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Pas terrible le bouquiniste à la neige |
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Ma dernière intervention sur cette page date du 1er Février 2005 |
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BRADDON, Russel. Le Bidasse inspiré. Les polars gais sont tellement rares que je peux me permettre d'ajouter celui-ci, bien qu'il soit plus folle déjantée que gai : un soldat de sa gracieuse majesté, Lilyworth, réussit à vaincre la guerre entre fanatiques religieux en Irlande en se déguisant en bonne soeur, soeur Théophila. il n'y a d'ailleurs rien de criminel dans ce N° de série noire, mais quelques déjanteries, comme comment arrêter cette guerre absurde par la masturbation, p 14 et 15, son amour du beau commandant Campbell, -qui ne veut pas lui faire l'amour tant qu'il n'est qu'un simple bidasse-, qu'il blesse sérieusement en l'entraînant à renvoyer les pierres des manifestants avec des battes de base-ball, ou des faits plus sérieux comme l'envoi des filles mères dans des couvents-prisons, p 75, dont on a fait il y a peu un film poignant (je ne suis pas assez cinéphile pour m'en rappeler le titre-. Et puis il est si beau, si blond, si doux... qu'on le pense né d'un chien... Surprenant, j'étais en train de lire en même temps du J.R. Ackerley, qui regrette de n'avoir pour sa complète félicité trouver un amant si beau si blond si doux qu'il aurait pu remplacer sa chienne tant aimée ! ( Mon père et moi). "C'est pourquoi, à la fin d'août, les émeutes de Belfast étaient une bénédiction pour la presse et la présence de soeur Théophila rien de moins qu'un signe par lequel Dieu montrait que lui au moins, approuvait l'existence des journaux. "( p 87). Gallimard, série noire N°1532, 1972, 249p. Les polars sont en vente sur polars ( 3 06 2003). |
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BRAM, Christopher. Le Père de Frankenstein. Dans une ambiance très cinquante, une vieille folle anglaise se sert d’un ex GI torturé par l’homosexualité pour mener à bien son suicide : l’histoire romancée de la fin de l’auteur du film Frankenstein, celui des années 30. Quelqu’ambiance de l’homosexualité en Angleterre dans les années 10. Pas mal. « « - Non, je… Alors vous êtes homosexuel ? – Oui. Enfin… s’il faut absolument employer un terme aussi médical. Je croyais qu’on nous appelait plus volontiers « pédales » ou « enculés ». » Le dernier mot que Whale a choisi confère à la chose une réalité écœurante. « -j’en suis pas un, vous savez ? Lance Clay. –Bien sûr. Je ne l’ai jamais pensé. ». Eprouvant le besoin de fumer, Clay tire sur son cigare. Mais le tabac a maintenant un goût de vase et la succion de ce truc énorme le dérange : ce qu’il tient à la main lui apparaît tout à coup obscène. Il ressent le besoin de poser le cigare dans le cendrier. « -Vous pensez pas à moi dans cette optique, au moins ? –De quelle optique voulez-vous parler, M. Boone ? –Ben, vous savez : me regarder comme…euh…comme moi je regarde une jolie fille, quoi ! Dans la main de Whale, le cigare s’agite. » (p 202). Paris : Passage du Marais, 1999. |
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BRAMI, Claude. Le Garçon sur la colline. Denoël, 1981. |
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Brandimbourg, Georges. Croquis du vice. Paris : Antony, 1895. |
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Bransiet, Maurice. La Vie et les amours tourmentés de Sacher Masoch. Paris : Quignon, 1904. |
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BRASILLACH, Robert.( 1909-exécuté pour intelligence avec l'ennemi, le 6 février 1946). Je l'avais mis, puis enlevé. A quoi bon ne pas voir en face les erreurs de certains homosexuels qui furent fascinés par l'homo-érotisme nazi. Comment comprendre certains penchant homophobes et racistes de certains de nous? Y aura-t-il un jour une bonne étude sur les liens entre une certaine homosexualité et l'extrême droite dont on sait que parmi les soutiens fondateurs -certains groupes "païens"- les pratiques homosexuelles sont rituelles. N'oublions pas qu'au fondement des mouvements homosexuels allemands du XIXième il y avait des doctrines d'exaltations de la virilités qui pouvaient et ont parfois, mal tourner. C'est à cause de ce genre d'homosexuels, collaborateurs notoires, anti-sémites, que le les gays et lesbiennes furent tant méprisés par le Gaullisme de l'après guerre... Nous avons collectivement payé très cher la veulerie de quelques uns. mais un homme reste un homme et livrons ici les souvenirs de Dominique Arban : Je me retournerai souvent..., page 68, Flammarion, 1990. (8 déc 2003), sur le coming-out de Robert : " Un soir, Robert vint chez moi. Je m'étonnai de son air grave. « Il faut que je vous parle, petite Nat. » Il parla longuement. Il venait de Belgique. Ah, oui, Degrelle, me dis-je, évidemment. Ce Degrelle était le féal belge de Hitler, il recrutait de jeunes hommes, créait, je crois, des formations militaires. Certaine nuit, Robert était monté sur la bâche d'un camion transportant des recrues. « Un ciel comme on n'en a jamais vu. Les étoiles si grandes, brillantes, des camions se suivant à perte de vue. Ce jeune homme, c'est mon premier amour, petite Nat. » Son discours s'égarait en silences... Il reprenait. Il disait la splendeur nouvelle, qu'il était désormais habité, qu'était venu l'amour - qu'il avait ignoré. Il était dans un bonheur grave. Ce soldat ou cet officier, il ne m'en parla plus jamais, m'ayant confié sa paix et son tumulte. De toute part, il était désormais « hitlérien ». De l'enthousiasme de Nuremberg avait surgi en Flandres l'extase de l'amour partagé. J'écoutais Brasillach évoquer encore et encore les étoiles de cette nuit-là. Évoquer encore et encore les camions, leurs bâches verdâtres, leur menace défiant lentement." Brasillach, qui n'est pas un écrivain médiocre, a écrit dans Les Sept couleurs, (publié en poche) des souvenirs sur les débuts du cinéma qui sont assez époustouflants, (tournage à la campagne dans la journée, projection le soir de petits films pour payer les frais). (8 12 2003) |
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BRASSAI. Le Paris secret des années trente. Paris : Gallimard NRF hors série luxe, 1976, illustré de 130 photographies de l’auteur, 192p, sous couv ill, 210x270. Chapitre Sodome et Gomorrhe, p 157-175. Marcel Proust sous l'emprise de la photographie. Paris : Gallimard, 1997. |
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BRAUDEAU, Michel. Le Livre de John. Superbe roman de ce prix Médicis 1985 qui mélange éveil du désir chez l'adulte pour l'adolescent qui l'accompagne dans un périple à travers les USA, et lecture de deux romans. Celui d'un indien pédéraste et d'un inspecteur impérial japonais... Histoire dont je n'ai pas saisi la fin. |
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BRECOURT-VILARS, Claudine. Petit Glossaire de l’érotisme saphique (1880-1930). Paris : J.J Pauvert, 1980. Ecrire d’amour. Anthologie de textes érotiques féminins, 1799-1984 Paris : Ramsay, 1985. Claudine. Petit dictionnaire raisonné de l'érotisme saphique. Paris : Éditions Borderie, 1980. |
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BREITBACH, Joseph. Rival, et rivale. Paris : Gallimard NRF coll blanche, 1935, 389p, 118x185. Le Liftier amoureux. Paris : NRF coll blanche, 1948, 256p, 118x185. Rapport sur Bruno. Paris : NRF coll blanche, 1964, 344p, 140x205. |
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Breker, Arno. Paris, Hitler et moi. Paris, Presses de la Cité, 1970. |
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BREMONT D'ARS, Yvonne. Fenêtre sur le passé. Henri Lebvre, 1953. |
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BRENNER, Jacques. L'Atelier du photographe. Paris : Julliard, 1954.Les petites filles de Courbelles. Le Neveu de l'Empereur. Daniel ou la double rupture. Paris : NRF coll blanche, 1953, 168p 118x185. La Tour Saint André. Le titre de ce roman rappellera à nos ami-es rouennais-es ce curieux clocher survivant au milieux des ruines de la guerre. En effet, il fait ici le récit de sa jeunesse à Rouen -il habitait tout près de la tour St André-, parle de ses amis de collège puis de fac de droit, leur bravoure ou leur lâcheté pendant la guerre. La vie d'un jeune homme de vingt ans pendant l'occupation, après un bref exode à Nantes, p68, qui subit les affres de la censure bigote et pétainiste pour vouloir jouer Oedipe de Gide (p140). Des lettres anonyme l'accuse même d'être pédéraste (p 147). Rien de très homo, sinon son regard détaché sur les aventures féminines de ses copains -il ne parle jamais des siennes- sur la haine portée à Gide pendant les années noires, sur Cocteau (une petite rencontre) p 98, et à la libération un américain qui a abusé d'un jeune homme contre une promesse non tenue de chaussures neuves (p 235). Notons qu'il fait ses classes militaires à Meucon, près de Vannes, où il y avait un camp de prisonniers allemands (p 228). L'exode : "A Nantes, je compris que les gens malheureux sont des gêneurs". (p 68). Le Théâtre : "Un des souvenirs les plus vifs qui me soient resté de cette représentation, c'est celui de Patrice Verchon costumé et maquillé. Je l'avais toujours trouvé joli garçon, mais d'une grâce pas du tout équivoque. Au lieu de reconnaître que c'était de la nature de mes sentiments pour lui que je n'étais soudain plus très sûr, je me demandais : "Est-ce que Patrice ne serait pas pédéraste ? " Je crois bien que ce fut la première fois que je me posai cette question à son propos; " (p 121). Sur son père (on dirait moi) : " Même en cuisine, il décidait de ce qui était bon et de ce qui ne l'était pas. Si vous n'aimiez pas tel plat qu'il aimait, c'était que vous étiez de parti-pris et que vous n'aviez jamais voulu goûter ce plat. On était toujours accusé de parti-pris et de mauvaise volonté quand on ne partageait pas ses goûts. L'idée ne lui serait jamais venue que vos goûts (ou vos opinions) étaient aussi défendables que les siens. C'était qu'il ne croyait point avoir des goûts particuliers ou des opinions personnelles : non, il avait le goût qui est le même pour tous. Il croyait à une nature humaine. En cuisine comme en toutes choses, il n'avait pas telle opinion, il se confortait simplement à la vérité. "Qu'est-ce que la vérité ? - C'est ce que je pense - Et pourquoi pensez-vous cela ? - Parce que c'est la vérité." Cercle très vicieux. On va croire que mon père était un imbécile, mais je caricature un peu. " (p 15). Notons encore que le sujet de l'épuration est longuement abordé, avec même un meurtre organisé entre amis contre un pseudo dénonciateur résistant. Paris : Julliard, 1960, 288p. (6.05.2003). Les Lumières de Paris. Julliard, 1962, censuré ; remanié et augmenté chez Grasset en 1983. Les Rendez-vous de Bordeaux. Un jeune professeur de lettres fait la connaissance d’Emile, dix-neuf ans. Albin Michel, 1971, 212p. Trois Jeunes tambours. Un petit roman comme je les adore : très typique de son année d'édition, ici les année 1960, et c'est en cette période de guerre contre l'Irak, très dépaysant. Patrice Verchon, journaliste de bonne famille, 27 ans, en rentrant de son Rouen natal pour Paris prend en auto-stop le petit Jeannot. Avec ce charmant garçon très titi parisien il fait le premier pas de ses désirs homosexuels. Mais Jeannot est en fait un petit gigolo très volage et très vantard, et surtout n'a que 16 ans et demi... Quand il va en prison pour prostitution avec un de ses "clients", Patrice cherche à le sortir de son milieux, rencontre sa famille, ses anciens amants, les homosexuels de l'administration de la justice, son ancien logement (un bordel de la rue Quinquampoix (p 18) etc etc... et c'est vraiment le Paris des années 60. Mais Jeannot reste en maison de redressement, et revient le voir de temps en temps, toujours aussi fantasque... Patrice lui continue sa vie d'homo révélé. La fin de Jeannot, engagé en Indochine, est plutôt malheureuse, mais Patrice à son grand étonnement voit son père et son petit frère se proposer pour le remplacer... . Je n'ai pas trouvé de passages très typiques pour illustrer ce commentaire, citons juste celui-ci " Patrice Verchon voyait pour la première fois fonctionner cette fameuse solidarité de société secrète dont il avait souvent entendu parler et à laquelle il ne croyait pas. Il y croyait désormais". (p 96). La préface est de J.C. Vogt, fait un point assez moral de l'homosexualité à cette époque. Julliard, 1965, 256p.(23 03 03). Martin Du Gard. Paris, NRF coll la Bibliothèque idéale, 1961, 240p, 16p hors texte, couv ill, 33 ill, 118x185. Le même relié toile. |
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BRESSAULT, François de. La Maison de Granit. Paris : Gallimard NRF coll blanche, 1953, 256p, 118x185. |
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de BRETHMAS Jacques. Traité de chasse au minet. Essai. Paris, Les Editions du Perchoir, 1979. Petit in-8 carré, 148 pp. Les jeunes conquêtes de l'auteur, avec des digressions politico-psychologiques très "années 70". (Jacques Desse, catalogue 2004) Détournement de majeur. Paris, Les Editions du Perchoir, 1980. In-8, 250 pp. Le Pédalopithèque. Amsterdam, The Acolyte Press, 1988. In-12, 184 pp., couverture blanche illustrée. Troisième ouvrage de Brethmas. Sous-titre : "A nous les petits français !". Avec un souvenir ému des gâteries des bons pères… (2004) |
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BREVANNES, Roland. Les Messes noires. Courbevoie : imprimerie de E. Bernard, (1904). |
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Brézol, Georges. Henri III et ses mignons. Paris : Éditions des bibliophiles, 1910, ca. (s.d.). |
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BRIALY, Jean-Claude. Eglantine, Un film de JC B. Seghers, 1972. Le Ruisseau des singes. Laffont, 2000. |
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BRIAND, Charles. Marco. Paris : Les Lettres libres, 1954. Le Secret de Marcel Proust. Paris : Henri Lefebvre, 1950. |
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BRION, Hélène. La Voix féministe (1917). Paris : Syros, 1978. |
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Brissaud, Jacques. L'Enigmatique Barataud. Paris : H. Lanson, 1947. |
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BRISSON, Luc. Le Sexe incertain. Paris : Les belles lettres, 1997. |
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BRITBACH, J.. Rival et Rivale. Paris : Gallimard, 1935. |
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BRIZON, Hervé. La Vie rêvée de sainte tapiole. Un excellent petit divertissement de la collection « le rayon » chez Balland, 2000. Une révolte de folles anarchistes aboutit à un changement du monde. « « L’association des travestis opérés devenus lesbiennes », « les minets gérontophiles », « l’amicale européenne des tantes de plus de 80 ans qui veulent encore baiser », « la congrégation des grosses qui ne font jamais de sport », « le groupe des folles incultes et non mélomanes » et enfin « l’association de celles qui ne sont jamais allées au Queen ». Daniel debout sur l’estrade, prend la parole : « (…) Voilà nos ennemis !! L’hétéro, oppresseur du passé et du présent, sur de son bon droit. Le gay, modèle d’aujourd’hui et du futur, que l’on veut nous imposer, le kit clé en main aseptisé de l’homosexualité ! »(p95) et voici une petite prière pour toutes celles qui sont dans la peine : « Sainte tapiole, priez pour nous et faites que jamais nous ne nous emmerdions la vie comme nos voisins hétéros. Je promets, sainte tapiole, de fleurir tous les jours ton autel, de fleurs artificielles, bien sur en velours rouge. Je déposerai aux pieds de ta sainte effigie le modèle XXL du moulage de l’acteur porno le mieux monté, sans l’avoir utilisé avant. Tous les jours je parfumerai ta statue au N°5 et je passerai la vidéo de Freddy Mercury. Mais je t’en supplie, ô sainte protectrice des travestis, des transsexuels, tantes et enculés du monde entier, protège-nous de toutes tentations hétérosexuelles en actes et en pensées, donne-nous nos hommes quotidiens et serre-nous au chaud entre tes mamelles siliconées. » (p61). Amen. |
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BRODKEY, Harold. (-1996) Premier amour et autres chagrins. Grasset, 1988. Histoire sur un mode presque classique tome I, Grasset 1990, Ange, Histoire sur un mode presque classique Tome II, Grasset 1992. L'Ame en fuite, Grasset 1993. Amitié profane. Grasset, 1995, 387p Histoire de ma mort, Ces ténèbres sauvages. Un écrivain américain, qui fréquenta le même lycée que Tennessee Williams, (mais plus tard) devant son sida "je peux, sans hystérie, décrire le petit jeu anal qui a probablement eu pour conséquence la transmission du virus et ma mort" (p 41). La littérature sur le sujet est souvent touchante, celle-ci l'est, même si la dernière partie, son passage à Venise par exemple, pêche un peu. Nous sommes en 1993, et l'espérance de vie est de 18 mois (p 60), et la maladie mal vue (p 108). Son attitude est assez originale par rapport la bisexualité : " Je ne sais pas, mais j'ai toujours été a court de rage. J'avais la férocité et la volonté, mais dépourvues de rage. Je considérais souvent que les hommes puaient la rage, et c'est la raison pour laquelle je préférais les femmes, et les homosexuels." (p 206). Même s'il se souvient longuement de ses anciens rapports homosexuels, les passages sur sa femme qui se dévoue sont intéressants : "A l'hôpital, je ne pouvais pas me reposer sans sa protection, ni manger, ni boire, ou aller aux cabinets sans son aide. Elle n'est pas tellement différente de l'amour, cette dépendance ; elle est exagérée, et pourtant pas inconnue. En général, on dormait chacun à notre tour, forme de permission et d'engagement mutuels. (Ce qui nous était étrangement familier. Nous n'avions jamais été synchronisés à la maison : je ronflais et je me réveillais souvent, surtout quand j'écrivais, tandis qu'Ellen dormait profondément et ne bougeait presque pas la nuit. On se réveillait de manière différente, aussi, et à des heures différentes.)" (p 87). Ses découragements : "J'en ai assez. Il ne me reste plus rien de moi, plus rien. Plus rien ne fonctionne dans mon corps. Bon, je vous remercie de m'avoir sauvé la vie et tout ça, mais ça suffit comme ça." (p 102). Il n'ai pas non plus en colère contre son beau père qui l'abusa de lui deux fois par jour pendant deux ans (p 73).Il meurt en Janvier 1996. Paris : Grasset, 1998, 211p. (9 12 2003). |
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BROOKS, Romaine. Portraits, tableaux, dessins. 1952. |
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BROSSARD Chandler. Les Vaillants saboteurs [The bold Saboteurs, 1955]. Roman traduit de l'américain par Jean Rosenthal. Paris, NRF Gallimard (Du monde entier), 1955. In-12, 349 pp. La confession d'un jeune vaurien américain, qui a le vice dans le sang… Roman considéré comme un des premiers de la « Beat Generation ». (2004) |
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BROSSARD, Nicole. Auteuse lesbienne. Amantes. Montréal : Quinze, 1980. Le Sens apparent. Paris : Flammarion, 1980. |
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Brouardel, P. Les Attentats aux mœurs. Paris : Baillière et Fils, 1909. |
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BROUCARD, Robert. Les Dessous de prisons de femmes. Cité par Marise Querlin dans Femmes sans hommes. (13 04 03) | ||
BROWN, Judith C. Sœur Benedetta, entre sainte et lesbienne. Paris : Gallimard, 1988. |
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BROWN, Rita Mae. Molly Melo. Paris : Albin Michel, 1977. |
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BROWNING, Frank. La Culture du désir. Un essai sur la culture gaie aux USA. Je m’y suis mis à deux fois pour lire ce livre qui devient vite passionnant. Un peu une suite plus réfléchie des « Chroniques de San Francisco » de Maupin (souvent cité ici). Les années post-sida aux USA, les queers, les camps, le mouvement américain des années 90-92 et cette définition du Camp qui vous rappellera certaines élections rennaises du RUT « Tout ce qui est frivole et paradoxal dans un cadre conventionnel » (p.16). Ed. DLM, 1997. |
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BROWNRIGG, Sylvia. Quelques pages pour toi / traduit de l'américain par Josette Chicheportiche. Paris : Mercure de France, 2002, 308p. |
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BRUCKNER, Ferdinand. Le Mal de la jeunesse (1925). Amiot-Lenganey, 1993, 108p. |
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BRUN, Charles. Chants d’éphèbes. Avec une lettre d’Emile Pouvillon à l’auteur. Paris : Lemerre, 1891. |
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BUFFIERE, Félix. Eros adolescent. La pédérastie dans la Grèce antique. Paris : Les Belles Lettres, 1980. |
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BUKOWSKI, Charles. |
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BULTEAU, Michel. Baro Corvo, l’exilé de Venise. Monté Carlo : Editions du rocher, 1990. |
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BUOT, François. François Crevel. Paris : Grasset, 1991. |
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BUREAU, Paul. L’Indiscipline des mœurs. Paris : Librairie Bloud et Gay, 1920, 608p. |
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BUREL, Nathalie. Une écrivaine qui fréquentait la Bernique Hurlante ne pouvait pas franchement être mauvaise. La vie ne sera plus pareille. Son premier livre, -sorti chez le fils du célèbre juge rennais qui a vendu les beaux livres surréalistes de sa grand mère pour monter sa maison d'édition- est une suite de nouvelles où l'homosexualité -masculine- occupe beaucoup de place. Charmant. Je suis celui qui fuit : le prêtre confronté à son homosexualité. (p25), La vie ne sera plus pareille : deux joueurs de foot (p 51) "Tous ces joueurs de foot avaient délimité leur relation ; des échanges de sentiments sincères, la honte, le bonheur, l'allégresse, la tristesse, l'injustice, mais uniquement à propos du football. ( p58) -"ah Régis !!!, pour rester rue Saint Malo-, la fierté dans sa poche, (p 61) : deux hommes, une forte fille ; tien, pourquoi Myrtille ? Moi je préfère le frère du copain de Myrtille, mais ce n'est peut-être pas la même ?. Rennes : Les Perséïdes, 2004. (18/02/2005) |
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BURROUGHS, William S. Kame Kaze (Kentucky Ham) / traduction : Samantha Martin Livia Standersi. Flammarion, 1975, 201p. Couverture ci-contre. (26 05 2004) Le Festin nu / trad par Eric Kahane. Paris : NRF coll Du Monde entier, 1964, 260p 140x205. Le même 266p 125x190, coll l’imaginaire. “D’une certaine façon, Burroughs est mort à la fin des années 70 lorsqu’il fut ressuscité d’une obscurité relative, et relooké en une sorte de comédien et philosophe hors la loi. (…) Tout le monde sait bien qu’à partir de son « come-back » en 1981 avec le roman Les cités de la nuit écarlate, la prose de Burroughs était un produit en partie écrit par un nègre, et que son engagement dans ses livres diminua progresivement jusqu’au point où il sembla n’y avoir plus rien que l’ombre d’un texte. » p 183 de A L’écoute de Dennis Cooper, Modernes-Balland, 2001. |
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BUSI, Aldo.( 1948-) Vie Standard d’un vendeur provisoire de collants. Robert Laffont. Sodomie en onze corps. Presse de la Renaissance, 1991, 359p. |
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Busquet, Gérard et BEAUNE Carris.. Les Hermaphrodites. Paris : Jean-Claude Simoën, 1978. |
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Busser, Henri. De Pelléas aux Indes Galantes…de la flûte au tambour. Paris : Fayard, 1955. |
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BUSSON, Jean. Que passe le vent d’Avril. Paris : Editions du Lys, 1950. Fort de sable. Paris : Editions de la Vigie, 1948. |
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BUSSY-STRACHEY, Dorothy. Olivia par OLIVIA. voir à Olivia. | ||
BYRON, Lord, Georges GORDON (1788-1824). Chevalier Harold. Pensées détachées. Le Pèlerinage de Childe-Harold. Librairie Henri Béziat. La vie de Lord Byron par Roger Boutet de Monvel. Plon, 1924. |
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le B est en trois partie, B - Bi, Bj - Bo, Bq - Bz | ||
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