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Bouquinerie
 
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Jacques Ars

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Attention le M est en deux parties

- Mb -Mz -

première partie : Ma

 

Le Bouquiniste en tornade

 

Ma dernière intervention sur cette page date du 1 Juillet 2006

McCAULEY, Stephen. L’Objet de mon affection. 10/18, 1998, 382p.

McDERMID, Val. Le Chant des sirènes. Polar, le "Tueur homo punit atrocement les jeunes hommes qui l'ont repoussé". Le livre de poche, 17069, 1999, 477p.

La Dernière tentation. Génial thriller, où deux histoires meurtrières,  des meurtres de psychologues -une revanche prise sur son éduction par un tueur en série, petit fils de victime des actes de barbarie nazie sur les enfants- et l'arrestation d'un escroc de haut vol, trafic d'armes, de drogues et d'émigrés, finissent par se recouper. Une enquête entre Angleterre, Hollande et Allemagne, avec les amours internet de deux inspectrices lesbiennes, Marijke et Pétra. Paris : J'ai lu N° 7409, 2004, 603p. (24 10 2004)

La fureur dans le sang. Toujours aussi génial. Un présentateur de télé célèbre Jacko Vance, ex champion de sport devenu handicapé en voulant sauver des accidentés de la route, profite de son image et de sa réputation parfaite pour se venger de la vie sur des jeunes filles innocentes. Le profileur Tony Hill réussira-t-il a faire comprendre à ses collègues que c'est bien cet homme ultra célèbre, le tueur, malgré sa couverture d'époux parfait avec une lesbienne présentatrice télé ? " L'effet que Jacko avait sur les femmes ne manquait jamais d'étonner Betsy. Il parvenait à transformer la vieille peau la plus aigre en brebis mielleuse. même le cynisme fatigué de Suzy Joseph, une femme qui avait avec les célébrités le même genre de relation qu'entretiennent les mouches avec la merde de chien, ne suffisait pas à la protéger de son charme." (p 65). Le livre de poche, N°17100, 1999, 571p. (16 11 2004)

Le Tueur des ombres. Une sombre histoire d'assassinat d'auteurs de polar par un suspect repéré dès le début. Très réussi, et l'on commence par le meurtre d'un auteur gay ! Et l'on retrouve toujours les profileurs de meurtres en série. "-Ouais, et tu connais pas le pire... Comme il était homo, fier de l'être, et qu'il fréquentait le genre de bars où les habitués s'adonnent à des pratiques sexuelles que l'Anglais moyen trouve répugnantes, on le taxe déjà d'avoir été l'artisan de sa propre destruction. C'est la politique de la-victime-qui-l'a-bien-cherché. Rien de tel pour que les citoyens respectables puissent dormir sur leurs deux oreilles, convaincus que ça ne pourrait pas leur arriver. " (p 109). Paris, J'ai lu N° 6778, 2003, 604p.(4 01 2004)

Au lieu d'exécution. Celui là je l'ai trouvé un peu chiant, un retour sur un meurtre dans un village anglais isolé du monde dans les années 1960. Avec un accusé qui se révèle en fait innocent (du crime uniquement). Quasiment rien de gai, sauf le gentil garçon du village. L'écriture et la conception, je les ai trouvées archaïques. Lisez plutôt les autres ! Paris, J'ai lu N° 6779, 2003, 604p.(4 01 2004)

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MC GEHEE, Peter. Zéro MacNoo.   Une pédale américaine entre son mari, son ex, son passé et sa famille. Lisible, sans plus. Ed DLM, I/10, 1997.

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McNAB, Claire. Leçons de meurtre. Avec l'inspectrice Carol Ashton. H&O, 2001, 190p. www.ho-editions.com

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MCNEILL, John J. Les Exclus de l'église / préface de Jacques Perotti. Filipacchi, 1993.

MEIER, M.-H.-E. POGEY-CASTRIES, L-R de [G. Hérelle]. Histoire de l'amour grec dans l'Antiquité. Stendhal et compagnie, 1930 (n°3031/3200).

Guy Le Prat, 1952. Additions et appendice par Georges Hérelle ; le texte allemand de Meier date de 1837. Ouvrage signalé dans le n° 3 d'Arcadie, en mars 1954. Réimprimé en 1980 (diffusion Gründ).

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MELIN, Georges. J'ai rencontré Sodome. Paris : Cahiers du Nouvel Humanisme, 1953.

MELVILLE, Herman (1819-1891). Billy Budd,Gabier de misaine / Trad Pierre Leyris. Paris : NRF, coll blanche, 1937, 200p, 118x185. Pierre ou les ambiguités / trad Pierre Leyris. Paris : NRF coll. blanche,  1939, revue et corrigé en 1967, 448p, 140x205.

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MENALKAS, (pseudo de Suzanne de CALLIAS). Erna, jeune fille de Berlin.  Paris : Editions des portiques, 1932, 254p. A écrit aussi avec Willy.

MENARD, Emmanuel. C'est toujours moins grave qu'une jambe cassée. Comme pour moi, je ne pense pas qu’il vous laissera des souvenirs inoubliables… Ed. DLM, I sur 10, 1997. Un paquebot nommé délire. H&O. www.ho-editions.com

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MENARD, Guy. De Sodome à L’Exode. Jalons pour une théologie de la libération gaie. Préface de Grégory Baum. Montréal : L’Aurore Univers, 1980.

L'Homosexualité : questions et réponses. Marabout, 1981.

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MENDES, Catulle. Mephistophéla, roman contemporain. Catulle y parle du divorce des sexes, de culte homosexuel dans un Paris sinistre et répugnant d’où se lèvera peut-être une nouvelle aurore. L’héroïne, La Baronne Sophar d’Hermelingue, qui « en sa fixité sinistre, en sa pâleur de morte mal ressuscitée, est l’impératrice blême d’une macabre Lesbos ». (p. 10). « Elle est la reine, pas présente mais acceptée, de la cour des Miracles femelles du mal » (p.18). Morphinomane, elle exploite le dernier représentant d’une famille russe et finit par l’assassiner. Dans la mort de son amie elle voit sa propre mort qui s’annonce : « Elle assistait à l’agonie, presque au jaunissement d’un être où elle fut jadis si mêlée que quelque chose d’elle-même allait mourir avec lui, hideusement ». (p. 389). Paris : 1890. Lesbia. Charpentier, 1887.

Mendes-Leite, Rommel. Sodomites, invertis, homosexuels, perspectives historiques. Lille : Éditions GKC (Gay Kitsch Camp), 1994. Un sujet inclassable? Approches sociologiques, littéraires et juridiques des homosexualités. Lille : Éditions GKC (Gay Kitsch Camp), 1995. Back-rooms Microgéographie "sexographique" de deux back-rooms parisiennes. Lille : Éditions GKC (Gay Kitsch Camp), 1997.

MENSION, Jean-michel. (pseudo Alexis VIOLET). Le Temps gage. L’auteur, connu pour avoir fondé avec Debord l’Internationale Lettriste, n’est pas du tout homosexuel, mais le livre est assez intéressant pour les petits passages de son adolescence et de sa prime jeunesse plus qu’alcoolisée, -« Le temps coule, l’alcool lui tient compagnie » (p 235)- où l’auteur se prostitue pour se payer les incroyables quantités de boisson qu’il était capable d’ingurgiter. Il n’en éprouve ni remord, ni regret, juste un petit passage facile qui ne peut pas faire de mal et qui ne rend pas pour autant PD ! Il faut dire qu’il a eu comme prof Jean-Louis Bory (p 45). « Cannes, puis Nice, ce sera aussi la prostitution : quelques passes pour passer de l’autre côté de la légalité sexuelle, pour rompre avec quelques vieilles idées comme horizon indépassable. Pour enfreindre la loi du plus grand nombre, démontrer et vérifier dans la pratique la rupture avec l’ordre proclamé, quoi de plus simple que l’homosexualité ? (…) L’infamie n’est pas dans la prostitution, mais dans la misère sexuelle de notre société. La transgression est aussi cette volonté de dépasser tous les interdits, d’être autre, pas seulement sur le plan intellectuel, mais dans son corps même et dans la liberté de son utilisation. » (p 65). Toujours étonné par sa journée de prostitution à Toulon, sur les bateaux, p 69. Et puis « On est bisexuel à 17 ans, puis on se laisse aller et on ne fait plus l’amour qu’avec des dames. » (p 333). L’autre partie est consacrée à son engagement dans la LCR, si rien n’est dit sur les premières créations des GLH, sortis de la Ligue, et des premières fêtes de Rouge (qu’il organisait), où l’on trouvait les stands PD, on apprend que dans les années 70 « le grand jeu des Jeunesse Communiste était de choper des homos qui faisaient les tasses, de leur casser la gueule et de leur piquer leur fric. » (p 157). Alcoolique de tous pays, aimez-vous ! « Je savais que Lénine fréquentait les bistrots et traînait dans les « cafs-cons » ; mais j’ai ignoré pendant longtemps qu’il devait en sortir ivre mort sur le coup de 7 heures du matin. C’est pas possible autrement ! Seul un puissant et irrésistible délire alcoolique pouvait permettre d’envisager que la révolution mondiale était possible en 1917. » (p 414). Paris, Noésis, Moisson rouge, 2001

MENTEAU, Odette. Un Chemin semé de graviers mauves. Edition Geneviève Pastre, 1994.

MERCET, S. Dorian Gray Drame en un prologue et cinq actes. Paris : Eugène Figuière, 1922.

MERCURY, Freddie (1946-1991). Mon  mari est fol de sa toison poitrinale... à vendre à la Bernique, des livres, pas des poils.

MERLE, Robert. Oscar Wilde ou la "destinée" de l'homosexuel. Paris : Gallimard nRF coll blanche, 1955, 216p, 118x185.

MERLET, Janine. Vénus et Mercure. Paris : Éd. de la Vie Moderne, 1931.

MERY, Joseph. Monsieur Auguste. Paris : Michel Lévy Frères, 1867.

METENIER, Oscar. Les Berlinois chez eux, vertus et vices allemands. Paris : Albin Michel, 1904, 281p. La Chair. Bruxelles : Henry Kistemaeckers, s.d. Les Amours d'une androgyne. Paris : Grandes éditions populaires, s.d.

MEUNIER, Claude. Le Ring noir.   Quand avant la grande guerre (celle de 14, cocotte), on se pressait autour des rings pour admirer la nudité noire. La mode « nègre » à Paris avec de forts regards d'homme à homme(s?), au bal Bullier. Des notes sur Proust, Cocteau, Colette, etc., etc... Ed. Plon, 1992.

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MEYER, Bernard. C'est un Charlus!. Paris : Éd. Zeus, 1979. Eros Jouhandelien. L'attrait de l'homme dans les premières oeuvres de Marcel Jouhandeau. Paris : L'Harmattan, 1994.

MEYNARD, Philippe. Le Prix de la différence.  Bon nous sommes tous assez coquines entre nous pour en ce qui me concerne  n’avoir pas un préjugé favorable pour celui qui, élu de droite UDF ayant fait son coming-out à Barsac, Gironde, a du démissionner de son pote d’adjoint après cet éclat. Après tout, quand on est de droite, on assume, et j’ai toujours trouvé qu’on ne pouvait pas allier les deux appartenances, PD et droite, même si je ne nie pas qu’il y en a là autant qu’ailleurs. Bref, le bouquin est cependant bien touchant, et ce qui m’a un peu effaré, c’est que les termes employés pourraient être ceux que j’aurais employés 20 ans auparavant : comme si rien ne s’était passé, à droite et dans le Bordelais en tout cas. Car là bas, « « avec la vie privée qu’il a, il ferait mieux de s’occuper de son cul au lieu de faire de la politique » ». Ses administrés et ses chefs lors des débats du PACS : « Au-dessus de nos têtes, le débat faisait rage, et les arguments contre le Pacs volaient bas : « C’est un acte de retour à la barbarie » (Philippe de Villiers) ; « Pourquoi pas avec des animaux de compagnie ? » (François Vanson, RPR) ; « La nation n’a pas à encourager les déviances » (Bernard Accoyer, RPR) ; « Il n’y a qu’à les stériliser » (Pierre Lellouche, RPR)… » (p. 67). Et sa maire : « J’ai l’impression qu’elle me déteste d’avoir eu l’audace de déranger le petit monde si bien ordonné qu’elle administre depuis quatre ans. » (p. 123). Que cela soit retenu ! Dépassé par l’ampleur médiatique de sa déclaration, venue après des années de cache forcée, on le sent brisé mais heureux. « J’ai le vertige. Non, pas le vertige. La trouille. C’est curieux mais je me sens bien. Je suis soulagé, déterminé, comme si j’étais enfin « réuni » après avoir été « désuni » depuis si longtemps. Depuis toujours, même, à si bien y réfléchir. » (p. 89). Alors messieurs de droite, passerez vous à gauche ou ferez vous le pas de la libération sexuelle ?

Référence de lecture : Michel Lafon, mai 2000.

Interview faite par moi pour les Journaux West and Boy, Factory et Pamplemousse, Février 2001.

Dans votre livre, vous laissez entendre que vous avez adhéré au CDS un peu par opposition à l’ancien maire de Barsac qui venait de prendre sa carte au PS. Vous êtes pourtant d’une génération qui a connu sa libération sexuelle en même temps que les lois de tolérance de Mitterrand. N’était-il pas plus naturel pour vous d’aller à gauche ?

Non, Mitterrand  m’est passé au-dessus, si j’ose dire,  j’avais II ans en 1981. Je n’ai pas vécu les lois discriminatoires et je n’ai pas eu à choisir mes opinions politiques en fonction du « communautarisme » gai. Comme tous ceux qui viendront à l’homosexualité dans quelques années intégreront le pacs, sans en référer au combat qui a eu  lieu.

On a parlé de vous  pour être en tant que gai sur les listes électorales de Paris, -même si vous avez voulu rester à Barsac-. Comme dans la capitale, dans de nombreuses villes, avoir son Homo sur les listes semble être à la mode. Qu’en pensez-vous ?

Je trouve cela ridicule. Par contre avoir un garçon dans un parti et lui confier des missions qui relèvent de sa sensibilité, les exclusions, le racisme,  les problèmes de société, l’ « Humanisme » en gros,  je trouve cela logique. Je serai plus crédible en parlant des sans papiers que Boutin ou Douste-Blazy. Quand on a vécu le rejet et la discrimination, on est plus à même de comprendre ceux qui vivent la même chose à un moment donné. De toute façon je serai aller plutôt dans le XVIII ième (populaire et émigré) que le IVième (le Marais).

Pourquoi avez vous voulu rester à Barsac ? .

Ce n’est pas un choix politique, c’est un choix humain, un pari pour la qualité de vie, et pour ma vie privée et mon couple.

Vous qui avez été propriétaire de sauna, en tant qu’homme politique, que pensez-vous des nouveaux comportements sexuels à risque ?

Les propriétaires d’établissements qui ne mettent pas à disposition de la clientèle des moyens de se protéger sont autant criminels que ceux qui vantent le barbaking. Mais je pense que dans les politiques de santé on n’est un peu frileux. Un moment donné, pour que le message rentre dans la tronche, il faut peut-être frapper un peu fort. Je suis davantage pour les campagnes à l’anglo-saxonne que les potins fleurs bleues que l’on voit dans les magazines ou à la télé. Je n’ai pas réfléchi à ce que pourrait être un programme sur la prévention au sein de l’UDF. Mais pour faire en sorte que le sida recule, il faut mettre de côté tout ce qui nous vient de l’éducation judéo-chrétienne. Il faut qu’une famille politique comme la mienne reconnaisse que le seul moyen de se protéger, ce n’est pas l’abstinence, mais la capote. Et rien que le fait de le dire dans un conseil national de l’UDF, cela provoquera un tel traumatisme que se sera utile. Au dernier congrès par exemple,  j’ai dit que les couples homosexuels étaient aussi une cellule familiale : il y a ceux qui  en ont été extrêmement choqués, et ceux qui disent, tous comptes faits, oui.

Vous menez donc un combat assez décalé au sein d’un groupe connu pour être très catholique ?

Oui, je suis moi-même catholique, mais je ne suis pas borné et je ne me mets pas d’œillères. De toute façon, le rôle d’un homme politique n’est pas de faire passer ses convictions religieuses avant l’intérêt général.

Propos recueillis le 25 01 2001 au café Mélies à Rennes par Jacques ARS.

Il n'est jamais trop tard pour : Parler d'homosexualité. Edition de la Martinière, 2002, 251p.

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MEZESCAZE, Philippe. (J'y arriverai un jour à écrire correctement son nom ! 21 10 2005 !). Bon, ce n'est pas les oublis qui manquent dans ce catalogue, mais je suis assez content de réparer celui-là. Le Corps océan. N'ayant jamais lu Robbe-Grillet (je suis sur que je fais une faute sinon deux), c'est la vision que j'ai du nouveau roman (version 70): un style de silex où les mots se heurtent en faisant quelques étincelles. Ajouter pas de point, une presque absence de majuscule, un découpage en carnet et un réel talent : c'est dans le genre assez réussi. Ses amours avec Luc, et puis avec d'autres : vachers de Brière, ervé (sic)  et la moto, etc etc..., pas du Dustan mais de la littérature. Quelques extraits  (ponctuations et espaces conformes au livre): le premier est rigolo, je m'appelle Ars et mon mari Luc : "Luc est né au large de Ré en vue du Fier d'Ars, les marins lui donnèrent forte laitance de lieu noir, sa mère se jeta par-dessus bord à l'appel d'une sirène rhénane perdue en jours d'océan, il mordit peu au sein maternel      Luc fut baisé par un matelot lors sur la passerelle de débarquement une nuit qu'il descendait fêter l'année pubère dans Paris sur Seine, cet acte non consenti le décida à demeurer à terre, je le rencontrai peu après      il tapinait sur le boulevard entre cohue et désir des passants "(p 21). "Un garçon de quinze ans du sexe plein le velours, des mains comme un peintre sculpteur, une mèche entre les yeux      jeune torro lui-même, nous l'avons vraiment vu une fois, le plus tôt vers quatre heures, il allait à la traite      les vaches ce jour ont souffert du lait trop abondant entre leurs pattes      derrière, par dessous      l'avons chaviré au fond de sa barque pour l'amour naturellement, près des troupeaux meuglant    race non écornée      et cela n'avait pas d'importance pour notre plaisir - le sien- " (p 52). " il nous croit en fait des tantes, nous sommes Luc et moi      garçons image de garçons " (p 53). "la surprise leur fut grande lorsqu'ils nous découvrirent de l'amour sur la moquette du théâtre, à la sortie du spectacle les gens ne dirent rien, des parents pleurent nous avons l'âge de leurs fils et filles       la jeunesse les désespère, eux découvrant qu'ils la perdent, ils n'ont pas de peine      ils se rongent et rage aigre nous les offre haineux à l'envie, il n'y a pas eu de scandale, nous les emmerdions trop, " (p 70). Bon encore un peu, vous n'aurez sans doute jamais l'occasion de le lire : " ces enfants ont des quinze ans qui ressemblent à des garçons chargés de l'aisance atrophiée de leur âge, dans la ville atone le charme échappe au charme simplement transparent d'un quotidien citadin il s'agit plutôt d'une noyade à demi-consciente dans l'eau d'un nuage, il n'y a pas suffocation, on meurt, lentement envahi par les algues enveloppantes d'une agonie morbide " (p 96). " je bave à te regarder sacrée idole      je bave et ce n'est pas seulement le désir de te basculer      ,il s'agit de nous tenir ensemble et quitter toute idée de poursuite      la chambre et le reste des garçons, demeurer sur cette côte où le temps et les lieux entrent en mouvance " (128). Nonville (77140) : Editions Paul Vermont, 1977, 153p. (14-8-02)

Qalamour. Son sixième roman, mais ce livre ne contient pas de bibliographie. Décidemment, je trouve cet auteur excellent !. Au Maroc, avant et pendant la mort de Mohamed V, sans doute à Essaouira, la vie d'un petit prostitué sur le port, ses copains, son enfance,  son amie européenne, pauvre aussi, le soleil, les petits plaisirs... superbe ! Toute la prostitution homosexuelle arabe dans ces quelques lignes :  "Le ciel ne protège personne, les étoile ne veillent sur rien. Désormais, je sais embrasser les lèvres insinuantes des hommes, recevoir leurs caresses maternelles. Je vais chez eux et, dans leurs draps de couleur d'os, les yeux assombris, je m'endors. L'amour ne joue plus avec la peur, un peu d'argent me console et me nourrit. Mon histoire salirait le ciel si je la récitais tout entière. Pour ne pas y penser, parfois, je disparais. Je n'aime pas l'alcool, je ne sais pas, mais je bois quand il le faut. Je ne suis pas seul, d'autres vivent comme moi, même s'ils ont une famille. Leurs parents ne sont pas aveugles. Les mères calculent leur dénuement et se taisent, les pères sont arrogants et lâches. " (p13). Le Style est léger, mais condamne les déviances du tourisme sexuel de certains, et - scandale encore actuel - la fait que les familles victimes soient aussi punies :  " Quelqu'un finira par le (européen) dénoncer. Il passera devant le tribunal. Le commissaire et le juge lui recommanderont fermement de ne pas récidiver, sinon, la prochaine fois, on pourrait le chasser de la région. Les enfants, quant à eux, seront envoyés en prison quelques jours, et leurs parents condamnés à payer une lourde amende. Et lui, quelqu'un, une nuit, dans son sillage, lui fracassera le dos à coup de bâton." (p 102). Très très touchant et beau. Paris : seuil, 2003, 141p. (18 1 2004)

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MICHEL-ANGE, (Michelangelo Buonarroti, dit) (1475-1564). Quelques études en vente à la Bernique.

Et sur ces poèmes, adressés au beau Tommaso Cavalieri voici un petit montage à ma façon :

Bien que la foule bête, envieuse et cruelle

Dénonce chez autrui ce qu’elle éprouve en soi,

Ne m’en sont pas moins chers mon intense ferveur,

Mon honnête désir, mon amour et ma foi. (XXXII)

Tu sais bien que je sais, mon seigneur, que tu sais

Que je m’en suis venu de jouir de toi de plus près ;

Et tu sais que je sais que tu sais qui je suis :

A nous fêter, alors, pourquoi tarder ainsi ? (XXV)

Oh ! que n’ai-je la peau couverte de fourrure

Et propre par là même à te faire une robe

Qui jouirait du bonheur d’étreindre de ton beau sein

A toute heure du jour ; ou même que ne suis-je

Les chaussures qui sont ta base et ton soutien

Afin de te porter deux hivers pour le moins. (XXXIX)

Qui sème des soupirs, des larmes et des peines

Ne récolte que pleurs et que gémissements.

Qui pour son deuil contemple ta beauté suprême

Est sûr d’en retirer le plus cruel tourment (XXXIII)

Traduction pas très relevée de Pierre Leyris dans la collection NRF de Gallimard, 1993.  XXXII sonnet par Paul Hazard

L'Homme Michel Ange, par Frédéric Rey. Vie de Michel-Ange par Romain Rolland.

Journal de Michel Ange, le fou / Rolando Cristofanelli. Paris, éditions planète, 1970, 372p.

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MICHELOUD, Pierrette. L'Enfant de Salmacis. Poétesse Valaisane, citée par GILLOT, Marguerite. Amours en marge. Paris : La Table Ronde, 1966, p 195. (7 Mai 2004)

Mignot-Ogliastri, Claude. Anna de Noailles une amie de la Princesse Edmond de Polignac. Paris : Méridiens Klincksieck, 1986.

MILANI, Milena. Une Jeune fille nommée Julien. Stock, 1967.

 

 

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Millant, Richard. Les Eunuques à travers les âges. Paris : Vigot Frères, 1908.

Millecam, J. P. Hector et le monstre. Paris : Gallimard nRF coll blanche, 1951, 208p, 118x185.

MILLER, Isabel. Patience et Sarah. Paris : Grasset, 1973.

MILLETT, Kate. Sita. Stock, 1978. En Vol. Paris : Stock, 1975.

MILLOT, Catherine. Horsexe, Essai sur le Transsexualisme. Paris : Point Hors Ligne, 1983.

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Milorad. Les Aventures de Pygmalion. Paris : Robert Laffont, 1958. Les Aveux romanesques. Paris : Robert Laffont, 1957.

MIN, Anchee. L’Azalée rouge. Paris : Fixot, 1994.             

MINELLA, Alain-Gilles - ANGELOTTI, Philippe. Générations gay.   « Qu'ils se regardent en face, s'ils sont seuls et qu'ils pleurent, c'est parce qu'ils ne font pas d'efforts, ils ne veulent que recevoir, jamais donner » (p.178). Le titre n'est pas à la hauteur de l'intérêt de ce livre fait à partir de témoignages de la plupart des gens qui comptaient dans le milieu gay des années 94-95. L'extériorité des auteurs aux querelles de chapelle rend le style vif et émouvant. Quelques petits oublis dans l'historique (comme la rue Ste Anne) n'enlèvent rien à la justesse des propos. « Pour un homosexuel, qui n'aura jamais d'enfants, le cercle d'amis est le bien le plus précieux. Une fois que celui-ci est détruit, que reste-t-il? Se faire des amis, quand on a passé le cap de la quarantaine, c'est mission impossible » (p.239). Bon ben on va se faire des amis bibliophiles. Ne loupez pas, p. 263, l'annulation d'un mariage religieux provoquée par l'ex-épouse bourgeoise d'un PD en 1985, c'est ahurissant! Monaco : Ed. du Rocher, 1996.

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Minvielle, Anne (Mme Valentino). Sappho de Lesbos : esquisse poétique. Sauveterre-de-Béarn, H. Valentino, 1971. Sappho la Lesbienne. Paris : E. Figuiere, 1923.

MIOMANDRE, Francis de. Ces Petits Messieurs. Rien de très transcendant dans cette histoire, assez classique de l'époque, mais au style très plat : un superbe petit giton, Loulou, danseur professionnel, se fait ravir par une courtisane, Irène,  entretenue par un industriel du Nord, puis par un prince d'Albanie, le Prince de Samana, lui même entretenu par une épouse de milliardaire sud américain, avant de se retrouver largué pour un petit voyou plus excitant. Toutes les années folles ! "-Il est avec Walter Jones. Alors c'est une question d'honnêteté. - Tu trouves ça propre, toi, Titi, les hommes ensemble? -Pas plus que toi, mais qu'est-ce que tu veux que nous y fassions ? Nous n'allons pas réformer la nature humaine.... - La nature ? alors tu crois que ça se passe partout pareil ?... - Je n'ai pas beaucoup voyagé et je ne connais pas les moeurs des autres pays. mais dans nos milieux, il paraît que c'est très fréquent. - Eh bien ! je trouve ça tout au moins déloyal vis-à-vis de nous, car enfin, si les petits mecs se mettent à nous enlever nos michés, qu'est-ce qui nous restera à nous, les pauvres femmes ? " (p 30). "Le premier soin du jeune homme, en quittant d'une manière aussi brusque cette maison où il avait été si heureux, fut de réparer les dégâts produits à ce que les voyous de Londres appellent si joliment leur titelpage. Il entra donc sous la porte cochère de l'immeuble voisin, se regarda dans un miroir de poche et constata avec satisfaction qu'il n'avait rien de cassé. Seules les joues brillaient d'un feu insolite. Il l'éteignit d'un peu de cendre parfumée, promenée au moyen d'une houppette. "(101). C'est fou ce que dans les années trente les auteurs insistent sur le fait que les pédés se poudrent !  (14-08 02). Paris : Emile-Paul Frères, 1922, 258p. (la couverture en photo ne correspond pas à cette édition).

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MIRANDE, Yves. (Yves Le Querrec, dit Mirande). Souvenirs d'Yves Mirande / illustré par Sem et Pierre Payen. Il n'a pas grand chose à faire là, ce grand noceur hétérosexuel parisien  - mais originaire de Lannion, sa première pièce de théâtre ce sont deux bourgeois lannionnais qui héritent d'un bordel (p82)- de la première moitié du XIXième siècle. Mais on ne peut pas s'intéresser à cette époque sans tomber un peu sur lui, comme sur Galthier-Boissière et tant d'autres. Il écrit de nombreuses pièces de théâtre à succès et réalisa, autant aux USA qu'ici, de nombreux films muets et parlants (p 124). On retrouve donc, comme chez G.L. Pringué, le Marquis de Kerriadou, l'omnibus de chez Maxim's et la querelle bijoutière Otero- Pougy, (p 98), la mode des têtes nues (pour économiser le pourboire des vestiaires, dit-il), (p 97). Plus sérieusement pour ce catalogue notons qu'il collabora deux fois  au Théâtre avec Abel Hermant, la première fois pour une adaptation du Cadet de Coutras, (p 106), et ce fût un four, et la seconde pour une nouvelle C'est solide pour laquelle il fit venir pour la première fois Raimu à Paris (p 118). Et enfin, il cite sans la nommer une petite pièce de théâtre comique qu'il aurait donnée au Grand Guignol dirigé alors  par Maurey où "on trouvait couchés dans le même lit, la femme à barbe et un homme tout ce qu'il y a de plus féminin." (p 156), tout cela avant 14, Ki Konnait ?. Paris : Arthème Fayard, 1952, 189p.

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MIRBEAU, Octave (1848-1917). Hétéro coquin à belle écriture. Bien qu’homophobe  à la suite d’un viol dans son enfance, achetez au moins de lui  Le Journal d'une femme de chambre et Sébastien Roch.

Moi j'adore ce premier voyage en automobile, ou les enfants jettent des cailloux et les chiens de ferme sont affolés ! : la 628-E78. .

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MISHIMA, Yukio (1925-1970). Le grand écrivain gay japonais d'après-guerre. Peyrefitte, Vidal, Mishima... aucun combat commun puisque celui-ci a toujours défendu l’ultra virilité et un certain retour à une esthétique samouraï.  Nombreux ouvrages vendus à La Bernique dans des collections poche ou plus luxueuses.

Le Pavillon d’or. Paris : NRF coll.du Monde entier,  1961, 288p, 140x205. Après le banquet. Paris : NRF coll.du Monde entier,  , 1965, 256p, 140x205. Le Marin rejeté par la mer.   Un jeune garçon voyeur veut tuer son beau-père. Mou-mou... Paris : NRF coll.du Monde entier,  1968, 232p, 118x185. Le Tumulte des flots. Paris : NRF coll.du Monde entier,  1969, 240p, 118x185. Cinq Nô modernes / trad Marguerite Yourcenar, Jun Shigari. Paris : NRF coll.du Monde entier,  1970, réédité en 1984, 176p, 140x205.

Confession d'un masque. C’est toujours intéressant de connaître comment à l’autre bout du monde l’on s’éveille à l’homosexualité. Même si, -mais pour moi plutôt hélas- toutes les références culturelles homosexuelles sont européennes. Où sont les célèbres mignons du moyen-âge japonais ? Il avoue aimer les garçons depuis tout le temps, d’avoir commencer à bander pour eux à l’age de 11 ans, (p 39), et d’avoir eu une première éjaculation en voyant un St Sébastien (p 45), qui lui laisse d’éternels désirs de matelots attachés (p 170). Il s’essaie à l’amour hétérosexuel à 20 ans, et se rend jaloux de lui-même, puisque celui que sa femme aime, ce n’est pas vraiment lui, mais un hétéro : «  Ou bien peut-il exister en ce monde un homme qui soit jaloux de la femme qui l’aime, précisément à cause de cet amour » (p 202). Et puis page 221 l’on apprend qu’un pédé en japonais se dit : « Danshokuka. » Référence de lecture : Folio poche, 1983. Paris : NRF coll. du Monde entier, 1971, 256p, 140x205.  

Le Soleil et l’acier. Très intéressant écrit sur ce qui est un sujet de réflexion dans les homosexualités : l’ultra virilité,  jusqu’où aller dans la recherche de la virilité, du sado-masochisme, de l’amour des militaires et du militarisme : doit-on aller jusqu’au fascisme ? Là dessus, Mishima, dans ce texte écrit quand il avait 42 ans, n’est pas loin de dire oui…puisque le mâle n’est beau ici que s’il est appelé à mourir, en équipe jeune soudée et virile où l’individu n’a pas sa place. Mais les mots s’opposent à la chair, pour survivre. «  J’avais toujours trouvé qu’au physique des signes individuels tels qu’un ventre en brioche (signe d’un relâchement spirituel) ou une poitrine plate où percent les côtes (signe d’une sensibilité par trop inquiète ) étaient d’une laideur extrême, et je ne pus refréner mon étonnement lorsqu’il existait des gens à qui plaisaient de tels signes. » (p21) « Pourquoi faut-il qu’un homme participe de la beauté seulement par une mort héroïque, violente ? Dans l’ordinaire de sa vie, la société prend bien garde que l’homme ne puisse avoir aucune part à la beauté ; la beauté physique chez le mâle considéré comme objet en soi sans nul intermédiaire, est méprisée (…) on maintient une règle rigoureuse en ce qui concerne les hommes ; la voici : dans les circonstances ordinaires, un homme ne doit jamais permettre qu’on le prenne pour réalité objective ; il ne peut être objectivé que dans l’acte suprême – lequel est, je suppose, l’instant de la mort (…) - Ainsi la beauté de l’escadrille suicide où l’on reconnaît la beauté non seulement au sens spirituel, mais, pour la plupart des hommes, également au sens ultra-érotique. » (p64). Dernière image militaire : « A angle droit, tel un phallus d’argent effilé, le F 104 pointa vers le ciel. Solitaire, semblable à un spermatozoïde, j’y étais installé. Bientôt, j’allais savoir ce que ressentait le spermatozoïde à l’instant de l’éjaculation ». (p112). Folio, 1993. Paris : NRF coll. du Monde entier,  1973, 152p, 140x205.

Madame de Sade. Paris : NRF coll. du Monde entier,  1976, 144p, 118x185. Neige de Printemps ; La Mer de fertilité I. Paris : NRF coll. du Monde entier,  1980, 444p, 140x205. Chevaux échappés ; La Mer de fertilité II. Paris : NRF coll. du Monde entier,  1980, 468p, 140x205. Le Temple de l’aube ; La Mer de fertilité III. Paris : NRF coll. du Monde entier,  1980, 360p, 140x205. L’Ange en décomposition ; La Mer de fertilité IV. Paris : NRF coll. du Monde entier,  1980, 252p, 140x205. Une soif d’amour. Paris : NRF coll. du Monde entier,  1982, 228p, 140x205. Plutôt mort que pas à moi : c'est un peu le résumé de cette histoire. Dans une classe de petit notable terrien, une belle veuve qui vit avec son beau-père tombe amoureuse d'un magnifique ouvrier agricole, qui couche avec la bonne. Le cadre japonais est plaisant, la description des approches de l'amour, prolétaire ou "aristocrate" bien faite. (10 07 2006)

La Mort en été. Paris : NRF coll. du Monde entier,  1983, 252p, 140x205. Paris : NRF coll. le Manteau d’Arlequin,  1983, 128p +2p hors texte, 1 ill, 125x190. L’Arbre des tropiques. Paris : NRF coll. Le Manteau d’Arlequin, 1984, 136p, 125x190. Le Japon moderne et l’éthique du samouraï. Paris : NRF coll. Aracade 1985, 154p, 125x190.  

L’Ecole de la chair.  Dans le Japon des années 60, 3 beautés « Toshima » à la trentaine luxueuse, vivent la nouvelle liberté de l’après-guerre. Taéko tombe amoureuse dans un bar gay d’un très beau gigolo, Senkitchi. Une expérience dans une morale toute imprégnée du luxe et de la culture française, Yves Saint-Laurent, Patou, Beauvoir, etc... Même si « Taéko détestait la peau des hommes étrangers, cette peau de poulet qui laisse voir par transparence la couleur du sang, cette peau qui vieillit horriblement vite et qui paraît si sale » (p.16). Folio, 1988.

Etudes :

La Vie de Michima / John Nathan. Mishima ou la Vision du vide / par Marguerite Yourcenar.

 

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MITCHELL, Juliet. L’Age de la femme. Paris : éd. Des femmes, 1974, 233p.

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MITFORD, Nancy. Le Cher Ange. 10/18, 1982.

MITTERRAND, Frédéric. La star des années 1980. Tous désirs confondus. Actes Sud, Rapho, 1989, 48p.

9 oct 2009 La Mauvaise vie : Pour avoir lu ce livre peu après sa sortie, la polémique qu'il soulève aujourd'hui ne m'étonne guère ;  la première réflexion que je m'était faite quand il a été nommé au ministère a été  : j'espère que l'entourage présidentiel a lu ce livre ! Qu'y a-t-il dans ce livre ? Une première partie magnifiquement écrite sur sa mère, d'un style  proustien particulièrement réussi. Et une seconde partie un peu glauque et de peu d'intérêt sur ses aventures avec des prostitués thaïlandais . Rien de pédophile, puisqu'il parle de boxeurs, de garçons musclés, de sa joie d'avoir été pour une fois pénétré.

Hier le journal de 13 h de France Inter (le 8 octobre) a été abominable, (Mme Bouin ou Servajean je ne sais plus? ) la journaliste n'a eu de cesse d'assimiler la prostitution homosexuelle avec la pédophilie, convoquant comme seul témoin un avocat d'enfants-victimes qui n'avait pas lu le livre et auquel elle n'a cesse d'arracher une condamnation, alors même qu'il avait commencé sa prestation en précisant que le tourisme sexuel n'est pas un délit en tant que tel, que seul l'abus de mineur(es) dans ce cadre est punissable ! Du lynchage, pas du journalisme, alors que le sujet est si sérieux et que tout acte pédophile est si justement délictuel et criminel ! A côté, la prostitution entre majeurs en Thaïlande, à Amsterdam Moscou ou Paris, est légale et son jugement c'est de la morale. Mais je ne pensais pas celle de la droite aussi élastique ! Je me pose une autre question, si cette affaire avait été faite par un hétérosexuel consommateur de prostituées asiatiques, aurait-il pu garder son poste ? Espérons que oui.

 

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MODINE, Youri Ivanovitch. Mes Camarades de Cambridge. Paris : Robert Lafont, 1994, 316p.

Moerman, André A. Antoine Wiertz. Bruxelles : Jacques  Damase, 1974.

MOLINA FOIX, Vicente. La Communion des athlètes (suivi de) Voleur d’enfant. Dans une petite ville espagnole, un avocat accepte d’assurer et d’assumer la défense d’un ancien camarade de classe accusé de détournement de mineur (16 ans). Cette affaire chamboule la raison de sa femme. Bof, bof! En vente à la Bernique.

MOLINIER, Pierre. Découvrez les photos extravagantes de ce peintre bordelais. Molinier, une vie d'enfer, par Pierre Petit.

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MOLL, Albert. Les Perversions de l'instinct génital. Paris : Georges Carré, 1893. Voir la 1ère page.

MONT-CELIUS, Virgile de. Je vous envoie l'illustration de couverture d'un livre que j'ai trouvé. Il a été publié à Paris par les Éditions du Parnasse en 1933. Je pense qu'il devrait  être dans votre bibliographie. L'auteur annonce un prochain livre intitulé: "Confessions d'Éphèbes" que je ne crois pas qu'il n'ait jamais été publié. Bien à vous Raimondo Biffi.

MONESI, Irène. L’Amour et le dédain. Mercure de France, 1974. Les Mers profondes. Paris : Mercure de France, 1977. La Voie lactée. Paris : NRF coll.blanche 1981, 176p, 140x205. Le Parcours du brigadier Sonloup. Paris : NRF blanche,  1985, 228p, 140x205.

MONETTE, Paul. Le Temps dérobé. chronique du sida. Presse de la renaissance, 1989.

MONFERRAND, Hélène de. Les Amies d'Héloïse. Editions de Fallois, 1990.  Journal de Suzanne. Editions de Fallois, 1991. Les Enfants d'Héloïse. Editions Double Interligne, 1997.

Avec Elula Perrin : L'Habit ne fait pas la nonne. Double Interligne, 1998, 163p.

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MONFORT, Charles. Le Journal d’une saphiste. Paris : Offenstadt, 1902.

MONNEREAU, Alain. La Castration pénitentiaire. Droit à la sexualité pour les prisonniers. Lumière et Justice.

Monneyron, Frédéric. L'Androgyne décadent Mythe, figure, fantasmes. Grenoble : Ellug, 1996. L'Androgyne romantique Du mythe au mythe littéraire. Grenoble : ellug, 1994.

MONNIER, Adrienne.(-1955). Rue de l’Odéon. Albin Michel, 1960. Albin Michel-poche, 1989,257p.

Passage de l'Odéon / Laure Murat. Sur le couple Adrienne - Sylva Beach, Fayard 2003. (fortement conseillé par Monique Nemer).

Monnier, Henry. Les Deux gougnottes. Paris : Société occulte de bibliophilie, 1864.

VASQUEZ MONTALBAN, Manuel (1939-). La Joyeuse bande d’Atzavara.   Décidément, les espagnols trouvent dans leur libération du franquisme et l’arrivée de la Movida, leurs meilleures inspirations. En 1974, quand Franco se meurt de phlébite, une troupe de quadragénaires se libère peu à peu de son homosexualité dans les montagnes de Barcelone. Dix ans après, quatre des participants racontent leurs souvenirs. « Ces garçons vont compliquer l’été. Ils vont les obliger à s’assumer tels qu’ils sont. -Et c’est mal? -Je ne suis pas loin de penser que oui. -Ils ont bien une raison de se cacher, non? -La peur sans doute. Paolo et Donato les aident-ils à perdre leur peur? -Ils ne sont pas mûrs pour tant de démocratie. »(p.128). Ma préférence va au premier témoignage, un petit prolo banlieusard très choqué. « Pour la crème, elle était si douce et sentait si bon que ça devait être le genre qu’utilisent les cochers pour se beurrer la pine, en tout cas dans le quartier on dit toujours de ce qui est très cher et rare que c’est bon pour la pine ou la tige d’un cocher, et personne n’a jamais su pourquoi ». (P.70). Seuil, 1989.

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MONTCHAMP, J.S. de. Carrefour d’amour. Paris : Les éditions du Trèfle-d’Or. Vers 1970.

MONTEILHET, Hubert. Hétéro aux écrits semi-érotiques dès fois phantasmo-gay. Je n'en sais pas plus.

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MONTENAT, Benoît. Maman. Il a vécu à Vitré et il en parle dans son texte…éditions H&O.  (14 05 2003).

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MONTESQUIOU,  Robert de. ( 7 Mars 1855 - II Déc 1921). Un Prince 1900. par Philippe Julian. Le Conte Robert de Montesquiou a sans doute été le personnage homosexuel le plus important de l’avant 1900.  Copié, imité, raconté, il lança, venu de Londres, le style «Art Nouveau », inspira Gallé, la mode des Hortensias bleus, des Chauve-souris, de la sculture « Nouille » etc.,  etc. ... Judith Gautier dit de lui qu’il était « son superflu vivant » (p 78). Il est le modèle de des Esseintes dans A Rebours de Huysmans, et donc de Dorian Gray dans le Portrait de DG d’Oscar Wilde, le Paon de Chanteclerc chez Rostand (p.296), une partie du Baron Charlus chez Proust (p 347), et est  souvent présent chez Jean lorrain avec qui il sera tour à tour ami ou ennemi. Il n’afficha son homosexualité que quand il rencontra l’amour dans la personne de Gabriel de Iturry, au grand drame de sa famille, une des plus aristocratiques de France, qui ne voulut jamais les recevoir ensemble. Laissons nous guider dans sa biographie, par ordre de pages et de temps : « Robert comme tous les descendants de Maman Quiou est habillé de la layette du Roi de Rome, dont la gouvernante reçut bonnets, robes de dentelles et jusqu’aux couches de la plus fine batiste. » (p. 31). Poème de jeunesse :

(p.154) :  « L’efféminé combat, l’efféminé se venge,

L’efféminé conquiert ;

L’efféminé travaille et pense, et sur la fange

Du mâle opaque et lourd prédomine et le fiert

En soi l’efféminé contient plus d’une race

Si plus d’un sexe aussi

Il est infatigable où l’autre harasse

Et se va renforçant du dol et du souci.

« Le titre trop exquis d’un recueil trop copieux qui succède trop rapidement aux Hortensias bleus personnifie désormais Montesquiou. Certes Léon Daudet le surnommait déjà : Hortensiou, Forain : Grotesquiou, La Vie Parisienne : Thankiou-Coursensac… Cela fait rire le commun et Robert s’en félicite. Savoir que l’on est ridicule et persister dans cette voie devient une insolence de plus. » (p. 199). « Jean Lorrain en veut à Montesquiou avec la rage d’une bourgeoisie tarée pour une grande dame au-dessus du scandale. Cela nous vaut une amusante caricature du comte Musarett et un louche portrait dans Monsieur de Phocas, alias Duc de Fréneuse, un des Esseintes tombé dans l’égout du Paris byzantin. » (p. 235). « Le Professeur de Beauté, le Chef des Odeurs Suaves, devrait rester dans nos mémoires moins le modèle de personnages scandaleux, que le jardinier qui a implanté et soigné la croissante de l’Art Nouveau. Il en a recueilli les graines chez Gustave Moreau, auprès de Sarah et en Angleterre. Il a recherché dans le marais décadent le terrain où ces formes pourraient le mieux s’épanouir, a demandé à Whistler, un goût dépouillé, pour tuteur. La réputation de Montesquiou a souffert d’avoir tant donné tant de soins à un style demeuré en France mineur, décoratif, un style dont les racines sont anglaises ou scandinaves, et qui s’est très vite fané après l’exposition de 1900. (…) Octave Mirbeau n’écrivait-il pas que cet art est dû « à l’Anglais vicieux, la Juive morphinomane ou le Belge roublard ou à une agréable salade des trois » ». (p. 247). Après avoir connu D’Annunzio ( p. 300), Raymond Roussel (p. 340),  et j’en passe (il fut même l’ami de la mère de Maurice Sachs, Geneviève Strauss, et connu aussi Ramon Fernandez, le père de notre célèbre Dominique !) Il se demanda : « « En serai-je réduit à m’appeler Montesproust ? » » (p.368). Librairie académique Perrin, Paris, 1965, 384p.

Chancelier de Fleurs. Ouvrage consacré à Yturri.

La Petite Demoiselle. Roman. Albin Michel, 1909.

Sablier et Lacrymatoires ; Elégies guerrières et humaines. Paris, Sansot, 1917, 319p.

Diptyque de Flandre, Triptyque de France. Sansot, 1921.

Les Délices de Capharnaüm. Emile-Paul, 1921.

Elus et appelés. Paris : Émile-Paul frères, 1921.  La Divine Comtesse. Paris : Goupil, 1913. La Trépidation Scènes de mœurs mondaines. Paris : Emile-Paul frères, 1922. Le Chancelier des fleurs Douze stations d'amitié. Paris : Imprimé pour l'auteur, 1907. Le Chef des odeurs suaves. Paris : G. Richard éditeur, 1893. Les Pas effacés Mémoires. 3 volumes. Paris : Émile-Paul frères, 1923. Professeur de beauté. Paris : La Bibliothèque, 1999.  Têtes d'expression. Paris : Émile-Paul éditeurs, 1912. Un Moment de pleur éternel Offrandes innommées. Paris : E. Sansot, 1919. Les Hortensias bleus.

Prière pour tous et Passiflora. Edition définitive de l'auteur, sans éditeur, 1912. extrait de la Prière de la Rose

Mon dieu, vous m'avez faite adorable et terrible :

Cent menus coeurs de pourpre ont composé mon coeur ;

mais mon épine est rude et de piqûres crible

l'audacieux distrait que trompe ma langueur.

On m'effeuille au parcours des processions lentes,

On m'effleure au parvis des Temples radieux :

je suis la Souveraine adorable des Plantes ;

Je deviens Fleur Céleste, et je fus la Fleur des Dieux.

Si les ressouvenirs de mon sort qui varie

Me font rougir au col des lascives Vénus,

Je me réhabilite à l'appel de Marie

Dont la Candeur me vaut blanche sur ses pieds nus.

p 61. (6 06 2004)

 

Voir aussi Lettres à Robert de Montesquiou, de Marcel Proust.

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MONTHERLANT, Henry de (1896-1972).       voir la fiche consacrée à l'auteur

 

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Monvel le Sodomite. Les Variétés amusantes ou les Ribauds du Palais-Royal, Comédie en III Actes et en Prose. Paris et se trouve aux Variétés amusantes, à la nouvelle Salle, 1791.

MORA, Edith. Sapho : histoire d’un poète. Paris : Flammarion, 1966.

Livres sur Sapho

MORAND, Paul.  Les Amis nouveaux. 1924. 1900. Paris : 1958. L’Europe Galante. "-C'est insupportable ! dit-il, encore quelqu'un qui vient pour me tuer. -oui. -Vous pourriez dire, oui, Excellence... Le matelot sortit un pistolet automatique. Gonçalves se dressa contre lui. - Pose-là ton outil. Bien. Sors l'autre aussi. Ca me serait égal d'être tué par quelqu'un qui aime tuer, mais toi, tu es bien de ta génération, tu n'aimes rien. Tu as besoin d'argent simplement. -C'est moi qui ai descendu l'amiral Rosa Barocca... Pourquoi m'avez-vous donné tant d'argent, l'autre soir ? -... Parce que tu es beau, avec tes bras blancs de criminel ingénu, parce que tu as dix-huit ans et la peau sans rides, et la figure phénicienne des pêcheurs d'Ovar, parce que tu es victime de pions en redingote, parce que tu danses bien... La voix de Tarquino Gonçalves était rauque, qui disait : -Je te donnerai bien plus encore... Il avançait la main vers le cou nu du marin. Celui-ci prit peur, feinta et saisit l'homme d'Etat à bras-le-corps. Dans l'obscurité leurs respirations se mêlaient, d'une douceur d'ail ; l'une contre l'autre, on entendait crisser les barbes, se casser les manchettes, sauter les boutons. L'embrassement dura. Puis il y eut un gémissement de lutteur terrassé, poussé par le plus jeune. -Vous me faites mal... assez. La voix de Gonçalves accrue par un besoin tyrannique s'élevait des grenadiers : - Moi, je vais te dire ce qu'il te faut... La lune apparut et la nuit fut surprise. Une lumière débarbouilla les deux hommes, mêlant leurs ombres en une, qui avait la forme d'un bovidé fantastique. le gravier brilla comme une bijouterie. Parmi le parfum innocent des tilleuls, debout, rompu à toutes les voluptés pénitentiaires et coloniales, Tarquino Gonçalves tenait le jeune marin entre ses genoux de fer. Sous les étoiles, et parmi des plaintes plus douces, soufflait au milieu de son plaisir le vieil homme d'Etat en jaquette et plastron de piqué blanc. (p 156 à 159). (cité dans l'Anthologie de l'érotisme de René Varin, p 158.) Paris : Grasset, 1963.

MORAUX, Christophe. Folle passion. Dans un style tantiflette –et il n'est pas hélas le seul à se revendiquer du degré zéro de l'écriture-, l'auteur nous narre une expérience d'amour entre lui, petite tapette parisienne et banale, et un gigolo mégalo international. "Dans mon écriture je cherche toujours la simplicité qui, selon moi, conduit à la perfection. Je n'attends plus rien des éditeurs, j'ai trop couru après pendant mes plus belles années (...) s'il faut des relations pour être publié, je ne serai jamais publié "(p66). Dommage que si ! "Je travaille de nouveau ce livre qui me replonge d'une manière délicieuse dans ta mémoire. J'essaie d'en faire un livre intelligent "(p69). Eh ben voyons ! "Son style est épuré, très classique par rapport au mien plus frais et plus moderne "(p141). Et il n'y avait pas de date de péremption ?  Bref, comme les films de Vidéozana de mon ami Kévin, on finit par tout lire en se disant, non, ce n'est pas possible ! Eh bien si :" Nicolas, je voudrais que tu cesses de fumer. C'est contre dieu. L'infidélité et le mensonge sont aussi des actes contre dieu. Tu n'es pas parfait, moi non plus " (p70) ... On ne te le fait pas dire ! Le Rayon gay / Balland, 1999.

François. paris : Le rayon / Balland, 2002, 140p.

Un garçon d'un autre temps. C'est avec gentillesse malgré le commentaire ci-dessus que l'auteur m'a envoyé son dernier roman ! C'est moins tarte que l'autre et ç'en serait presque dommage, ça manque de couches bien gratinées ! Bon, transports amoureux et temporels, mièvreries romaines où se retrouve mêlé le pauvre  Empereur Hadrien, voilà l'aventure semi érotique des héros bien zéros ! Le tout avec une précision de style terrifiante :  "Antonio mange comme un glouton, il lui arrive fréquemment de sauter un repas à midi et de ne plus pouvoir contenir sa faim quand arrive le soir, au point d'ingurgiter tout et n'importe quoi. Mais, fort heureusement, sa mère lui prépare toujours de bons petits plats équilibrés" (p74). Bon je ne vais pas mettre tout le roman. Paris : Lanore, 2004, 158p. (15 04 2005)

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MORAVIA, Alberto. Livres de l'auteur en vente sur ce site.

MOREAU, Jeanne. Qui n'aime pas ? L'adolescente.

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Moreau, Dr Paul. Des Aberrations du sens génésique. Paris : Asselin, 1880.

MORGAN, Claire. (pseudo de P. Highsmith). Les Eaux dérobées. Paris : Calman-Lévy, 1980. Republié en livre de poche sous le titre : Carol.             

MORPURGO, Lisa. Madame aller et retour. Traduit de l’italien, chez Grasset, vers 1970.

MORRIS, Jan-james. L'Enigme. Gallimard, 1974.

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MOSE. Le Paradis et l'enfer, traité, histoire du pal. Terrain vague, 1968. Ah quel sujet ....

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MOULOUDJI. Enrico. Un petit roman au style très vivant, 3 nouvelles entre l’adolescence à Montmartre d’un métis battu, violé par sa mère folle (Les bras de ma mère gesticulaient vers le ciel : elle mimait la marchande de nuages. P 79) et son père alcoolique ;  une sœur et un frère mis à l’assistance à la campagne la sœur violée, le fils en fuite  ;  et un petit maçon qui descend à Marseille et se fait draguer par un marin (deuxième nouvelle, le Maçon, p111 à 121). Paris : Gallimard, 1944, 184p.

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MOUROUSI, Yves. Toujours dans la série des folles officielles à 5f chez Emmaüs. Mais pour ceux qui l'ont vu le cul à l'air dans tous les bars de la rue Ste Anne... Livres en vente de l'auteur sur ce site.

MUGNIER, L’abbé. Le Journal (1879-1939).  Journal de cet abbé mondain, mais généreux : « Je suis le prêtre des Noces de Cana. Je ne suis pas celui du jeûne au désert (p 131). Jamais prêtre ne mangea plus en ville que moi. Je dissipe mon âme à pleine assiette. (p 204) ». Choix de l’éditeur ou de l’auteur, beaucoup de références aux mondes gays. Le style est toutefois assez décevant, malgré un carnet d’adresse des plus grands : citons pour notre part, Cocteau, dont il donne une vision assez rigolote ; Montesquiou ; La Comtesse de Noaïlle ; Proust, et ils se sont appréciés, (voir le souvenir d’un de ses amants, le Prince Pierre de Monaco, p 510) ; Gide, Rachilde et surtout Huysmans – on lui attribue sa conversion - ; et tant d’autres. Signalons ses nombreux passages au mois d’août à Combourg ou St Malo, sur les traces de Chateaubriand. 10 Juillet 1891 : « Huysmans m’a donné des détails navrants sur la sodomie à Paris. Elle existe et tend même à se développer. Les forts de la halle pratiquent la chose. Il y a rue des Vertus (quelle ironie que ce mot !), un bouge où ils se réunissent pour s’y souiller de la sorte. » (p 62). 13 Janvier 1892 « Flaubert était un chaste. Il trouvait que la femme était inutile. Quand il venait à Paris, il faisait une noce de matelot » (p 69). 4 septembre 1898 « hier, au confessionnal une femme m’a révélé l’existence de brasseries (il n’y en aurait que trois comme celles-là) à Paris, où, après une consommation élevée, on fournit, au premier, dans des salons d’un luxe inouï des femmes à femmes. » (p 109). Petits mots, au choix : Valéry « L’amour est comme une racine de gingembre qu’on met dans le derrière des chevaux anglais pour qu’ils aillent plus vite. » (p 466) ; Paul Léautaud : « Il trouve le breton cruel, surtout le breton du Morbihan », (p 518), là ça rejoint tout à fait mon opinion… de Morbihannais. Paris : Mercure de France, 1986.

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MUSE, La Dixième Muse. Magazine des filles qui aiment les filles, de Lille. 2003-....

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Musée de la Ville de Poitiers. Romaine Brooks. Poitiers : Musée Sainte-Croix, 1987.

Musée de Montargis. Girodet 1767-1824. Montargis : s.n, 1967.

Musée d'Orsay. La Comtesse de Castiglione par elle-même. Paris : Réunion des Musées Nationaux, 2000.

Musée d'Orsay. Nijinsky 1889-1950. Paris : Réunion des musées nationaux, 2000.

Musée d'Orsay. Robert de Montesquiou ou l'art de paraître. Paris : Réunion des musées nationaux, 1999.

Musée du Luxembourg. Hyppolyte, Auguste et Paul Flandrin Une fraternité picturale au XIXe siècle. Paris : Réunion des musées nationaux, 1984.

Musée national des arts et traditions populaires nationaux. Saint Sébastien, rituels et figures. Paris : Éditions de la Reunion des musées, 1983.

MuséE de BellesArts. Pierre et Gilles. València, Consorci de Museus, 1998.

MURAT, Marie (Princesse Lucien). La Reine Christine de Suède, la reine androgyne. Paris : Flammarion, 1930.

MUSCHG, Walter. Entretiens avec Hans Henny Jahnn. Paris : José Corti, 1995, 203p.

MUSIL, Robert. Les Désarrois de l’élève Törless. 1906. Seuil, 1960, 250p.

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