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Bouquinerie
 
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Jacques Ars

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- B -

le B est en trois partie, B - Bi, Bj - Bo, Bq - Bz

le bouquiniste dans le bordelais....

 

Ma dernière intervention sur cette page date du 1er Mars 2005

BLACKBRIDGE, Persimmon. Prozac Café. Paris : Le rayon / Balland, 2000.

Livre de l'auteur en vente

BLAIS, Marie-Claire. Une Saison dans la vie d'Emmanuel. Grasset. 1966. Les Nuits de l’underground. Stanke, 1978. Le Sourd dans la ville. Paris : NRF coll blanche, 1980, 200p, 140x205. Visions d’Ana. Paris : NRF coll blanche, 1982, 176p, 140x205. L'Insoumise. Grasset, 1971, 233p.

Livre de l'auteur en vente

BLAMIRES, David. L'homosexualité telle que nous la vivons. L'homosexualité chez les Quakers. Traduit de l'américain et édité au Centre Du Christ Libérateur du Pasteur Doucet. Cité dans Homosexualités de Gérard Bach.

Blanc, Julien. Confusion des peines. Paris : Pré aux clercs, 1947. Joyeux fais ton fourbi. Un jour, je surpris Cicéron en train de jouir dans une feuille de cactus désépinée, une feuille épaisse. Il ferma sa braguette précipitamment et sortit de la salle de consultation, blême... Une autre fois, toujours dans cette même salle dont il aurait dû fermer la porte à clé, il était allongé sur un petit homme déculotté, sale et barbu, atteint d'un impétigo des cuisses qui me donnait beaucoup de mal, auquel il disait des paroles tendres... La pédérastie régnait à Outat. On la découvrait parfois chez les hommes que leur apparence physique éloignait du genre, chez les costauds, et sous la forme passive... Henri m'avait confié qu'il s'adonnait depuis longtemps à l'homosexualité passive. Il avait essayé de faire l'amour normalement mais sans résultat. Il ne pouvait voir dans la femme autre chose qu'une soeur impuissante à combler le besoin d'absolu béant en lui. Mais l'homme plus âgé, plus fort que lui, comblait ce désir d'absolu, légitimait esthétiquement sa déviation sexuelle... Henri, véritable gazette du bataillon m'apprit que Lebroux en était depuis toujours, qu'il changeait de partenaire chaque soir, qu'il n'aimait que les petits, etc. Les homosexuels comme Henri, prenaient les devants à leur arrivée, choisissaient. Ils avaient pour eux la jeunesse et la beauté ; il était rare que le vieux à qui ils s'offrissent leur refusât. Cécel semblait aimer Henri en ce sens qu'Henri n'était pas le larbin de son homme. Les femmes servaient, dans le sens vrai du mot, de bonne à tout faire (lit, paquetage, chaussure, nettoyage des armes, remplacement de toute corvée, etc.) à leurs hommes. (p 98 à103). (cité dans l'Anthologie de l'érotisme de René Varin, p 156.) Paris : Pré aux clercs, 1948. Le Temps des hommes. Paris : Pré aux clercs, 1948.

Trois volumes d'une terrible autobiographie, depuis l'orphelinat jusqu'aux horreurs de la guerre d'Espagne, écrite dans un style sans concession. L'auteur y décrit notamment l'homosexualité institutionnalisée régnant dans les "bat'd'af" (bataillons disciplinaires d'Afrique). Confusion des peines avait d'abord paru en 1943 chez Gallimard sous le seul titre de Seule la vie…, Paulhan l'avait fait remanier par l'auteur.

BLANCHOT, François. Le Chevalier du Fleuve. L’amour impossible pendant la Révolution entre un sans culotte et un aristocrate. Balland.

BLINCOE, Nicholas. Perruques et talons hauts. Je n'ai pas très bien compris le titre français, un reste d'homophobie pour frimer sur une couverture hétéro-vendeuse ? Bref le titre anglais est Manchester Slingback. Le sujet est passionnant et hélas d'actualité : les réseaux pédophiles dans les orphelinats de Manchester. Un groupes de jeunes prostitués, orphelins,  dont un a réussit à s'en sortir, sont assassinés tour à tour. La folie homophobe du chef de la police locale, la vie des bars, les indics, le traumatisme des viols, la drogue, la violence de Manchester... super polar ! Petit point sur l'hétérosexualité vu par un gay : "Aujourd'hui encore, il continuait à croire qu'il n'existait qu'une seule différence entre un homo impénitent et quelqu'un qui avait effectué la transition. (devenu hétéro, nd JA). Les femmes réclamaient beaucoup de temps et d'efforts ; quiconque restait avec une femme s'engageait pour un long parcours et sacrifiait l'idée de la solitude. C'était son opinion, ce qui signifiait sans doute qu'elle ne valait pas un clou." (p 260). Paris : Série Noire N° 2667, Gallimard, 2002, 287p.

Acide Queen. Paris : Série Noire N° 2523, , Gallimard.  Une simple question d'excédent de blé. Paris : Série Noire N° 2568, Gallimard. Les Nouveaux puritains. Diable Vauvert, 2001.  (5 03 2004)

Livres de l'auteur en vente.

BLOTTIERE, Alain. Saad. Le Chemin, NRF, 1980, 199p.

Livre de l'auteur en vente

Blüher, Hans. Wandervogel : histoire d'un Movement de jeunesse. Paris : Les Dioscures, 1994.

BOIS, Jules. Le Mystère et la volupté. Paris : Société d’édition littéraires et artistiques, 1901.

Bois, Yve-Alain. Sculpture italienne à Rome au temps du fascisme. Paris : Jacques Damase, 1978.

BOISSON, Jean. Le Triangle rose, la déportation des homosexuels, 1933-1945. Paris : Robert Laffont, 1988, 247p. Ouvrage à éviter, peu fiable, d’après Florence Tamagne.

 

Livre de l'auteur en vente

BOLLORE, Gwenn-Aël. Célébration de la Bernique. Seul(e)s nos petit(e)s client(e)s comprendront la place de ce livre à la Bernique Hurlante, pour tout savoir sur la patelle, ses recettes de cuisine, son utilisation comme stimulation de la virilité chez les Patagons « quand les coquillages tintinnabulent entre les testicules » (p.66) et ses légendes, si, si!..

livre en vente de l'auteur.. gourmet !

BON, Michel et d’ARC, Antoine. Rapport sur l’homosexualité de l’homme. Encyclopédie universitaire. Préface d’André Baudry. Titres de chapitre : L’origine de l’homosexualité, la sociologie de l’homosexualité, la sexualité des homosexuels, le couple homosexuel, l’homosexuel dans la Société. Paris, Editions Universitaires, 1974, 525p.

Livre des auteurs  en vente

BONMARIAGE, Sylvain. Le livre du Dauphin. Poèmes. Paris, Grasset, 1911. Petit in-8, 258 pp.Poèmes sensuels, rêvant souvent de garçons.

La Femme crucifiée. Paris : Edition roman nouveau, 1914.

BONNARD, Abel dit « la Guestapette ».

Un des deux Abel pédés (avec Hermant), chassés de l’Académie Française pour collaboration à la Libération. Sans doute que l’hétérosexualité des 38 autres était un signe de vaillante résistance... Sa fuite de Paris, à la Libération a été des plus comiques. Voir Robert De Saint Jean. Quelques rares ouvrages au bar.

Océan et Brésil. Récit d’un voyage au Brésil. Notons une très belle écriture, qui peut rappeler souvent aux vieux comme moi, les belles dictées. « La sympathie que j’ai toujours eue pour ceux qui, au lieu de n’avoir fait que parcourir une carrière, balancés par tous les hasards, poussés d’un pays et d’un métier à un autre, racontent la vie comme une épave raconte la mer. »(p62). Mais le racisme, et son allergie à tout mélange des races ressortent à chaque mot. « On sait avec quelle opiniâtreté les Américains du Nord ont, jusqu’à ce jour, préservé la propreté de leur sang et nous ne manquerons jamais, quant à nous, de dire qu’en agissant ainsi, ils ont rempli leur premier devoir et rendu à l’humanité un service insigne.(…) Dans les rues de Rio ou de Bahia (…) l’étranger ne peut pas douter que le vrai drame de ce pays ne soit dans le mélange des sangs, dans cette lutte sournoise où les différents génies de l’humanité s’enlacent comme des serpents. » (p 77).Notons cette réflexion bien écrite sur la différence entre marins et paysans : (sur le bateau) : « Alors, la curiosité sans objet revient à ces hommes qui vivent avec nous et se prend faiblement à eux. Ce sont des bretons, non point triste, mais taciturnes. Ils causent pourtant, durant leurs loisirs, et j’entends souvent leurs conversations, simples et graves comme celles des enfants : parfois l’un d’eux raconte une histoire, si lentement que, s’il m’arrive de m’éloigner et de revenir quelques minutes après, je retrouve le narrateur au même point de son récit ; ou bien ce sont des discussions interminables, mais calmes, sur les qualités respectives des différents gréements, ou bien de petites taquineries sans méchanceté, mais non sans finesse. Ils ne disent pas de gros mots. Ils ont la grâce de ne se vanter de rien ; la sagesse de leur race parle par leur bouche, ils n’en sont pas encore au point de développement où l’individu commence à dire des sottises qu’il a fabriquées lui-même. La plupart sont courts et râblés ; l’un a des yeux noirs où la bonne humeur pétille, un autre montre un visage fin et doux dontl’expression de rêverie a le même tremblement subtil qu’une touffe d’herbe.Les marins sont les seuls hommes qui ne vivent pas encore comme tous les autres ; frères des paysans, bien différents cependant et presque contraires. Ce qui caractérise l’homme du sol, c’est l’étroite médiocrité à laquelle il s’astreint et se réduit, la continuité d’un effort opiniâtre et chétif. Ce qui caractérise l’homme du flot, c’est la variété des états par lesquels il passe, dans une vie qui balance d’un excès à l’autre. Sa fatigue et sa misère, quand il peine, excèdent celles du paysan. Mais à ces jours de labeur fait suite une nonchalance enchantée. Les privations qu’il endure sont poussées plus loin que dans aucun autre métier ; mais, au premier port, il les compense par une débauche où il arrache à la vie toutes ses grappes de plaisir. Le cultivateur traverse en aveugle les féeries du beau temps ; il n’aperçoit le ciel qu’au-delà de sa terre ; son champ lui cache le monde. Il faut toute la sérénité de ce mois de juin où la fleur du sureau étale son écume sur une immense nappe de verdure pour étonner d’une vague impression de beauté son âme vouée à l’utile. Le marin, au contraire, se heurte tout de suite à l’infini ; rien ne lui diminue les étoiles. Comme le paysan appartient à ses intérêts, il appartient à ses rêveries. On trouve aussi naturel qu’un paysan ne soit nullement poète qu’on trouverait surprenant qu’un marin ne le fût pas un peu. Aussi bien n’ont-ils pas les mêmes proverbes ou, pour mieux dire, le paysan en a-t-il beaucoup, et le marin presque pas. Les proverbes sont le trésor de la méfiance ; ce sont des maximes dans l’art de ne pas être dupe, les économies du bon sens, faites sou à sou. Comment n’aurait-il pas constitué ce pécule de sagesse, l’homme qui doit ruser avec les hasards du temps pour arracher au sol une production régulière, et qui, dans les marchés et les foires, doit savoir, tour à tour, acheter et vendre ? Mais comment daignerait-il descendre à ces conclusions pratiques, celui qui passe ses jours dans un monde où il n’y a rien à posséder, dans une fantasmagorie de magnificences toujours vaines ? Les marins se moquent bien de l’agent ; le moindre d’entre eux, quand il débarque, se laisse voler comme un grand seigneur. Leurs prières mêmes sont à la fois moins âpres et plus ferventes que celles des paysans. Le paysan a besoin de Dieu pour avoir de quoi vivre ; le marin a besoin de Dieu pour ne pas périr. (…) Le paysan, courbé sous les menaces du ciel, est le sujet craintif de l’orage. Le marin, debout, est l’adversaire de la Tempête, son égal, son vainqueur. » (p38 à 42). Extraits un peu longs, mais j’espère que vous ne lirez pas souvent du Bonnard ! Flammarion, 1929.

 

 La vie Amoureuse d'Henri Beyle (Stendhal). Flammarion, 1925. St François d'Assise. Hachette, 1928.

Je reçois cela, je le mets, mais les nombreux témoignages ne laissent pourtant pas de doute....
"Bonjour!
Juste un petit mot -- pour vous dire que contrairement à ce que vous affirmez sur votre site à plusieurs reprises, l'écrivain Abel Bonnard dont j'aime énormément les oeuvres - notamment les superbe poèmes ainsi que les récits de voyages et puis son superbe ouvrage consacré à l'Amitié... - enfin bref, donc : Abel Bonnard n'était nullement homosexuel. Il a eu pour maîtresse, des années durant, la Princesse Murat. Et si l'on persiste ici ou là à faire d'Abel Bonnard un homosexuel, c'est principalement par confusion avec Abel Hermant, qui, lui, était homosexuel."
Très cordialement. Ph. H.  (le 30 10 2002
)

Livre de l'auteur en vente

Bonneau, Alcide. Curiosa. Essais critiques de littérature ancienne ignorée ou mal connue. Paris : Isidore Liseux, 1887.

BONNEL, Alexander. Bob d’Argeant débauché. Paris : Daragon, 1911.

Bonnelle, Madeleine. Sem. Périgueux : P. Fanlac, 1979.

BONNET, Marie-Jo.

Les Relations amoureuses entre femmes. Enfin un ouvrage qui possède une bibliographie importante sur la littérature lesbienne! Le tout pour 75f seulement. De Sappho à l’homosexuelle, en passant par la tribade, les anandrynes et les lesbiennes, une histoire très bien écrite et érudite de l’homosexualité féminine. Avec, toutefois, une certaine fascination (de fascinus, le membre viril en érection chez les latins (p.58)) pour la période pré-révolutionnaire jusqu’à dévier dans une certaine chouannerie sous prétexte que Marie-Antoinette avait eu des rapports lesbiens. J’aimerais en savoir plus, mais il me semble que la liberté perdue de quelque noble, même lesbienne, pèse bien peu face à l’évolution de l’ensemble des femmes. Bref, le XIXe et le XXe ne tiennent peut-être pas la place qu’ils auraient dû, et l’"Erotika biblion" de Mirabeau que j’ai lu, un peu trop. Quelques-unes des grandes lesbiennes citées : "Mlle Maupin tombe amoureuse d’une jeune fille que ses parents éloignent rapidement de la tentation, en l’enfermant dans un couvent. N’écoutant que son amour, Mlle de Maupin y entre comme novice, profite de la mort d’une religieuse pour transporter son cadavre dans la chambre de son amie, met le feu au couvent et s’enfuit avec elle" (p.80). Elle chantera pourtant ensuite devant Louis XIV et mourut en 1707. Un petit poème pré-révolutionnaire?  

"Ces dames se font entr’elles

Par un généreux retour

Ce qu’on nomme un doigt de cour" (p.143).

 

Savez-vous que l’on a vraiment découvert le clitoris qu’en 1647? (p.103). L’histoire de la libération homosexuelle, qu’elle a vécue, lui donne une bonne analyse de la séparation entre le mouvement masculin et le mouvement lesbien. "Entre les nouvelles exigences des femmes, happées par leur devenir, et la quête impérieuse des hommes du FHAR, enracinée dans l’instant, a surgi ainsi tout ce qui différencie une pratique de la subversion d’une expérience de la transgression ; tout ce qui distingue un processus de libération d’une conquête de liberté. Que l’amour en marque ici la frontière n’est pas pour nous surprendre. Le militantisme des femmes s’appuie sur un potentiel de transformation  intérieure qui cherche à travers l’amour des femmes retrouvé une nouvelle forme d’inscription dans la société. Si celui des hommes lance son défi à la société "bourgeoise et phallocrate", au cri de "jouir sans entrave", il a tôt fait de s’y aménager des "zones libérées", commercialement rentables comme le montrera l’évolution du mouvement gay, sans arriver toutefois à trouver d’autres motivations à son désir de libération qu’érotiques" (p.337). "Comme l’expliquera Monique Wittig en 1974 : "le lesbianisme n’est pas seulement une pratique sexuelle, c’est aussi un comportement culturel : vivre par soi et pour soi, une indépendance totale par rapport au regard des hommes, à la mise en forme du monde qu’ils ont construit"" (p.340).

Voilà un livre, pour la modicité de son prix, qu’il faut avoir absolument chez soi... Odile Jacob, 1995 (Opus).

Bonnetain, Paul. Charlot s'amuse. Célèbre et très curieux roman naturaliste qui fit scandale. L'amusement en question est la masturbation, qui conduira le héros à une mort sordide, après une traversée du "vice" sous toutes ses formes. C'est surtout un roman de l'échec et de l'abandon, qui commence par les abus sexuels commis par des prêtres, et se poursuit par le départ du grand amour d'adolescence, qui renonce à l'homosexualité pour se caser… (Jacques Desse, catalogue2004)

 "Frère Origène le serrait contre sa poitrine et lui couvrait le cou de petits baisers précipités et chatouilleurs. -Oh ! Cher Frère ! balbutia l'enfant ravi. L'ignorantin ne répondit que par une étreinte plus forte. Il ne tenait plus la taille de Charlot que d'une main. L'autre, fébrilement, s'agitait. Tout à coup, elle se fixa, presque immobile. -Bébé ! murmura-t-il, et il ferma d'un baiser la bouche de sa victime. Maintenant le petit se tordait. Une hyperesthésie subite s'était emparée de lui, secouant ses organes et faisant vibrer le plus profond de son être. Il n'avait plus la force de rendre ses baisers à son ami, et il se taisait, fermant les yeux, sentant revenir, délirante, spasmodique, la jouissance mystérieuse qu'il avait éprouvée, après ses premiers tâtonnements, le soir des funérailles de son père. Bientôt il se roidit, convulsé. Frère Origène le regardait, hagard, attendant qu'il revint à lui. Quand Charlot rouvrit les yeux, ce fut pour se jeter au cou de son maître. Mais lorsqu'il y fut reposé, lorsque sa respiration se refit régulière, il voulut, pris de la curiosité fatale de l'enfance, comprendre enfin, savoir. Et l'ignoble nymphomane ensoutané l'instruisit, éprouvant dans son inconsciente perversion génésique, une atroce jouissance à faire succéder la souillure morale à la souillure manuelle". (p 102-103). (cité dans l'Anthologie de l'érotisme de René Varin, p 152.)  Bruxelles: Henry Kistemaeckers, 1883. (achevé d'imprimer le 7 mars 1884). In-12, (XIV)-348 pp.

Idem, Edition augmentée d'une pièce relative au procès jugé par la cour d'assises de Paris, le 27 décembre 1884, et d'un avis de l'auteur. Paris, A. Charles, s.d. In-12, 348 pp.

L'Opium. Paris : G. Charpentier, 1885.

Borel, Pierre. Maupassant et l'androgyne. Paris : Éditions du livre moderne, 1944.

BOREL, Vincent. Un Ruban noir. Babel, 1995.

Livre de l'auteur en vente

BORRILLO, Daniel. Homosexualité et droit. Paris : PUF, 2ième éd, 1999. L’Homophobie. Que sais-je ?, 3563, PUF, 2000.

Livre de l'auteur en vente

BORG, Agnès.  Purgatoires étincelants. Paris : Gallimard 1969.

BORNICHE, Roger. Le Play-boy.  Un petit policier chez les tantes antiquaires de la Côte d'azur...

BORY, Jean-Louis (1919-1979). Ce célèbre critique de cinéma a été un des premiers « homos célèbres » de la télé. Un ancêtre de la libération (suicidé en 79). Même s’il est délaissé aujourd’hui, son combat en a fait une « Jeanne d’Arc » de la cause, toujours lisible, et ses écrits sur le cinéma sont toujours d’actualité.

Ecrits :

La Peau des zèbres. Paris : NRF coll blanche, 1969, 488p, 140x205.

La Révolution de Juillet. Paris : NRF coll Trente journée qui ont fait la France N°23, 1972, 736p, 24p hors texte, 36 ill, 140x205. Même ouvrage sous couverture décorée, 36 ill, reliure toile.

Voir les passants ou les Miettes célibataires. Très agréable petit roman de souvenirs entremêlés de vies diverses. La guerre revit par le prisme d'une actualité des années 50 et 60 « en même temps - mais pas par le même train - qu'un matelot tondu, il n'a pas vingt et un ans, joli brun aux yeux bleus, à qui sa mère a commencé à écrire : tu reviendras à la maison pour travailler, tu auras une Vespa - pour se raviser ensuite - c'est normal que tu repartes chez ton père, le matelot s'appelle Delon Alain, personne ne l'attend à la gare » (p.175). Comme dans beaucoup de ses romans, Jean-Louis ne sait pas arrêter à temps. La fin déborde et rase un peu. Paris : NRF coll blanche, 1975, 208p, 140x205.

Tous nés d’une femme. Paris : NRF coll blanche, 400p, 140x205.

Les Cinq girouettes. La vie de Cambacérès, archichancelier du 1er empire qui, en rédigeant le code civil dit code Napoléon, dépénalisa l'homosexualité en France (l'Angleterre nous a pendu joyeusement jusqu'en 1860). Vous voulez son petit nom? Tante Turlurette... Quelques pages aussi sur Andoche Junot, l'amant de Bonaparte (?)... Dommage que l'écriture soit aussi insipide. Ed Ramsay, 1979.

L'Ami Paul. Les Oeuvres libres, Aout 1954. La Nuit complice. 10/18, 1972. Ombre vive. 10/18, 1973. Questions au cinéma. Stock, 1973.

Comment nous appelez-vous déjà? : ces hommes que l'on dit homosexuels / avec Guy Hocquenghem.   Alors là!, Monsieur Jean-Louis, chapeau! Ce plaidoyer pro-d'homo est à l'homosexualité ce que la Bible est aux chrétiens (c'est jour de Pâques) : tout y est, le venu et l'à venir, le coincé et la tapette, la respectable et l'outrageante, le sexe triomphant et l'apathie bourgeoise. Re-chapeau! Le texte de Guy est une promenade bien écrite dans le Paris Gay 1976 : du Royal Opéra au Jardin des Tuileries. Calman-Lévy, 1977.

Ma Moitié d'orange.  Une définition très 70 d'une recherche de l'identité homosexuelle. Un peu suranné, peut-être sa peur d'être Denise ? Julliard, 1973 (Coll. Idées fixes).

Mon Village à l'heure allemande.  Son premier roman. Prix Goncourt.

Le Pied.   Son dernier succès. J'en veux un peu à Geneviève Pastre de m'avoir dit que c'était son livre de chevet quand ses idées s'assombrissaient... Malgré le succès de ce livre à sa sortie, ce voyage initiatique en Afrique d'un beau et jeune garçon se termine dans une chiante et immense partouze (1/3 du bouquin) mêlant Poniatowski, Mae West, Mitterrand, Barthes, Wayne, Godard, etc., etc... c'est daté tout ça, même les couleuvres à pipe pour légionnaires... Si j'avais su j'aurais pas lu...

Ed. Belfond, 1977 (Dédicacé « Pour Philippe Despré, en lui demandant de faire de mon ami Laurent son ami et de l'accompagner jusqu'au bout de ses aventures à travers un monde fou, fou, fou. Très cordialement. JLB »)            ►

Un Prix d’excellence. Paris : NRF coll blanche, 186p, 192p, 140x205. Tout feu tout flamme. Julliard, 1966. Fragile ou le panier d'oeufs. Flammarion, 1950.

Etudes :

Jean-Louis Bory / par Marie-Claude Jardin. Très bon et très sincère ouvrage, sur notre Jeanne d’Arc Des Homos qui eut le courage de sa révélation grand publique aux dossiers de l’écran, à la radio dès 73 (p204). Sur l’écriture de cet ouvrage, quand elle va voir des témoins vivants : « Enfin, il y a la réticence majeure. Il reste difficile d’être –d’avoir été- l’ami d’un homosexuel. Le vœu le plus cher de Jean Louis Bory était de déranger. Il dérange toujours. Je le remarque au regard fuyant de mes interlocuteurs lorsque je leur demande s’ils ont bien connu l’écrivain. Connu, oui, mais de là à avoir été intimes…Certains vont même jusqu’à se retrancher derrière leur épouse. « Il venait surtout pour ma femme. Il avait pour elle une grande tendresse. » »(p28).Sur ses grandes peines d’amour, surtout avec R, prof de gym et père marié et dont il raconte l’histoire sous le nom de Pierre dans  La Peau des zèbres  :« Jean-Louis-Denise qui, jusque-là, a plutôt bien assumé son homosexualité se découvre hors la loi. Découverte capitale qui va bouleverser son œuvre et sa vie –car cette insécurité va se généraliser avec, pour conséquence immédiate de décupler sa rage de séduire. C’est du moins l’impression de Jean louis Curtis.(p128) ». « Néanmoins, une évidence demeure : R. était « gêné » de vivre avec lui. Et ça, Bory ne le pardonne pas à la société. Marqué par cet échec, il va se mobiliser. Tout entier, car il ne fait jamais les choses à moitié. Pour la première fois, sa vie d’homme va coïncider avec celle de romancier : à l’échec de la première va correspondre un engagement total du second. L’écrivain va trouver sa voie. Celle d’une œuvre mise au service d’un combat.(…) Parce que si lui, privilégié, doit en « baver » comme il vient de le faire, que dire des autres, les obscurs, les sans-grade ? Une nouvelle fois, il est saisi par la frénésie de partager. C’est pour eux qu’il veut se battre, pour eux qu’il va revendiquer le « droit à l’indifférence ».(p130) ». « C’était l’homme des désaccords vifs ou des consensus passionnels. Pas du consensus mou » (Pierre Billard) (p179). On apprend aussi qu’il eu un premier amour breton à 20 ans, dont il taira toujours le nom, quelqu’un de célèbre ? (p61). Qu’il fut Zazou dans Paris occupé après sa démobilisation de 42 (p68). Et enfin, beaucoup de tendresse pour  sa grande amie Sapritch.Référence de lecture : Belfond, 1991.

Livre de l'auteur en vente (il y aussi les Bory Jean-François)

BOSC, Jean. Le Vice marin, confessions d’un matelot. Paris : Pierre Douville, 1905.

BOSWELL, John. Christianisme, tolérance sociale et homosexualité : les homosexuels en Europe occidentale des débuts de l’ère chrétienne au XIVème siècle/ traduit de l’Anglais par Alain Tachet. Paris : Gallimard NRF coll Bibliothèque des histoires, 528p, 8p hors texte, 13 ill, 1985, 528p, 140x225. 

Les Unions de même sexe dans l’Europe antique et médiévale. Paris : Fayard, 1996.

 

 

Livre de l'auteur en vente

BOUCARD, Robert. Les Dessous des prisons de femmes. Paris : les éditions de France, 1930, 236p.

Bouchard, Jean-Jacques. Les Confessions d'un perverti. Paris : Au cercle du livre précieux, 1960.

BOUCHER, Christophe.
Le Quinconce de Marie-Thérèse. On doit à Christophe la première décoration du Plein sud à Nantes, le bar gay qui est resté longtemps le plus beau de Bretagne. Ici, c’est un premier roman sur la non-communication au sein d’une famille bourgeoise d’une petite ville du "Jardin de la France". Les bars et l’architecture occupent deux grandes places dans ce manuscrit. Rennes : manuscrit, 1998.

BOUILLOT, Françoise (1954 Paris -). Travesti. Maren Sell, 1991, 142p.

Livre de l'auteur en vente ici

BOULAY, Cyrille et Jean SERVAT. Les Amours particulières. le Pré aux Clerc, 2003.

Livres de l'auteur en vente

Boulestin, X. Marcel, Sidney Place. Les Fréquentations de Maurice (Moeurs de Londres). Paris : Dorbon-aîné, 1912.

 In-12, 328 pp. et 23 pp. de catalogue, couv. ill. en couleurs par l'auteur . Frasques d'esthètes efféminés qui se plaisent à heurter par leurs provocations la bonne société londonienne. L'auteur revendique dans l'avant-propos le droit de peindre les petits travers de ses contemporains sans pour autant les juger ni les condamner. Fersen a consacré une revue critique à cet ouvrage dans Akadémos. Boulestin (1878-1943) tenait un restaurant fameux à Londres. Il a publié en 1899, sous son nom, Le Pacte, avec une préface de Willy.

 Tableaux de Londres. Paris : Dorbon-ainé, 1912.

Boullet, Jean.(1921-1970). Homosexuel extraverti, illustrateur des beautés masculine au dessin très "à la Cocteau", féru de bizarreries et collectionneur en tout il finit tragiquement.  Antinous. Nice: s.n., 1954. Dracula 12 dessins pour illustrer. Paris : Aux deux menteurs, s.d. Evangiles. Paris : s.n., 1947. Le Truc de la corde. Paris : s.n., 1953 . Les Beaux gars. Nice : s.n., 1951, 150 exemplaires. Métamorphoses. Paris : Toutain, 1951.

 Œdipe. Paris, Editions du Scorpion, 1947. In-12, en feuilles sous couv. rempliée. Edition originale,  peu courante,  425 ex. sur Alfa Navarre (seul papier après 25 Japon). Premier tirage de cette étonnante version de l'histoire d'Œdipe. Chaque dessin est précédé d'une page comportant une fenêtre découpée. La seconde édition, au Terrain Vague en 1958, se présente sous une forme plus ordinaire. "Un des meilleurs livres de Jean Boullet, livre totalement sarcastique dont on mesure encore le caractère novateur" (Chollet, Jean Boullet, p. 20). Paris : Le Terrain Vague, 1958.

 Symbolisme sexuel. Paris : Jean-Jacques Pauvert, 1961. Tapis volant 33 dessins sur un thème personnel. s.l., s.n., 1945.

Ce visage qui nous regarde / Daniel-Rops. 20 dessins de Jean Boullet. La Mie de Pain, 1947.1100exemplaires.quelques photos extraites :                                                                              Livres de l'auteur en vente

Quelques dessins extraits de Les beaux gars (exemplaire N° 11) :
Jean Boullet le précurseur / Denis Chollet. Editions Feel, 1999, 224p.

Livres de l'auteur en vente

BOURCIER, Marie-Hélène. Queer zones : politiques des identités sexuelles, des représentations et des savoirs. Parfois citée comme un « Dustan femelle », dont elle partage un peu le parcours normalien, Marie-Hélène fait partie de ces lesbiennes, avec sa complice Béatriz Preciado, qui sont à la pointe de la culture « lesbigay » (p 193) et de la réflexion radicale française. Le Queer, (« traduction : ordure, taré, pédé, anormal, gouine, trou du cul, malsain, vraiment bizarre !. p 198 »), est une résistance personnelle à toutes les manifestations du pouvoir, et « la paradoxale invisibilité de ces actions provient du fait que la résistance aux pouvoirs se fait à un micro-niveau, hors des circuits classiques de la politique traditionnelle » (p 189). Fortement inspirées de Foucault, ces réflexions ne peuvent vous manquer dans les nouvelles cultures lesbigaies qui se dessinent. D’autant que les uniques références aux publications américaines montrent à quel point nous sommes en retard de réflexions en France. « En ce qui concerne la France (…) le « boom du queer » s’est produit en 1999. Avec notamment le dépôt du terme à l’INPI par Thierry Ardisson en janvier 1999. » (p 177). Pour m’être un peu confronté à elle lors de la première reprise des UEEH de Marseille en 1999, et après avoir suivi un mémorable cours de Béatriz sur la symbolique du godemiché dans le couple lesbien à celle de 2000, je noterai dans ce recueil d’articles donnés dans différents endroits un petit manque peut-être typiquement féminin : dans l’analyse de la confrontation mâle/femelle, homme/femme, virilité/féminité, aucune place n’est donnée aux passages pour un homme d’enculeur à enculé dans son propre champ de mâle/homme/virilité, ou de mâle/homme/féminité ou de l’assemblage que l’on voudra dans ces trois identités (sans se limiter à cela). Ce passage est certainement plus « révolutionnaire » qu’elle ne le pense en tant que femme, comme page 108. De même, il n’y a rien sur la réflexion SM/militaire, identification typiquement masculine sans doute aussi, et elle ignore l’historique pédophile du discours sur l’homosexualité virile au XIXième siècle, p 102 par exemple. Attaquant violemment Florence Tamagne sur son côté bourgeois, p 128, -et elle n’a pas tort-, elle saute à mon avis bien vite d’Ellis ou Krafft Ebing (XIXième) à Virginie Despentes, (p 34). Mais puisqu’elle dit que la représentation et la « non réalité » du sexe a changé de main. ! » (p46). Dernière petite note, notons qu’elle, très Foucalienne, ne cite comme asso queer en France qu’Act Up, dont le président Didier Lestrade dans Act Up, une histoire, dit qu’il avait compris que pour faire Act Up, il ne fallait surtout pas qu’il lise…Foucault ! Paris : Moderne -Balland, 2001, 247p.

Lesvos, oui. Paris : Editions Gaies et lesbiennes, 2000,187p.               Dos de couverture ►►►

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BOURDET, Denise. Pris sur le vif. Des portraits très année 60 par la femme de l'auteur de La Fleur de pois, pièce consacrée à l'homosexualité (dixit Cocteau). En tout cas, de Mlle de Crayencour (alias Yourcenar) en passant par NC Barney, Poulenc, Peyrefitte, Gide, Montherlant, Cocteau, Green et les autres, l'entourage est bien rose, autant que le style! Cette femme, veuve d'un homme de théâtre célèbre entre les deux guerres fut l'égérie de Peyrefitte qui en brosse un tableau flatteur dans  Propos secrets I. Plon, 1957.

 

BOURDET, Edouard. Le mari de Denise. La Prisonnière. Comédie en trois actes, ( Ière représentation le 6 mars 1926, au théâtre Fémina). Paris, les Œuvres Libres, 1926, 116p. Il a écrit sans doute une des première pièce homosexuelle jouée à Paris, Fleur de pois. Paris : stock, 1929.

Les Violettes. Pièce de théâtre. Voici ce qu'en dit Marguerite GILLOT dans  Amours en marge(  Paris : La Table Ronde, 1966, p 85) : "Je me souviens avoir été avec mon ami Bob dans une de ces boîtes où l'on dansait toute la nuit, à Montmartre, et que fréquentaient des artistes, de théâtre et autres. La grande comédienne Vera Sergine était à notre table, elle venait de créer une pièce de Bourdet, les Violettes. L'héroïne en était une femme mariée, qui avait pour amie une lesbienne que l'on ne voyait pas tout au long de la pièce, mais qui était symbolisée par des bouquets de violettes qu'elle offrait quotidiennement à son amie, et cet hivers-là les lesbiennes parisiennes s'affichaient en portant de petits bouquets de cette fleur" (p 85). (7 05 2004)

BOURDIN, Christophe. Le Fil. Sur le sida, la Différence, 1994.

Bourges, Élémir. Le Crépuscule des dieux, mœurs contemporaines. Paris : Stock, 1901. "Il est un livre que j'ai plus souvent relu qu'aucun Balzac, même le cousin Pons, ce martyr de notre foi, c'est ce livre. Ma passion des meubles, mon goût des grandeurs et des plaisirs louches y sont satisfaits."  Cité p 126 dans La Brocante de Philippe Jullian, Idée Fixe, Julliard, 1975, 155p.(26 1 2004).

Bourget, Paul. Un Crime d'amour. Paris : Lemerre, 1886.

Idem, Illustrations de S. Macchiati. Paris, Alphonse Lemerre, 1898. Petit in-8, 353 pp.Cité par les bibliographes, ce roman est en fait une variation ultra-moraliste sur le thème de Mme Bovary. Bourget suggère dans un passage que l’attitude du séducteur de femmes honnêtes est déterminée par sa fuite devant les amitiés particulières, au collège. Première édition illustrée.

BOURGEYX, Claude. Personnages avec passé. « La pièce peut être résumée ainsi : Simon qui est amoureux de David, le jeune amant de sa mère, veut mourir avec eux pour mettre un terme à l’enlisement de tous les trois dans ce qu’il croit être le malheur d’aimer. Il sabote alors la voiture dans laquelle ils s’apprêtent à monter. Lucie, une amie de David, est aussi du voyage… » (dernière de couverture). Bordeaux : L’esprit du temps, Théâtr’avenir, 1992, 77p.

Livres en vente de l'auteur

Boutet-Loyer, Jacqueline. Girodet: Dessins du Musée. Montargis : Musée Girodet, 1983.

BOUTIN, Christine. Pour en finir avec Christine Boutin - Aspect moraux, juridiques et psychologiques du rejet des homosexuels /  collectif, Bertrand Desfossé, Henri Dhellemmes, Christèle Fraïssé, Adeline Raymond. Het O éditions, 1999, 189p. Réponse au  Le « Mariage » des Homosexuels ?. Critérion, 1998.

BOUVATIER, Thomas. Autogamie. Le Rayon Balland, 2002, 249p.

Livres en vente de l'auteur

BOWEN, John. Les Filles. Paris : Calmann-Lévy, 1988, 244p. (22 10 2004).

Livres en vente ?

BOWLES, Jane (1917-1973). Femme du suivant, qu’elle épouse en 1938 et qu’elle rejoint à Tanger en 1948. Ils deviennent le centre de la vie littéraire et mondaine de Tanger dans les années 50. Malgré son peu d’écrits, elle est un des plus subtils écrivains modernes. Deux dames sérieuses. Un petit bouquin complètement génial, à la fois pincé, surréaliste, tendre et lesbien. Il ne faut pas louper la deuxième partie, qui semble assez autobiographique : une anglaise pincée draguant à Panama des prostituées afro-hispaniques ! Extrait de la troisième partie (la moins bien) : « -Qu’est-ce qui est arrivé à votre ceinture ? demanda miss Goering. –C’est un chien qui s’est fait les crocs dessus. –Oh, vous avez un chien ? –Il y a eu un temps où j’ai eu un chien, et aussi un avenir, et une amie, mais de tout cela il ne reste plus rien. –Ah, comment est-ce arrivé ? demanda Miss Goering. Elle ôta son châle et s’épongea le front avec son mouchoir. La chaleur humide qui régnait dans l’appartement avait déjà commencé à la faire transpirer, d’autant plus qu’elle avait perdu l’habitude du chauffage central. –ne parlons pas de ma vie, dit Andy, en levant la main comme un agent de la circulation. Buvons plutôt quelque chose.- Si vous voulez, mais je suis convaincue qu’il faudra bien que nous parlions de votre vie tôt ou tard, dit Miss Goering. Elle ne cessait de se répéter qu’elle allait s’accorder le plaisir de rentrer chez elle dans moins d’une heure. « Je considère, se disait-elle, que j’en ai fait bien assez pour ma première soirée ». »  (p 205, dans l’édition 10/18, 1986)  Paris : Gallimard NRF coll Du Monde entier, trad Jean Autret,1969, 272p, 140x205. 

Livres en vente des auteurs (avec son mari)

BOWLES, Paul.

Un Thé au sahara / trad Henri Robillot et Simone Martin.  Paris : NRF coll Du Monde entier, 1952, 296p 140x205. Coll l’imaginaire, 294p, 125x190.

Après toi le déluge / trad de l’Anglais par Marie Viton. Paris : NRF, 1955, 320p, 140x205.

Mémoires d’un nomade. Il n’est pas directement question d’homosexualité (sauf peut-être page 120) dans cet ouvrage de cet auteur américain établi au Maroc. Quelques passages sur Paris des années 30, Berlin en 31. Et évidemment, Gertrude Stein et Alice Toklas. Sur Gide, Isherwood, Gore Vidal qui fout sa merde entre Tenessee  Williams et Truman Capote (p383), Burroughs (p 430), Visconti, Cocteau, Roussel (p 462). Une anecdote amusante quand il ramène à Paris son petit Adelkader, et que celui-ci, sorti un soir, revint tout content qu’un vieux monsieur l’ait invité chez lui.  Accompagnant Bowles dans une expo de photos quelques temps plus tard, son petit marocain tout d’un coup se met à crier d’une voix forte : «  «   Monsieur Paul ! Monsieur Paul ! Viens vite ! Je me précipitai dans la direction d’où venaient les hurlements, et je le vis qui se ruait vers moi sans cesser de crier : « Viens ! Regarde ! » Voilà le monsieur gentil qui m’a donné cinquante francs ! Regarde ! » Au bout de la galerie, à la place d’honneur, il y avait une grande photographie d’André Gide coiffé d’un béret. Cette histoire fut considérée comme la meilleure du mois, et elle fit le tour de Paris. » (p190). Point Seuil, 1999.

/ Mrabet, Mohammed. L’Amour pour quelques cheveux / trad de Yves Malartic. Paris : NRF coll. Du Monde entier, 1972, 224p, 118x185. Le Café de la Plage. Petit récit en forme de compte, avec beaucoup de soleil et un homme méchant qui exploite une paillote. L'auteur essaie de le séduire (mentalement) par sa gentillesse mais ne se fait respecter que par la force. Et une seconde nouvelle, un petit djinn qui donne des voix à un enfant... bof bof. Paris : Christian Bourgeois, 1989, 121p.

 

Livres en vente des auteurs (avec son épouse)

BOX, Edgar. La Mort en cinquième position. Paris : Presses de la Cité, 1953.

BOY, George. Quelques ouvrages à la Bernique. Boy George, l'histoire authentique de Culture Club / par Merle Ginsberg. Edition de l'homme, 1984. Autobiographie, avec Spencer Bright. Michel Lafon, 1995.

livre en vente sur Boy George

- B -

le B est en trois partie, B - Bi, Bj - Bo, Bq - Bz

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AUTRES AUTEURS QUE L’ON PEUT AUSSI TROUVER

 BAILEY, Derrick Sherlin (1910-1984) anglais. BARBEY D’AUREVILLY Jules, (1808-1889) français, bien que je ne sois pas aussi sûr de son homosexualité que Michel Larivière. BEHAN Brendan (1923-1964) irlandais. BENAVENTE Jacento Y Martinez (1866-1954) espagnol. BERARD Christian (1902-1949) français. BERHARD Thomas (1931-1989) autrichien. BERNHARDT Sarah, celle dont la toute première langue fut le breton !.  Bernheim  Cathy. BIANCIOTTI Hector. BOULGAKOV Mikaïl, par goût personnel. BORGES Jorge Luis (1889-1986) Argentin. BOURIN Jeanne. BRADLEY Nicole.  BRASILLACH Robert (1909-1945) français, pas sûr que j’en ai de cet homo là, bien que dans Les sept Couleurs, il y a un hallucinant reportage sur le début du cinéma en tourné en Belgique ! BRECHT Bertolt (1898-1956) allemand. BUFFALO Bill (1846-1917) américain. BUTLER Samuel (1835-1902), anglais, pour Srewhon, publié anonymement en 1872.