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Jacques Ars

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Ma dernière intervention sur cette page date du 1 Février 2007

LEAR, Amanda. Le Dali d'Amanda. Lausanne : Editions Pierre-Marcel, 1984,  293p, plus photos.

LEAUTAUD, Paul (1872-1956).

Journal littéraire : 1893-1906. Souvent cité dans les répertoires des personnalités gays pour les quelques lignes où il fait part de ses aventures avec de jeunes garçons. A la lecture, on se conforte de la nature hétérosexuelle de Léautaud, piètre éjaculateur précoce (p.142), parfois violemment attiré par deux jeunes garçons (p.145), par la féminité de l'adolescence : « dommage qu'il ne soit pas le jeune homme rêvé, seize ou dix-sept ans, un peu joli et féminin » (p.124). Une vision fin du dix-neuvième siècle de la sexualité et des rencontres de rue, faciles et rapides, sans préjugés : « Pour moi, je l'avoue, j'étais quelque peu en érection en parlant de ces choses tout en marchant dans les rues. J'étais à deux pas de lui proposer de remonter chez moi... Mais je l'ai regardé. Décidément, non. Il est un peu trop homme » (p.129). Mais dès qu'on lui promet le Goncourt, le journal s'embourgeoise dans la littérature des années 1905-06. Rémy de Gourmont, Rachilde remplacent hélas sa vie quotidienne et sexuelle. Référence : Mercure de France, 1954.

Par contre, ne vous laissez pas abuser par le titre de son premier roman Le Petit ami. Il s’agit de ses souvenirs d’enfance, quand sa mère l’a abandonné à son père et aux « cocottes » 1900, danseuses juponnées du french-cancan. Elles lui donnent l’image de l’amour maternel qui lui manque.  Et tous ceux qui ont des problèmes avec leur maman, les retrouvailles très incestueuses de Paul et de la sienne peuvent les aider à comprendre qu’un trop grand amour de sa mère ne conduit pas forcément à être pédé !!!

Livres de cet auteur en vente sur notre site.

LEAVITT, David. 

Le langage perdu des grues.  Superbe roman très fin des années 80 à New York. Philippe est homosexuel, et veut le dire à ses parents. Son père, Owen, est aussi homosexuel et aimerait le dire à sa femme. Les deux histoires se croisent, le coming out se passe plutôt mal. La réaction de la mère est particulièrement bien vue, elle refuse de savoir au non de son droit de ne pas se faire emmerder par des histoires qui ne la concernent pas -cette maladresse des gais de tout ramener à soi avec les femmes, que les femmes au grand dam de certains finissent parfois à appeler "notre misogynie viscérale" (l'adorable Bourriche avant qu'elle vende son Alambar en juin 2004 à Rennes)-. C'est vraiment passionnant et toujours d'actualité. Il y a aussi son amant Eliot, adopté par un couple d'homo dans les années 50.  Cette maladresse de la première libération, toujours aussi vraie, non ?  : "A L'université, il s'était manifesté tard, mais avec éclat. Il défendait sa différence avec ferveur, et se sentait coupable pour les années où il était resté cloîtré, comme s'il avait été d'une certaine façon personnellement responsable de l'oppression d'un nombre incalculable d'homosexuels, hommes et femmes. Afin de compenser sa monstrueuse lâcheté, il abordait tous ceux qu'il connaissait, parfois même de quasi-inconnus qu'il croisait dans les allées du campus, et il disait : "Salut -tu sais, je suis gay !", à quoi son interlocuteur ébahi, en général une étudiante plutôt sérieuse qui s'efforçait encore de retrouver son nom répondait en balbutiant quelque chose du genre : "Ah !... j'en suis ravi pour toi", souriait, puis s'en allait. " (p 46). La mère quand son père se déclare : "Et ce fut fini. Il se rassit. Elle traversa le séjour, alla à la fenêtre et contempla les voitures qui passaient, les étoiles. "Alors, fit-il, qu'est-ce que tu as deviné ?" Elle ferma les yeux, laissa le silence s'installer aussi longtemps qu'elle put le supporter, puis répondit : "Tout""(p318). "Excuse-moi. Je pensais simplement que pour une fois je devais être sincère. Il s'agit de vingt-sept ans de secrets, Rose. Des choses que j'ai refoulées toute ma vie. -Ce n'ai pas parce que tu as envie de les dire que j'ai envie de les entendre" La voix de Rose était maintenant grêle et calme. Owen la regarda. Elle était devant la fenêtre, lui tournait le dos, et le Kleenex n'était plus que des lambeaux dans son poing." (p 333). Il marqua une pause, choisit ses mots avec soin. "Je veux rester avec toi, Rose, rester ton mari. Voilà, c'est tout. -Et tu vas continuer tes...tes exploits ?" Il hésita. "Je ne sais pas. -Et qu'est-ce que tu crois que je ressens ? demanda-t-elle en se tournant vers lui. "Pense à moi, pour une fois. Un mariage qui n'est qu'une comédie, un mensonge. Mon mari et mon fils, tous les deux, tous les deux !... Mon Dieu, ma vie ressemble à la chute d'une blague stupide." (p 335). Bien sur, cette mère n'est pas le personnage principal, mais je l'ai trouvée assez originale dans la littérature gais - et certainement plus fréquente dans la vie- pour lui donner une place de choix. . Denoël, 1988, 349p. ( 2 Juillet 2004).

Quelques pas de danse en famille. Des petites histoires très « familles américaines » ( la vie, la mort, le cancer, l’homosexualité) où l’on se perd parfois en cherchant, sans doute à tort, à faire un lien de génération. Très bien écrites et très bien traduites, par Jean Yves Pouilloux. « Neil, debout dans la cuisine, tournant le dos à ses parents, se décida à dire, avec une facilité inattendue : « Je suis homosexuel. » Les mots paraissaient insuffisants, réducteurs. Pendant des années, il avait cru que sa sexualité était détachable de son moi essentiel, et maintenant il s’apercevait qu’elle faisait partie de lui-même. Il eut la sensation brusque, désespérante, que, même si les mots avaient été faciles à dire, le fait de les avoir prononcés en public les dévaluait sans recours. Alors seulement, pour la première fois,  il les accepta pour véridiques, et se mit à trembler, à pleurer de regret en pensant à ce qu’il ne serait pas pour sa mère, à la déception qu’il causerait. » (p 16). « Elle n’a pas l’habitude de boire, et quand elle le fait, il y a une raison. Dans ces rares cas, comme aujourd’hui, l’alcool a sur elle un effet énorme, et elle est prête à le recommander comme une drogue miracle. Elle est prête à faire des spots publicitaires pour vanter son efficacité. » (p158). « « Quand tous les hommes que vous aimez ne peuvent que s’aimer entre eux », répétait ensuite Célia à qui voulait l’entendre, « vous n’y pouvez rien, mais vous commencez à vous demander s’il y a quelque chose qui ne va pas dans le fait d’être une femme. Même si ça va contre tous vos principes, vous n’y pouvez rien, vous vous posez la question. » » (p 207)

Edition Denoël (décidément les élections municipales de 2000 me travaillent, j’allais mettre Delanoé), 1999.

L'Art de la dissertation. Trois excellentes petites nouvelles. Un prof à Los Angeles en 1994 fait les devoirs des élèves moyennant le droit de leur faire une fellation. On voyage dans la littérature, Forster, James, l'Italie ou Jack L'éventreur... Le seul qui se fait prendre dans les deux sens du terme est le pédé mormon... Qui ne regrettera rien. Des vacances en Italie racontées par une Femme qui vient chez de vieux amis avec un pédé qui sait se rendre insupportable jusqu'à voler l'amant de son hôte féminine.. Egoïsme et gros pieds dans le plat de certains PD que l'on connaît que trop..." Y a que la bite qui t'intéresse, hein? Tu vendrais ta soeur à une bande de violeurs pour pouvoir leur sucer la bite" (p 145).  L'écrivain (l'auteur ?) en break sur la côte Ouest, distribue en voiture les plateaux repas à des malades du sida, en écoutant sa radio... Jusqu'à tomber sous le charme de l'un d'eux... Sensible et fin." Il se montrait stoïque face à l'adversité, ce n'était pas parce qu'il possédait la patience d'un saint, mais parce que son enfance lui avait appris qu'il était vain de se plaindre." (p 197). Sur l'amour des poils p 202, et "Moustache en guidon de vélo, chemises de flanelle. J'avais toujours eu un faible pour ce genre là. "(p 209). Paris :J'ai lu, 2002, 219p. (12 04 03).

livres de l'auteur en vente sur ce site.

LEBACQ, Georges. Nuits subversives. Bruxelles : Janssens.

LE BITOUX, Jean. Photo prise aux Mercredi de l’information, TFI, Nov 1983. Ainsi que l’auteur, avec P. Cabasset, un peu « piégés » par cette émission. Il a participé à de nombreuses revues, Gai-Pied, H etc, etc…

Il mène actuellement un combat pour la création d'un centre d'archives LGBT sur Paris, et le débat est chaud entre lui et Marie-Hélène Bourcier. Il est vrai que son manque de communication est un peu gênant, -je ne savais même pas pour ma part que j'étais nommé délégué régional !. Cela ne doit pas plaire à tout le monde et je vois en ce mois de Février 2003 que beaucoup de gens tombent sur mon site en tapant dans leurs moteurs de recherche : "Jean le Bitoux, pédophile" ou "J LB gaie-france", (un revue pédos et d'extrême droite des années 90), alors que Jean est à 1000 lieues de  ce genre de comportement... Vouloir nuire par cette recherche est quand même bien lâche. (7 02 03). Mon grand soutien Jean.

Au fait j'ai lu son bouquin mais je ne l'ai pas encore résumé.

voir une photo de Jean

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LE BLANC, Jean Guy. La Différence dans la différence : essai sur l'univers des amours masculines.

Canada, Stanké, 1992.

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LEBLEU, Olivier. L’Etranger de la famille. Roman sur le Outing. Montblanc : H & O, 2001, 126p. Passer la nuit. Montblanc : H & O, 2003, 122p. (31 08 2003)

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LE BORDELAIS. Mère et fils. Paris : Montagny et Beaudouin, 1893.               

LEBRUN, F. - HEDRENNE, M.-E.. Guillaume est un garçon sensible. H&O. www.ho-editions.com

LECA, Victor. Dames d’amour, charmes et plaisirs de Paris. 1905.

Lecomte, Georges. Les Cartons verts. Paris : Charpentier, 1901.

LEDDICK, David.  The Male nude.  La photographie masculine des origines à nos jours. Taschen, 1998.          

LEDUC, Violette (1907- 28/05/1972). Contemporaine et parfois comparée à Jean Genet, dont elle vola le premier éditeur, de sa vie dramatique elle a tiré les thèmes de ses principaux ouvrages. Elle introduisit dans la littérature la violence de la sexualité féminine, et fit de l’homme un objet sexuel, comme personne ne l’avait fait avant. Son succès est le fruit de son amitié avec Simone de Beauvoir, qui sans l’aimer physiquement, l’a toujours soutenue financièrement et moralement. « SDB est tour à tour son mentor, sa muse inspiratrice, sa destinataire, sa lectrice privilégiée et son agent littéraire, son censeur et sa bienfaitrice. » (p 232 de l’Autobiographie de C. Jansiti, voir pour l’aide de SDB, p 223). Les jeux sincères de son autobiographie vont du lesbianisme à son amour immodéré de Maurice Sachs ! Elle n’aimait pas le style de SDB, mais admirait Jouhandeau.

L’Asphyxie. Gallimard, collection blanche, 1946, 192p, 118x185. Pilonnée et rééditée après le succès de La Bâtarde. L’Affamée. Sa passion pour SDB. Edition de luxe, tirée à 143 ex, J. J. Pauvert, Palimurge éditeur, 1948. Gallimard, édition courante, 1948, 200p, 118x185. Pilonnée et rééditée après le succès de La Bâtarde. Ravages. L’Héroïne est Thérèse, son premier prénom à l’état civil. L’ouvrage décrit sa passion pour Isabelle – une amie de collège- et Denise Hertgès, -ici Cécile-, et son premier mariage avec Jacques Mercier, -ici Marc-, qui finit par un avortement. Elle signera d’ailleurs le Manifeste des 431, contre la répression de l’avortement.  Gallimard, 1955, 320p, 118x185. Thérèse et Isabelle. C’est la partie très chaude de Ravage, refusée par Gallimard. Edition de luxe, faite par Jacques Guérin,  hors commerce, 28 ex, 1955. Edition courante, Gallimard, 1966, 116p, 105x195. Tirés à 90 000ex, un film en fut tiré en 67 par Radley Metzger, et qui sorti en 69 sans être très intéressant. Vieille fille et le Mort. Suivi de Les Boutons dorés. Gallimard, 1958, 280p, 118x185. Trésors à prendre. Gallimard, 1960, 304p, 140x205. La Bâtarde. Gallimard, 1964, 464p, 140x205. Son grand succès, tiré vite à 170 000ex, best seller aux Pays-Bas, USA, Italie, Japon, etc… Traduit en Argentine, Yougoslavie, Finlande, Danemark, etc… La Femme au petit renard. Gallimard, 1965, 124p, 118x185. La Folie en tête. Elle y raconte aussi sa drague de deux rennais, et sa vie à Faucon. Gallimard, 1970, 416p, 140x205, 33 000ex.Idem, coll soleil, 416p, 140x205, rel toile. Le Taxi. Un des rares ouvrages qu’elle n’a pas soumise à SDB. Gallimard, hors série, 1971, 104p, 105x195. La Chasse à l’amour. Gallimard, 1973, 416p, 140x205. Idem coll soleil, 416p, 140x205.

/ René de Ceccaty : Violette Leduc, éloge de la bâtarde. Stock, 1994.

/ Carlo Jansiti : Violette Leduc, biographie. Très agréable ouvrage, indispensable d’autant que les œuvres de VLD sont souvent auto-biographiques. Je n’ai pas pu m’empêcher en lisant sa vie, folle, hystériques et si touchante de penser à  La Comtesse, ce copain d’adolescence  qui traîne encore dans Rennes ses possibilités inexploitées d’écriture, entre deux suicides, deux brillances et deux malhonnêtetés. Peut-être s’il avait trouvé une Simone de Beauvoir capable de croire en lui aussi longtemps qu’elle l’a fait pour VDL, et de le subventionner aussi longtemps, aurions-nous eu un monument littéraire aussi puissant. Ainsi va la vie dans les contraintes de la misère qui pesèrent tant sur « La Bâtarde ». Lesbiennes, laide, -la femme laide dans la correspondance de SDB-, amoureuse folle d’homosexuels,  dont le plus connu fut Maurice Sachs, ou d’un puissant maçon, trafiquante au marché noir : « Elle est la somme de toutes les marginalités dérangeantes. » (p 12). Se croyant persécutée jusqu’à la folie, (p 298), elle se croit « un désert qui monologue » (p347), elle connut enfin dans les dernières années de sa vie un immense succès. « Il serait temps qu’un livre se vende parce que je voudrais avoir une petite maison avec un évier comme tout le monde ainsi je ne jetterais pas dehors des seaux d’eau sale. Je voudrais un lavabo pour ma toilette, un w.c. qui me permettrait de ne plus jeter les excréments chaque matin, à deux pas de la maison. » (p 361). L’ouvrage fait la part belle aux inédits des manuscrits de Violette, soient ceux que SDB avait coupés, soient ceux qui avaient été refusés par la censure timorée des éditeurs de l’époque. Comme ce passage p 90, sur son premier homme qu’elle préfère ne connaître que par sodomie. Ses aveux de vols aussi. (p 79). Son exil de Paris pendant guerre avec  Sachs à Anceins. Son amitié littéraire avec Nathalie Sarraute, p 161. Avec Jean Genet, p 181, ils ont tous les deux des noms de fleurs ! (p 184). Notons aussi l’interview qu’elle fit de Brigitte Bardot, dans la revue Adam de Juin 67. (p 409). Elle finit sa vie dans une maison de Faucon, et Françoise d’Eaubonne, qui a aidé à cet ouvrage, y passa ses vacances en 70 (p 437). Paris, Grasset, 1999, 488p.

/ Pièr Girard. Œdipe masqué, une lecture psychanalytique de l’Affamé de Violette Leduc. Editions des femmes, 1986.

/ Susan Marson. Le Temps de l’Autobiographie, Violette Leduc ou la mort avant la lettre. Presses universitaires de Vincennes, 1998.

Voir aussi la revue Masque, le N° 11.

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LE FANU, John Sheridan. Cité comme auteur de livre sur les vampires  dans le livre de Anne et Marie Rambach, La Culture gaie et Lesbienne. (24 10 2004)."texte explicitement lesbien". (1872) (p 371)

LEFORT, Gérard. Vomi soit qui malle y pense.   Dans la série « Le Poulpe », notre cher Gérard nous a fait une histoire bretonne où son style de critique à Libération manque un tout petit peu de liant sur cette distance. Mais puisqu'on s'y traite de « Bernique Hurlante », la lecture en est très agréable. Edition La Baleine, 1997.

 

Livres de Gérard en vente ici

LE GARREC, Evelyne. Des Femmes qui s’aiment. Paris : Seuil, 1984, 279p.

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LEGLUDIC, Henri, Dr. Attentats aux mœurs. Paris : Masson, 1896. Arthur X Mémoires d'un travesti, prostitué, homosexuel. Paris : L'Harmattan, 2000. Notes et observations de médecine légale Attentats aux mœurs.  2 vols. Paris : Masson, 1896.

LE GRAIN, M. Des Anomalies de l’instinct sexuel. Paris : Carré, 1896

LE GUILLOU, Philippe. Voir dans les G à Guillou.

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LEHMANN, Rosamond. Poussière. Traduit de l’anglais par J. Talva. Paris : Plon, 1929. (Londres 1927) / feux croisé, Plon, 1941, 385p. Paris : 10/18, 1984 et 1997, 379p. L’Invitation à la valse. Feux croisés, Plon, 1941, 234p.10/18. Intempéries. 10/18. Le Jour enseveli. 10/18.

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Leiris, Michel. Roussel & Co. Paris: Fata Morgana-Fayard, 1998.

LEJEUNE, Nicolas. Le Regarde-Belles. Paris : Le Rayon / Balland,2000,118p.

Lekeux, P. Martial. L'Ami. Paris : Éditions Saint-Michel, 1929.

LELAIT, David. Gay Culture. Anne Carrière,  1999.   Eva Peron. Les Impostures de la célébrité.

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LE LURON, Thierry (1952-1986). Un fol  enterrée à Plougrescant, une folle (Chazot) enterrée à Locmiquélic, la Bretagne est en équilibre ! Et toujours dans notre série les folles à quelques euros chez Emmaüs et en solde dans les recoins de ce site.

LEMERCIER d’ERM, Camille. La Muse aux violettes. Paris : Sansot, 1910.

LEMOINE Christine, Ingrid RENARD. Sous la direction de Attirances, Lesbiennes Fems, Lesbiennes butchs. Paris : Editions Gaies et lesbiennes, 2001, 413p.

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LEMONNIER, Camille. L’Homme en amour / présentation de Sylvie Thorel-Cailleteau. Cette bibliothèque fait la part belle aux années 30, mais j’ai aussi beaucoup d’admiration pour ceux que l’on appelle les « fin de siècle ». A l’aube des années 1900, Lorrain, Rachilde, Huysman, Péladan, Montesquiou mirent à mal la morale bourgeoise et réintroduisirent dans le roman l’homosexualité, quasiment absente depuis Balzac. Les belges furent des précurseurs de ce mouvement, avec Eekhoud. Bien qu’hétérosexuel, je ne résiste pas au plaisir de mettre ici ce roman publié une première fois en 1881 et qui valut à l’auteur un retentissant procès. C’est délicieusement « décadent », érudit (se munir d’un dico) : « l’inconnu de leur personne sous le toupet en flamme de punch et le bariolage de leurs souquenilles » (p.239). Le héros, hétérosexuel et érotomane « atavique », regrette que le sexe ne soit pas plus simple et naturellement enseigné : « Cependant si [...] de prudents éducateurs m’avaient enseigné que mes organes secrets, symboles d’éternité, possédaient une beauté égale à celle des mains qui sèment et labourent, [...] je n’aurais pas été le jeune homme égaré et malheureux qui, dans la douleur, ne cessait pas d’être harcelé des plus troubles désirs » (p.103). « Moi, le vierge altéré de soifs salées, consumé comme un ridicule hercule par la robe ardente de ma chasteté » (p.91). Mais on n’échappe pas à ses besoins dans un monde où baiser trop est toujours considéré comme mortel... « Ainsi des poussées extérieures s’étaient substituées à ma volontaire orientation [...]. Maintenant la bête, née en moi de la honte de la chose infâme, circulait dans mon sang comme le feu et le phosphore » (p137). Mais tout reste hétéro! Référence de lecture : Séguier, 1993 (Bibliothèque décadente).

Par contre, Un mâle, histoire d’amour entre une fermière aisée et un braconnier n’est d’une facture réaliste un peu chiant chiante. Référence lecture : Mercure de France, 1898.

Le Vent dans les moulins.

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LEMPICKA-FOXHALL, Kizette de. Tamara de Lempicka. Paris : Belfond, 1987.                     

LENZ, Dr Ludwig L. Souvenirs d'un sexologue. Corréa 1953.

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Le Nismois, J.. L'Hermaphrodite. 2 volumes. Paris-Bruxelles : s.n., 1902.

LEONARD, Jean. Le Lever de rideau ou l’Initiation au bonheur sexuel. Paris : Jean Fort éditeur, 1933. 219p.

LEONARD, DE VINCI (1452-1519). Un Souvenir d’enfance de Léonard de Vinci / texte de Freud, où d’après Denis l’homosexualité est vraiment abordée. Gallimard, 1977 (Idée).

LEONETTI, Paul François. « Je suis un homo…comme ils disent » /  préface d’André Baudry. Nice : Edition Alain Lefeuvre, 1978. voir la couverture

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Leperlier, François. Claude Cahun l'écart et la métamorphose. Paris : Jean Michel Place, 1992.

Leros, A. A. L'Homme hermaphrodite, ou la Création de la femme, nouvelle japonaise. Paris : A. Rigaud, 1860.

LEROUGE, Gustave. Verlainiens et décadents. Une ambiance fin de siècle, des pages de souvenirs sur Verlaine. Bof, bof... Pas à la hauteur de l’auteur. Ed Séheur, 1928.

LEROUX, Gaston. Palas et Chéri-bibi.   Evidemment, certains diront que ça n'a pas sa place ici, mais ceux qui verront la couverture sourirons, ne dirait-on pas mon mari ?... Bien que ces amitiés viriles et balzaciennes entre l'aristo et le voyou soient pleines de sous-entendus. Paris : Sagédi, 1954.

 

 

 

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LEROY, Gilles. L'Amant russe. L'amour de deux adolescent à Moscou. Paris : Mercure de France, 2002, 146p.

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Leroy-Forgeot, Flora. Histoire juridique de l'homosexualité en Europe. Paris : PUF, 1997. Les Enfants du Pacs, réalités de l'homoparentalité. Livres de cet auteur en vente sur notre site.

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LE SABLIER, Jean. Les Trois visages. Paris : Denoël, 1939.

LESAGE de la HAYE, Jacques. La Guillotine du sexe. La sexualité dans l'univers carcéral par  un tolar de bonne famille (ayant vécu à Rennes pendant guerre, p 11) enfermé à Caen (dans les années 66 à 71 pour cette enquête) où il passe le Bac et des licences de philosophie avant de devenir professeur à Vincennes. Après un descriptif de sa vie (20 ans de condamnation après un vol dans un train qui a mal tourné) il fait le portrait d'un homo culturiste, d'une troupe d'homo très libérés qui règne en maître sur une partie de la prison, d'un employé au jardin qui prostitue la truie de l'établissement, d'un petit loubard qui devient une petite chienne et d'un autre qui pend goût au travestissement, (l'organisation d'un repas de Noël travelo à la barbe des gardes est assez amusante, p 184 et suivantes), le tout dans la misère sexuelle de la prison. En dehors de la recette du curacao-prison (faire macérer dans du cidre ou de la bière re-sucrée des écorces d'orange en dégonflant de temps en temps la gourde où cela fermente jusqu'à stabilisation), on apprend aussi qu'un enculé s'appelle un "schbems" (p 109, et sur le statut de l'homo en prison, p 79),  que faire la soupe aux choux c'est être actif et passif (p 174), et faire le guet s'appelle faire le "pet". Paris : Robert Laffont, 1978, 239p. (23 09 2003)

Drogues informations. E.L.P., 1974. Dossier éducation sexuelle. Le Centurion, 1975.

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LESBIAN AND GAY PRIDE FILMS. Dix histoires d'amour au temps du sida.  Les scénarii de 10 courts-métrages sur l'homosexualité au temps du sida. Arte-édition/Mille et une nuits, 1996.

LESSELIER, Claudie. Aspects de l’expérience lesbienne en France, 1930-1968.  Mémoire de DEA de sociologie, Paris VIII, sous la direction de R. Castel, novembre 1987, 148p.

LESSING, Doris. Livres de cet auteur en vente sur notre site.

LESTRADE, Didier. ( 22-2-58 - ) Act Up, une histoire. Evacuons tout de suite les petits énervements que m’a causés la lecture  de ses mémoires du premier président d’Act up : il y a un côté parisianiste où tout ce qui est beau est intelligent et tout ce qui est gros est con, (p. 406) et tout ce qui est à Paris est important, le reste de l’Hexagone n’étant que des « trous perdus » (p293) mais bon ! Et puis il y a une volonté manifeste de ne mettre que Gay Pride, sauf pour l’Euro pride qui commence sérieux à faire démodé. Surtout quand on connaît les rapports difficiles de la LGP et d’Act Up ! (Il fait pourtant l’apologie du défilé comme moment fort d’Act Up, créé pour la LGP de 89, et reconnaît avoir tort, p234). A part ça,  tout est très intéressant pour suivre l’histoire d’un mouvement qui a tant influencé l’activisme associatif français, bien au-delà des cadres de la lutte anti-sida, lutte qui reste son but unique (il a été le président d’Act-Up de 89 à 92, p 16). J’ai été d’autant plus intéressé que j’avais connu Didier Lestrade quand il faisait Magazine, une revue luxueuse des années 80. Avec dedans des disques souples, dont celui de Lala (son frère en fait, p179) dont je suis resté fan : « Lavomatic, c’est fantastic, Lavomatic, j’suis fanatic ! ». Et puis des copains qui étaient très liés à Rennes comme Mistigri et Pierre Fablet. Alors savoir ce que sont devenus les contemporains de sa jeunesse est toujours émouvant. Sa critique est sévère du retard pris par la prévention du Sida en France, lui qui situe sa séroconversion en 1986 (p.30). Une petite phrase que j’adore : « Act up est arrivé au moment où la coupe de la négation de l’homosexualité était pleine. Du coup, j’ai décidé très tôt que pour être président d’Act Up, il était impératif de ne pas lire Foucault. Non que j’aie ressenti un complexe d’infériorité culturel, mais la pensée de Foucault avait tant marqué les premières associations de lutte contre le sida qu’il fallait que je m’en préserve. C’était une façon de faire table rase, de débarrasser le sida de tout ce fatras philosophique et grand bourgeois, pour faire du neuf. » (p 49). On retrouve, pour nous Bretons, Loïc Prigent (p 82). Et les bagarres associatives sur le sida sont à ne pas oublier : p 152 et 153 par exemple !  ou p.365 sur l’histoire du Sidaction du 6 juin 1996. Je le suis tout à fait dans son questionnement sur les back-romms, et le peu d’action qu’a eu Act-up contre les homosexuels qui ont refusé la prévention. «  Il était irréel de penser que les gays, parce qu’ils étaient mortellement touchés par la maladie, devaient être épargnés de la colère d’Act up. Et c’est d’ailleurs quelque chose qui me touche encore aujourd’hui : que des gays nous critiquent, je veux bien le comprendre parce qu’ils ont la possibilité d’aider d’autres associations. Mais que les gays n’aient jamais rien fait contre le sida, que ce soit manifester ou envoyer un chèque, c’est quelque chose que je trouve répugnant. » (p260). « Comme je l’ai déjà dit, je suis un despote de la prévention, je n’admets aucune erreur. Pour moi, le safe sex était devenu une éthique de responsabilité, une façon de participer à un effort de guerre. Les séropositifs oublient qu’ils représentent, selon les mots du romancier Andrew Holleran, des grenades sexuelles (…) On ne s’amuse pas avec un virus (…) je considère que quelques établissements gays (appelons les simplement des bordels) se font beaucoup d’argent sur le dos des gays et qu’ils sont directement responsables de la contamination de milliers de personnes. » (p338-339). Bravo, et moi je pense même que le pouvoir est complice en tolérant la mise en danger mortel des homosexuels, - se serait faut pour toute autre forme de mise en danger- ! . « Certains disent que je suis homophobe parce que je m’en prends directement aux pédés, mais peut-on trouver un geste aussi homophobe que contaminer un autre pédé tout en prenant son pied ? » (p. 416). Bravo aussi pour « Il n’y a rien de pire que des pédés de droite » (p. 419). Et puis il y a aussi beaucoup d’émotions et d’amour, Jim : « J’avais honte de moi. Deux années d’activisme ne m’avaient aucunement préparé à une telle épreuve : attendre trente ans pour rencontrer l’homme de ma vie et le voir partir sans faire ce qu’il fallait faire. » La fin, quand il rappelle exactement ce qu’est le sida, mériterait d’être éditée comme brochure de prévention, et je ne sais pas qui en aura le courage ! (p 423 et suivantes, à ne louper sous aucun prétexte !). Paris : Denoël, 2000, 446p.

Kinsey 6 ; journal des années 1980. Du temps ou les pédales socialistes parlaient encore aux pédales d'extrême gauche, -c'était avant le premier tour des présidentielles 2002 et j'écris ce commentaire au matin du second tour-, j'avais été surpris que Didier, le correspondant breton de Têtu apprécie ce livre : non pas que je le trouve nul, bien au contraire, mais le côté très pointu de la période choisie aurait pu laisser ce jeunot de dix ans mon cadet, indifférent. Ce sont les années Gay Tea Dance du Palace, les années Jimmy Sumerville, les années  Gaie-Press (p 32) et Magazine et le début du look petit mec un peu skin, (p184), Haute Tension et BH, les années Letraset ! (p 81). Toute ma jeunesse quoi !, moi qui suis le puîné de Lestrade d'un an. D'autant que que nos univers ont été complètement semblables, lui à Paris, moi à Rennes, avec la presse -lui Magazine, moi Migrennes-, le choix graphique d'une mise en avant de joli gueule "garçon", la musique, - lui Jymmy Summerville et moi les premières couvertures de Daho et Niagara-, la radio, -lui FG et moi Radio Savanne- et les amis communs de l'époque qu'il évoque, Mistigri et sa petite maison du bel Air où j'ai dormi quelque fois, Pierre Fablet ( p 153), le créateur de la première affiche des Trans, jusqu'à Joseph Marie Hulewictz. Ah les années de jeunesse avec les même galères de tunes, pour payer sur nos modestes payes nos travaux d'imprimerie -moi j'étais pion-, les galères d'imprimeurs,  - c'était les contrastes des noirs que l'Imprimerie des Lices me ratait souvent-, les galères des Week-end à Londres où à Amsterdam sans un sou en poche, au quel je rajoutais pour ma part ceux à Paris. Bon, lui avait la chance d'y être, très beau à l'époque, très star aussi, mais ce journal n'en est que plus touchant. La plus grande différence que j'ai trouvé avec ma vie, c'est tout l'amour dont il est resté entouré, ces amis, ces amants et surtout ses parents, ses frères gays, dont le célèbre à l'époque Lala -pourra-t-on mettre un jour ces chansons en ligne ?-. Je n'ai jamais su ce qu'étais que l'amour familial, et bien qu'entouré de mari, j'étais à cette époque et sans doute encore dans une phase hystèrico-paranoïaque qui devait me rendre bien insupportable.

Mais il ne se passe rien pour lui le 4 avril 84, ce jour où je me suis passé la corde autour du cou en reprenant la gérance du bar La Trinquette et m'enterrant ainsi dans la limonaderie. Paris offrira toujours  à ses amants la chance de réussir dans des milieux friqués, et la province la merde des galères de la petitesse. Bof, je n'ai pas de regret, parisien, je serais sans doute déjà mort. Mais si je me souviens bien nous ne nous sommes peu croisés :  j'étais qq fois avec ses deux ennemis (je l'apprends dans ce journal), Audrey Coz et Pierre François, qui médecin, me fournissait les anti-biotiques nécessaires à toutes les chaudes pisses que j'attrapais dans les premières black-rooms parisiennes chaque fois que je sortais ma queue. Les protections que j'ai vite prises contre cette forte sensibilité aux gonocoques me sauva sans doute du sida. Il ne se passe rien non plus le 1er mai 1981, ce qui de mon point de vue est plus surprenant, surtout qu'il note la libération de la parole homosexuelle p 75....

Bref petit retour pour ceux qui ont connu aussi le squat de la rue Quincampoix, (p 36), Le Rocher de Cancale, (p174), le Manhattan (p 210-211). Et puis le début des gym-queen et des Kiki, p 325.

Ceux qui doutent que les français ont pris très tard conscience du sida, pour ma part aussi dans les années 84, -quand on a vu les premiers malades-, notons que la première fois qu'il cite le mot, c'est le 29 sept 1983, p 254, puis à la télé, puis sur son mur d'immeuble, le 3 fév 84, la coke et le sida, p 288, p 296, le premier save-sexe, p 298, le 17 Août 1985, le premier dépistage, p 298, le 20 Août 85.

Et je note qu'il est toujours lui-même quand chaque fois qu'il parle des LGP, il dit qu'il y a moins de monde que l'année d'avant ou que d'habitude (p 295), là dessus depuis que j'en fais, j'ai toujours entendu la même chose. Je me demande comment se fait -il qu'il reste encore qq gays et lesbiennes à défiler !

Le dernier chapître est une prise de position assez violente -mais traditionnelle chez lui- contre Guillaume Dustan au quel il s'assimile hélas trop bien : "Tout le monde le dit : Dustan et moi, on a beaucoup de points communs. on trouve que les beaux mecs sont des stars, que les vrais leaders sont les acteurs pornos, que la drogue c'est fondamental, on croit que le clonage et les stéroïdes c'est le futur et que les jeunes sont mal traités, on ressent une haine des bourgeois (alors que lui c'en est un vrai), on a un certain sens de la poésie, on est des leaders gays et, franchement, il n'y en a pas beaucoup qui nous dépassent". (p 345) -la suite tempère ces qq lignes. Mais ce matin du second tour 2002, je me dis que vraiment, Paris, ça monte aussi à la tête de certains.... Paris : Denoël, 2002, 357p dont un précieux index.

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Le-Tan, Pierre. Album. Paris : 1990. Carnet des années pop. Paris : 1997. Carnet tangérois. Paris : 1996. Epaves et débris sur la plage. Paris : 1993. Objets trouvés. Paris : 1998. Rencontres d'une vie 1945-1984. Paris : Aubier, 1986.

LETANOUX, Nolwenn. Le Mouvement homosexuel rennais et le mouvement national, des années 1970 à nos jours. Tome I ert tome II, (documents et interviews). Maîtrise d'Histoire FI, année 2000-2001, UFR Sciences sociales, département histoire, sous la direction de Jacqueline Sainclivier. Bibliothèque du CRHISCO.

LE TOUZE, Guillaume. Plusieurs ouvrages en vente à la bernique. Au fait les dédicaces sont tirées de livres trouvés, comme celle-ci, adressée à Jacques Brenner, adorable auteur rouennais ! Bon des fois il y a des auteurs qui m'envoient aussi leurs livres dédicacés. Tiens, il faut que je rappelle Pétrone.

 

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LEVER, Maurice. Les Bûchers de Sodome. Publié une première fois en 1985, cet ouvrage qui reprend toute la période « catholique » de la répression anti-homosexuelle est d'une facture et d'une écriture très agréables. L'équation sodomie = hérésie qui a envoyé tant de nos ancêtres au bûcher ou à Bicêtre, y est habilement démontrée. Les scènes pétillantes dans le Paris gay du XVIIe et du XVIIIe. Mais pas un mot de Villon ni à la fin de Cambacérès. 10/18, 1996. Le sceptre et la marotte.

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LEVIANT, Michel et NOIRET, Frédérique. Amie. Paris : Fixot, 1994. (22 10 2004)

Livres en vente ?

Lévis Mano, Guy. Il n'y a pas plus solitaire que la nuit. Paris : GLM, 1957. Les Ephèbes, poèmes; illustré de 10 compositions de Lucien Lovel. Paris : La Revue sans titre, 1924.

Lévy-Valensi, Eliane Amado. Aux Racines de l'énigme homosexuel. Paris : Éditions universitaires, 1973. 

Lewandoski, Dr Herbert. Les "Enfers" : Domaine allemand. Paris : Jean-Jacques Pauvert, 1963.

LHOSTIS, Christian. L'Absent des nouveaux jours. Montblanc, H&O, 2001, 191p. www.ho-editions.com

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LIBRIS, Jean. Le Mythe de l’androgyne. Edition l’île verte, Berg international, 1980.

LIEBEL, Frieda. La Saphiste impudique. Paris : Les Editions modernes, (1920 ?), avec 8 photos.

Liedekerke, Arnould de. La Belle époque de l'opium. Paris : Éditions de la différence, 1984.

LIGER-BELAIR, Jean-Bernard. L'Ombre nécessaire. Editions du Félin, 1990.

Le Rôti. Paris : Le Rayon / Balland. Baisse tendancielle du taux de plaisir, mon voyage en Terre sainte. Pauvert, 2002, 189p.

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LIGNE, Charles-Joseph, prince de. Sens devant derrière. s.l. (Sur l'imprimé de Beloeil). s.n. (Poulet-Malassis), 1867.

               

LIME, Maurice. Le Caïd du bord. Paris : Julliard, 1952.

LIMONOV, Edward. Le Poète russe préfère les grands nègres.  Le milieu des émigrés russes à New-York en 1975. Lourd d’humour, de nostalgie, de fatalisme et d’alcool. « Nous avons foncé comme des cons pour venir ici, et quand nous avons compris quel genre de vie on nous proposait, nombreux sont ceux qui auraient volontiers foncé en sens inverse s’ils avaient pu » (p.195). Alcool et alcool, le grand poète déraciné « n’avait rien à choisir. Il se retrouvait automatiquement du côté de ceux qui protestent, qui s’insurgent, du côté des partisans, des rouges, des homosexuels, des arabes et des communistes, des noirs et des portoricains » (p.122). Alcool et alcool, avec cet atavisme de la fatalité slave. « Toutes mes chemises sont en dentelles, j’ai une veste en velours mauve, un très beau costume blanc qui fait mon orgueil, toutes mes chaussures sont à talons, j’en ai une paire en rose [...]. Je tiens à ce que même mes chaussures soient une fête » (p96). Alcool et alcool, mais malgré le titre, très peu de beaux noirs dans ses bouteilles. Référence de lecture : Ramsay/J.-J. Pauvert, 1980.

Histoire de son serviteur. Notre poète russe a plu à un milliardaire qui l’engage à garder sa villa de New-York, villa qui est le véritable héros de ce roman. Vie oisive  à côté des riches, mais il n’est plus homosexuel, et ne regrette rien. « Limonov qui nous rebat les oreilles avec sa révolution mondiale et l’urgence de balayer de la carte toute trace de civilisation, a-t-il jamais rien fait ? Il s’occupe de sa queue, oui, et de tout ce qui tourne autour, et aussi de trucs carrément à l’opposé de ses grandes déclarations ! » (p 70). Roman Ramsay, 1984, 240p. Oscar et les femmes. Roman, Ramsay, 1987. Des Incidents ordinaires. Nouvelles, Ramsay, 1988, 312p.  Mort des héros modernes. Editions du rocher, 1993, 177p. 

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LINDON, Mathieu. Ouvrages en vente à la Bernique.

Le Procès de Jean-Marie Le Pen.   Parti d'un fait qu'il serait outrageant d'appeler « divers », l'assassinat par des colleurs d'affiches du FN d'un jeune beur, l'auteur en tire un roman où il fait défendre le raciste par un avocat juif et pédé, amateur de jeunes arabes (je dis bien amateur puisqu'il largue son amant à la fin). Les propos de Le Pen trouent ce texte mou de leur délire et, pour ma part, ce milieu de grands bourgeois parisiens me donne volontiers l'envie de faire reluire le bout de mon soulier. Le suicide de l'accusé interrompt et l'action et le travail de Mathieu Lindon qui semblait, de toute façon, ne plus savoir comment s'en tirer. Deus ex machina, et veux-tu du rata ? POL, 1998. Merci. POL, 1996.

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LISA, LIU ET GRO.  Toutes trois. Seuil, 1975. 

Ce livre  est en vente sur notre site !

LISPECTOR, Clarice.  La Passion selon G.H.. Ed. des Femmes, 1978. Le Bâtisseur de ruines. Paris : NRF coll du Monde entier, 1970, 328p, 140x205.

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LITTELL, Jonathan. Les Bienveillantes. Ah enfin un exemplaire d'occasion me passe sous le nez... et les yeux. J'attendais depuis le mois de Juin ! Vu le pavé, je comprends que le temps de lecture pour un français moyen soit énorme. Surtout qu'il y a quelques changement de rythme qui peuvent interrompre  ce délicieux moment, comme La fin de Stalingrad, sa folie dans la maison de sa soeur. C'est modernement et fantastiquement "proustien", par le style,  par l'analyse du minutieux détail, par la sociologie (le haut fonctionnaire de la solution finale en pendant du bourgeois qui aspire à la noblesse, ... mais c'est personnel). Bref, revenons au sujet de ce site : pourquoi le personnage principal est -il homosexuel ? Pour que le lecteur se différentie ?  pour pousser la morbidité, la perversion ou la folie du héros, voire ses crimes privés? Car le héros malgré ce que j'ai pu lire n'est pas un héros "commun". incestueux, matricide et homosexuel . D'ailleurs est-il homosexuel ? Enculé, oui et il le revendique. Mais il le vit comme une façon de se rapprocher du plaisir sexuel de sa soeur, dont il est fou amoureux... C'est plutôt un hétérosexuel incestueux refoulé. - D'ailleurs je n'ai pas relever la page, mais il y a quelque chose sur le plaisir anal lié à la prostate et où une phrase m'a surpris : la prostate serait différemment placée chez la femme (qui n'en a pas!!!) mais il faudrait que je retrouve la page-. C'est un livre qu'il est difficile de citer , je mets juste ce passage assez significatif pour moi (c'est un rêve) : " Les évacuées décharnées d'Auschwitz, blotties sous leurs couvertures, avaient elles aussi les jambes couvertes de merde, leurs jambes semblables à des bâtons ; celles qui s'arrêtaient pour déféquer étaient exécutées, elles étaient obligées de chier en marchant, comme les chevaux. Une couverte de merde aurait été encore plus belle, solitaire et pure sous cette fange qui l'aurait pas touchée,  qui aurait été incapable de la souiller. Entre ses jambes maculées, je me serais blotti comme un nourrisson affamé de lait et d'amour, désemparé." Inoubliable (p 806). NRF 2006 903p ( 5 Janvier 2007)

LLOYD, Robin. Les Garçons de la nuit. Le drame de la prostitution des jeunes garçons aux USA. Paris : Presses de la cité, 1978, 219p

 

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Lo Duca. Dictionnaire de sexologie  Sexologia-lexicon Supplément A-Z. Paris : Jean-Jacques Pauvert, 1965.Dictionnaire de sexologie Sexologia- lexicon. Paris : Jean-Jacques Pauvert, 1962. Histoire de l'érotisme. Paris : Jean-Jacques Pauvert, 1963. L'Erotisme au cinéma. Paris : Jean-Jacques Pauvert, 1957. L'Erotisme au cinéma vol. II. Paris : Jean-Jacques Pauvert, 1963. Technique de l'érotisme. Paris : Jean-Jacques Pauvert, 1963.

LOLIEE, Frédéric. Les Immoraux. Paris : Savine, 1891.

LOMBARD, Jean. L’Agonie (vers 1890). Byzance. Paris : A. Savine, 1890.     

LONDON, Géo. Les Grands procès de l'année 1930. Pour le procès de Mme Violette Moris et de la Fédération féminine sportive de France qui reprochait à cette dernière de s'habiller toujours en homme « fidèle à ses principes, vêtue d'un complet bleu marine, au pantalon élégamment retroussé, et cravatée comme M. André de Fouquières ou M. Pierre de Régnier » (p.96). Pour le procès du crime, commis à Ker Chechette (Nantes) par Louis Moreau sur la personne de son neveu et amant, le beau Milo (p.173). Et pour celui, comique, de deux noceurs : « Ce qui est certain, c'est que Léonie visa d'un coup d’œil sur l'agent de police et s'écria : -Il est trop beau. Je vais le tirer en portrait! -Allons ma belle, fais un beau sourire! surenchérit Edmond. Le rouge monta au front de l'athlétique représentant de l'autorité. -Ah! Vous me photographiez! Ah! Vous m'interpellez au féminin! Au poste! Au poste! Edmond, devant cette menace, n'eut qu'un sourire ravi : -Monte dans ma bagnole, ma chérie! » (p.228). Référence de lecture : Ed. de France, 1931.

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LORBAIS, Jean. Sans Armure et les cicatrices. Deux volumes marqués « roman », et qui sont  en fait le récit autobiographique d’un dominicain « homophile ». Bonne critique dans le N° 203 d’Arcadie. Paris, Gallimard, vers 1970.

LORD, James. Où étaient les Tableaux… Mazarine, 1982.

Lord Queensbury, Colson, Percy. Oscar Wilde et le clan Douglas. Paris : Arts et Métiers graphiques, 1950.

LORENZI-CIOLDI, Fabio. Les Androgynes. Psychologie sociale, PUF, 1994, 250p.

LORIOT, Noëlle. Les Méchantes dames. Paris, Julliard, 1995.            

Jean Lorrain : voir la fiche

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LOTI, Pierre (1850-1923). Une folle comme il y en avait peu. La mer, l’orient : des parfums inoubliables dans ses nombreux livres à vendre à la Bernique

Suprêmes visions d'Orient.   Un petit journal sur ses derniers retours à Istanbul. Vu sa haine des bulgares et de la « grécaille », on comprend mieux le culte que lui vouent encore les stanbouliotes.

Prime jeunesse. Ses souvenirs d’adolescence à Rochefort puis à Paris. La mort de son frère ; la ruine de sa famille, « Oh ! J’étais préparé à tout, mais pas à cela. Etre pauvre, soit ! Mais en subir à ce point les apparences, prendre ses repas à côté d’un fourneau de cuisine ! Non, cela dépassait mes forces !… » (p157) ; son dépucelage à 16 ans par une gitane, qui fait un peu trop romancé, serait-ce un gitan ? ; ses études à Paris avec un très divertissant passage sur les cheminées de Paris : « Dans ma chambre hostile, assis à ma table devant ma fenêtre, aux crépuscules brumeux d’automne, je me laissais souvent hypnotiser par cette peuplade de tuyaux de poêle, à la fois lugubre et comique, surtout si nouvelle pour moi qui n’en avais jamais tant vu. Ils commençaient de lancer leurs premières fumées de la saison ; ils avaient tous comme des petites têtes, des petits bonnets, des petits chapeaux ornés d’espèces d’oreilles pour les faire tourner ; au moindre vent, ils s’agitaient avec des mouvements de Guignol, en jetant parfois de vagues cris grinçants que j’entendais à travers mes vitres. A mesure que la nuit tombait, ils prenaient à mes yeux une demi-vie fantastique, ils me faisaient l’effet d’une troupe de diablotins surgissant des toits et étirant leurs cous grêles pour regarder plus loin … » (p179) ; son amour de l’Impératrice Eugénie (p66 et 213), et pour ceux qui rêvent encore de son amour de la Bretagne cette petite phrase quand il arrive à Brest pour son école de marine : « cette Bretagne qui devait exercer ensuite un charme croissant sur mon imagination pendant une douzaine de belles années, mais qui plus tard me laissa tellement déçu… » (p252).  P 221, une très belle page sur les forêts qui n’a rien à envier à celles des actuels défenseurs de l’écologie. Référence de lecture : Calman-Lévy, 1919.

Quelques lettres inédites de Pierre Loti, et Albert Dürer / Abel Bonnard. Les Annales, Mai 1928.

 

Loti. Par Claude Farrère. Petit livre de souvenirs émouvant, quand Claude Farrère était jeune officier sous le commandement de Loti à Istanbul, puis  quand il a aidé le vieux maître à recevoir une ambassade turque à Rochefort, à la fin de sa vie. Comme une histoire sensuelle et amicale de la marine, même s'il pensait que Loti ne l'appréciait guère. "On m'a parfois présenté, en effet, comme le disciple choisi de Loti, ou comme son très intime ami, voire son héritier spirituel. Rien de tout cela n'enferme la moindre vérité. Il n'y a jamais eu, à parler net, de véritable affinité entre Loti et moi. Un hasard nous rapprocha. Des convictions communes nous unirent. Une estime réciproque resserra notre amitié. Mais cette amitié fut plutôt amitié de raison qu'amitié d'entraînement. J'entends de lui à moi. Car j'étais, moi, irrésistiblement attiré vers son génie, comme un papillon vers une lampe. " (p 7). Et puis cette petite vie à Istanbul, avec les absence de Loti et cette petite réflexion amusante : "Loti m'emmène en voiture vers je ne sais quelle visite et m'avertit, avec la plus féminine discrétion, qu'on bavarde beaucoup sur mon compte dans Constantinople". (p 74). Paris : Flammarion, 210p, 1930. (30 3 2004).

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LOUIS II, DE BAVIERE (1845-1886). Le grand homosexuel romantique du XIXe qui hante tant la symbolique homosexuelle. Nombreuses études et biographie en vente sur ce site. Carnets secrets. Paris : Grasset, 1987.

Le roi Louis II de Bavière et Richard Wagner.

Livres sur Louis II en vente sur notre site.

LOUVIER, Nicole. Qui qu'en grogne.  « …derrière le carreau, je vis un petit coin de cette joue si fraîche de Théa » (p.155). Une histoire d’amour tendre qui n’a aucun rapport avec la tour du même nom à St Malo.  Adrienne aime Gabrielle, parfois Claude, une fois Théa … « Gabrielle ! Je la pris dans mes bras. Je jouissais de chacun de ses tressaillements, de son corps tendu, soulevé, de ses jambes serrées qui s’entouraient aux ordres de mes mains, de mes lèvres, de mon corps ; Je buvais avec ma bouche ces gémissements qu’une seule caresse faisait renaître à volonté, ces yeux fermés »  (p 86). Référence de lecture : La Table ronde, 1953, 186p, – imprimé à St Brieuc. Chansons interdites. Paris : La table ronde, 1952. 

Livres de cet auteur en vente sur notre site.

LOUYS, Pierre (1870-1925). Puisque les lecteurs me poussent à mettre ici cet anti-dreyfusard, ami d’enfance de Gide, hétéro pourfendeur d’Oscar Wilde qu’il fréquenta pourtant dans sa prime jeunesse et grand « érotographe » de la fin du XIXe siècle... Aphrodite.

Paroles / texte illustré par les photographies de 30 anonymes; collage attribué à Michel Simon ; présentation de Guillaume Leingre [dit « Z’Oreilles » à la Bernique!]. Ed. Allia, 1998.                         

Ses autres célèbres ouvrages sont en vente à la Bernique.

LOVE, Brit. Pochette de photos d'hommes nus très 70.

Lucien. Anacharsis ou des exercices de corps Anarchis et Solon. Paris : Maurice Glomeau, 1927.

L'Oeuvre amoureuse. Paris : Bibliothèque des curieux, 1913.

LUIZ, Dr. Les Fellatores. Mœurs de la décadence. Paris : Union des bibliophiles, 1888.

LULLY, Jean Baptiste (1632-1687). Lulli. par Madeleine Doumerc; Librairie Gedalge, 1953, illustré par André Hofer.

livres en vente sur Lulli.

LUMET, Louis. Les Cahiers d’un congréganiste. 1904.

LUNE, Jean de la. Le Pantin. Paris : Genonceaux, 1903.

LUNEAU, Michel. Gabriel archange. Flammarion, 1996.

Livres de cet auteur en vente sur notre site.

LURIE, Alison. Un été à Key West.

Livres de cet auteur en vente sur notre site.

LUZE, Maria. Puberté. Paris : Editions de France, 1933.

LY, Laure. Demain matin. Paris : Le Rayon / Balland, 2000, 223p. Zéro Killed-O.K..

Livres de cet auteur en vente sur notre site.

LYAUTEY, Hubert. Maréchal (1854-1934).

Confidentiel / par Roger Homo.   L'occupation du Maroc pendant la grande guerre, avec toute la philosophie de Lyautey, le tout vu par une ordonnance au style enlevé. Référence de lecture : Horizon de France, 1930.

Ce Maréchal avait des couilles au cul, disait-on, dommage (ou bonheur), ce n'était jamais les siennes!

Biographies à vendre à la Bernique. Lyautey par André Maurois. Présence de Lyautey / Raymond Portal.

Livres de cet auteur en vente sur notre site.

LYDIS, Mariette. Lesbiennes. Album de 25 eaux fortes. Chez l’auteuse, Paris : 1926.

LYS, Georges de Bonnerive. La Vierge de Sodome. Paris : Offenstadt, 1901. La Vierge de Sedôm.  (Même ouvrage que le précédent). Paris : Offenstadt, 1901. Une Idylle à Sedôm. Paris : Camille Dalou, 1889.

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