tante à la campagne. Ouaff. Paris, Perrin et Cie, 1912. |
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LAFOREST, Dubut de. Le Tartuffe paillard. Paris : Fayard, (1905), ou 1890 ?. |
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LALONDE, Robert.( 1947, Québec -) La Belle épouvante. Editions Quinze, 1980. Julliard, 1981. Le Dernier été des indiens. « L'indien a mis mon corps au monde. Aujourd'hui, mon corps est entier et entièrement à moi, à mon désir, à ma joie ». Un adolescent québécois, condamné au séminaire, vit un été d'amour avec un indien. Paris : Seuil, 1982. C’est Anne du Nabuchodonosor qui me l’a fait découvrir. Une belle journée d'avance. Seuil, 1986. Le Fou du père. Boréal, 1988. Le Diable en personne. Le Seuil, 1989. Baie de feu. Editions des Forges, 1991. L'Ogre de Grand Remous. le Seuil, 1992. Sept Lacs plus au nord. le Seuil, 1994. Le Petit aigle à tête blanche. Le Seuil 1994. Où vont les sizerins flammés en été ?. Boréal, 1996. Le Vaste Monde, scènes d'enfance. Le Seuil, 1999. Le Monde sur le flanc de la truite, notes sur l'art de voir, d'écrire et de lire. Boréal, 1999, 191p. (13 01 2004) |
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LAMBLIN, Bianca. Mémoires d’une jeune fille dérangée. Paris : Balland, 1993. |
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LANCELOT, Michel. Campus. Le texte intégral de l ‘émission du 18 mars 1970, « Campus spécial homosexualité ». Albin Michel, 305p, 1971. |
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LANG, André. Le Responsable. Paris : Albin Michel, 1921. |
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LANG, Jack. C'est bien parce qu'on l'aime bien et que notre premier essai de bibliothèque, au Tutti Frutti avec la FLAG, a eu lieu grâce à lui. Quelques ouvrages pour le prix d’une coupe de Champagne en vente sur ce site. Lettre à Malraux. Demain les femmes. |
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LANGEARD, Pierre. L’Intersexualité dans l’Art. Montpellier : Imp de la presse, 1936. |
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LANGEY, Pr. La Vie Intime d’un Hermaphrodite. Esprit et Joie, 1963. |
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LANTERI-LAURA, Georges. Lecture des perversions : histoire de leur appropriation médicale. Paris : Masson, 1979. |
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LAPERCERIE, Marie. Isabelle et Béatrix. Roman du troisième sexe. Paris : Flammarion, 1930, in 12, 251 p. |
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LARA, Catherine. quelques disques à vendre d'occase. | ||
LARIVIERE, Michel. Anthologie de l’homosexualité dans la littérature / préf. de Dominique Fernandez. Lieu commun, 1984. Bel objet mais désormais un peu dépassé. Homosexuels et bisexuels célèbres : le dictionnaire / préf. de Pierre Bergé; Dessins de Jean Cocteau Hormis Peyrefitte, ne parle, pour des raisons évidentes, que des morts. Maintenant c’est bon aussi pour Roger. Plus complet que le Dictionnaire gay de L. Povert. Ed. Deletraz, 1997. Outil indispensable et très bien fait. A poil et à plume Homosexuels et bisexuels célèbres. Paris : Régine Desforges, 1987. Pour tout l'amour des hommes Anthologie de l'homosexualité dans la littérature. Paris : Delétraz, 1998. |
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LARIQUE Marius. Les Hommes punis. je me presse un peu pour résumer ce livre lu il y a longtemps mais qu'un internaute vient de me commander. Ce serait bien de faire une rubrique spécifique à l'homosexualité chez les prisonniers car la littérature-témoignage a été importante dans les années trente sur le sujet, soit sur les prisonniers "ordinaires" soit aux bagnes, soit au Bat'd'af. L'homosexualité en prison a suscité beaucoup de littérature et de thèse mais s'il est présentée souvent comme un pis-aller elle est souvent aussi réelle. Il s'agit ici d'un récit sur le bagne de Guyane, et le camp de concentration (appelons les choses par leur nom) de Kourou.. Rapide extraits : " ces deux là sont des "poules de luxe" ils sont "entretenus". leur homme travaille pour eux, pour deux. Ce ne serait rien encore qu'une abjection qui pourrait trouver son excuse dans l'absence de vraies femmes. mais voici le pire : leurs hommes sont des forts-à -bras. Ils savent se faire craindre et obéir, la nuit dans les cases, le jour sur les chantiers. Aussi, pour être tranquilles, pour avoir la paix, les surveillants s'en font des auxiliaires. Comment, me direz-vous, puisque ces hommes terribles les haïssent ? par le "môme". Au moindre incident, on brisera cet amour infâme. C'est bien la plus grande horreur du bagne, que loin d'y combattre les moeurs hors nature, le vice, on l'y encourage; ceux dont la charge serait de les réprimer en profitent. -Vous en verrez bine d'autres, malgré l'obstruction de la "Trentiaire".(?) " (p 20). "De ce jour, son beau visage, "sa belle petite gueule" qui jusqu'alors l'avait servi, fit son malheur. Dans la case, il fut assailli de sollicitations pressantes et brutales ; il céda une nuit qu'un farouche forçat, un ancien bataillonnaire, lui posa nettement le dilemme : l'amour ou le poignard. Comme il était lâche, il repoussa le poignard et n'eut pas trop à se plaindre, les premiers temps de son infamie. le bataillonnaire faisait l'ouvrage pour deux ;: le stère, s'ils étaient dans les bois ; le mètre de terrassement, s'ils se trouvaient sur la route coloniale. Lui tenait l'argent du ménage, se baignait souvent pour garder sa peau fraîche et se livrait aux exercices violents pour entretenir ses muscles. Mais l'ancien "Bat'd'Af" était jaloux. Il exigea, sous la menace d'un couteau dont il jouait pour un oui pour un non, que Picart se fit tatouer sur le visage un masque afin qu'il fût défiguré et que les autres bagnards n'eussent plus envie de ce monstre. les ans passèrent. le bataillonnaire mourut. Picart, d'homme en homme, tomba dans la plus ignoble des prostitutions. Méprisé de tous, battu souvent, il eut plusieurs fois l'idée de se donner la mort. Il n'en avait pas le courage. Ce fut plus terrible encore à sa libération. Ce masque d'ignominie dont tout le bagne -libérés et fonctionnaires compris - connaissait l'histoire, lui devint intolérable. Beaucoup de transportés se livrent à la pédérastie, c'est entendu, mais ils s'efforcent de sauver les apparences et même, dès qu'ils sont libérés, ils mettent tout en oeuvre, ils sacrifient leur pécule et hypothèquent leur travail futur pour essayer de trouver une femme noire, pour redevenir normaux. Lui ne pouvait pas. la mélancolie qui l'étreignait déjà depuis des ans s'accentua : il tomba fou. " (p 42). "mais quand ils frissonnent en songe au contact d'une chevelure de rêve, quand le grand mystère d'amour les empoigne, qu'ont-ils pour apaiser leur fringale ? Des Hommes ! Alors les ombres se cherchent ; des couvertures s'étendent sur deux corps qui, d'abord, n'en couvraient qu'un ; le silence n'est plus troublé que par des chuchotements... L'une après l'autre, les lampes se sont éteintes. C'est la seule pudeur du bagne d'aimer dans l'ombre. " (p 73). L'auteur qui prône la suppression du bagne à ce petit paragraphe : La suppression de la transportation ne toucherait que les hommes vraiment dangereux qui s'accommodent fort bien de la vie en Guyane. Les faits sont là. Tous les individus dangereux, les spécialistes des agressions nocturnes s'évadent. Et, durant le temps qu'ils sont au bagne, ils ne sont pas malheureux : ils font la loi dans la case ; ils ne travaillent pas ; ils tiennent le jeu et ils ont des mômes qui se prostituent pour leur fournir de l'argent. les surveillants laissent faire, car ils sont sûrs qu'avec ces forts-à-bras, ces "tueurs" l'ordre est maintenu. pour ceux là, la réclusion serait une peine autrement sévère que le bagne ; pour les anciens Bat'd'Af, tous ou presque tous pédérastes et batailleurs, une centrale serait autrement pénible que le bagne. " (p 241) Quelques noms cités pour le mémoires de nos condamnés gais : serrano et Trouret (p 57) Moratti et Barataud (p 90), Meziani et son môme Mohamed Ahmed (p 143), Delchambre (p220). Et aussi pour un autre sujet Sezenec p92. Paris : Collection Succès, Gallimard, sans date, 250p. (27 1 2006) |
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Larronde, Olivier. Les Barricades mystérieuses. Paris : Gallimard NRF tirages restreints, 1948, 56p, 118x185. |
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LARS ULLERSTAM, Dr. Les Minorités érotiques. Jean-Jacques Pauvert. |
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LATOUCHE, Henri. de . Fragoletta, Naples et Paris en 1799. Paris : HL Delloye, 1840. Suite à une petite erreur, (j'avais mis De la TOUCHE) voici les précisions de Monique Nemer : "Réponse à
une question que vous posez dans la référence suivante: (dans le
catalogue non encore corrigé)« Touche |
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Latouche, Francis. Sonnets païens. 'Sonnet initial' de Paul Roba. Londres : Siegle, Hill and Co., 1909 ca. (s.d.). |
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LA TOUCHE-ESPE, Albert. L'Autre pêché. Ben, vous voyez, on ne trouve pas que des Roger Peyrefitte aux Emmaüs, (c'est fou d'ailleurs ce qu'il y a de bouquins PD chez ces curés-là). La preuve, cet adorable petit roman que j'ai eu la joie de couper moi-même. Une grande histoire d'amour entre Alain, riche avocat, et Roger, jeune ouvrier. C'est tout mimi avec leur drague sur la plate-forme des autobus et dans les promenoirs des théâtres! Mais deux femmes veulent leur mettre le grappin dessus. Quelques mièvreries, « Roger, Roger, il s'en redisait le nom. Il en sentait le délicieux frôlement, comme un baiser du soleil sur la fleur de son âme » (p.83), que justifie l'année d'édition. Des pages sur les Sables d'Olonne et Port-Louis (56). Paris : Société générale d'édition, 1934. Le Phare tournant. Dîtes-donc, la braderie St Martin de 2001 m’a fait découvrir un autre roman de cet auteur, sorti la même année ! Par contre rien de gay dans cette mièvrerie très tarte, même si l’homo érotisme de certains passages ne laisse pas de doute. Deux frères ado ont un copain très plaisant. L’un des frères a un fils, l’autre et le copain, 20 ans plus tard tombent amoureux de la même femme, qui finit par préférer le fils avant de s’exiler en Turquie. Beaucoup de pages dans l’Ouest, dont la plus intéressante, pendant des vacances à Paramé : « Le vieux marin lança quelques mots de compliment à l’adresse du jeune mousse improvisé. Il le félicita pour sa bonne tenue. –Vous devriez vous faire marin. On dirait que vous avez cela dans le sang ! Gérard était au comble de la joie. Il se rapprocha d’Hervé, et, d’un seul coup, comme un gosse, expansif, l’embrassa. Hervé, plus troublé par ce geste qu’il ne voulut le laisser paraître, s’en défendit mal, s’excusa auprès du vieillard. – Vous savez, il n’en est pas à une espièglerie près. Il ne se connaît plus quand il est content. –Laissez donc, repartit le vieux loup de mer. Même cela, c’est des choses de marin ! Les deux jeunes gens eurent en même temps l’idée, puisque la mer était devenue d’huile maintenant qu’on avançait à peine, de piquer une tête du navire et de se baigner. Ils atteignaient, d’ailleurs, presque au but, arrivaient dans les eaux de Fréhel, ayant laissé à leur gauche l’admirable fort de la Latte. La mer était tentante, l’eau si claire qu’on en apercevait le fond. Se plonger dans cette onde profonde, au large, quel délice ! Mais voilà, ils avaient pensé à tout, sauf à emporter leur caleçon de bain. –La belle affaire, s’exclama le vieux ! Nous ne sommes que des hommes à bord. Ici, vous êtes tranquilles, personne ne peut vous voir. Je vais plier les voiles et vous convoierai à la godille. Prestement, Gérard quitta le seul vêtement qui lui restait, le pantalon de coutil blanc sale. Il se révéla entièrement nu, magnifique de jeunesse et de splendeur, aux yeux surpris de son compagnon intimidé. –Eh quoi, lui dit-il, il est vrai que tu ne m’as jamais vu ainsi ! Je ne suis pas si mal bâti que cela. Et, quand même, comme il était un peu gêné, il lui arracha ses vêtements pour qu’Hervé parût de même. L’apercevant dévêtu, et le flattant de la main : -mais c’est que, toi aussi, tu n’es pas du tout mal fait. Tu es même très beau. » (p 82-83).Mais c’est vraiment le seul passage intéressant ! Paris, Société Générale d’Imprimerie et d’édition, 1934, 279p. |
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LA TOUR DU PIN, Patrice. Livres de cet auteur en vente sur notre site. | ||
LAUDET, Alexandre. Un Passé trop proche. Un livre à compte d'auteur et un long passage sur l'homosexualité. La Pensée universelle, 1977. |
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LAUFER, Danièle éd. Raymond Voinquel Photographies 1930-1988. Paris : Nathan Image, 1988. |
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LAUPTS, Docteur. Cité dans Inversion, le N° 3 du Ier fév 1925, la revue des année 30 pour L’Homosexualité et les types homosexuels. Sans plus de précision que son prix, 15f. Paris, Vignot frères, 1910. Tares et poisons, cité dans L'Homosexualité chez l'homme et chez la femme du Dr Caufeynon, Paris : Librairie Offenstadt, 1909. (12 05 2003) |
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LAURENCIN, Marie. Le Carnet des nuits. Genèvre : P. Cailler, 1956. |
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LAURENS, Abbé du. Histoire merveilleuse et édifiante de godmiché. Paris : Imprimerie de Fiévée, 1871. |
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LAURENT, Emile Dr. La Pédérastie en prison. Paris : Masson, 1896. La Poésie décadente devant la science psychiatrique. Paris : A. Maloine, 1897. Les Habitués des prisons de Paris. Lyon-Paris : Storck (et Masson), 1890. L'Amour morbide. Paris : Éditions scientifiques, 1891. Les Bisexués Gynécomastes et hermaphrodites. Paris : Georges Carré, 1894. |
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Laurent, Raymond. Yankel. Paris : Le Musée de poche, 1974.
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LAUTREAMONT, Isidore DUCASSE, (dit le Comte de) (1846-1870). Il n’hésitait pas à dire qu’il avait tout pour être homosexuel mais qu’il ne l’était pas. A lire les Chants de Maldoror. |
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Lauvergne, Hubert. Les Forçats, considérés sous le rapport physiologique, moral et intellectuel, observés au bagne de Toulon. Paris : Baillière, 1841.
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LAVAL, Jacques. Un Homme partagé. Autobiographie de ce frère dominicain homosexuel qui a fréquenté Mauriac et Green. Juliard, 1978. A écrit aussi sous le pseudonyme de Jean Lorbais. |
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LAVALLIERE, Eve. Une égérie de mes débuts pédé, cette courtisane début de siècle qui finit nonne. J'aime beaucoup le portrait qui me servit à mes premières revues, comme l'Ostéomatéopathe. Du moins je sais aimer, par Omer Englebert. Le vrai visage d'Eve Lavallière par Elie Maire. |
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LA VARENDE. Livres de cet auteur en vente sur notre site. | ||
LAWRENCE, David Herbert. (1885-1930). Le Paon blanc. (1911). Paris : Calman-Levy, 1983, 338p. Women in love. Kangourou (1923). Paris : Gallimard, 1996, 668p. |
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LAWRENCE D'ARABIE, (Thomas Edward LAWRENCE dit) (1888-1935). Biographie à vendre à la Bernique, pour celui qui s’était mal remis de son viol chez les Turcs. Les Sept piliers de la sagesse. (1926, 1935). Paris : Payot, 1989, 820p. Lawrence et les arabes par Robert Graves. |
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LAYGUES, Hélène. Sida témoignage sur la vie et la mort de Martin. "Pour la première fois, voici un témoignage sur le drame d'un homme qui a contacté le mal et qui n'y survivra pas. De Martin, son époux homosexuel, Hélène Laygues ne tait rien : ni ses moeurs, ni ses réseaux, ni ses amitiés. " (quatrième de couverture). Paris : Hachette, 1985, 293 pages. (18 05 2004) |
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LAZERME, Carlos de. La Veuve de minuit. Je ne connais pas qui est cet auteur de Perpignan, mais ce roman policier est bâti autour d'une héroïne lesbienne, saupoudrée de coco d'éther et -du reste-, et d'un chinois travesti, etc etc... C'est écrit d'ailleurs dans un style qui se veut provocant, surréaliste mais qui ne finit qu'à n' être qu'un lassant galimatias. Par contre j'ai trouvé très belle la couverture, de Carlo Farneti, pour sa partie saphique centrale, très 1920. Quelques insultes sorties de ce fatras : " Quant à toi, pédéraste et syphilitique, je te vomis dans un hoquet de dégoût, toi et ton bataillon de tantouses. Baladin baladeur ! Tu connais le chemin qui conduit à Sodome, chemineau sans patrie, amateur du menton de tes pédicons blonds ! Gros masque enfariné ! Métèque aux pieds d'argile ! Défroqué ! Que je t'y prenne encore à faire le zouave, trogne de calotin, pot de chambre édenté, maculé, éculé ! Vertébré inverti, croupionnant dans les appendices de la fellation, gangrène enguirlandée d'automatisme aspirateur ! " ( p132). et cette petite phrase : "- Mademoiselle, dit Sophie, quand on est comme vous intégrale et photogénique, on a droit à tous les succès. -Les saphirs de Sapho sont ma seule parure, répondit Berthe en rougissant" (p 164). Paris : Les éditions du monde moderne, 1926, 222p. ( 15 03 03) | ||
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